Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ricco92
246 abonnés
2 219 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 22 août 2014
Film choral auteurisant, Ceux qui m'aiment prendront le train offre un casting assez exceptionnel (Jean-Louis Trintignant, Charles Berling, Valérie Bruni-Tedeschi, Vincent Pérez, Dominique Blanc, Roschdy Zem, Pascal Greggory, Olivier Gourmet, Guillaume Canet...) au service d'une histoire sans grand intérêt. Pour compenser le fait qu'il n'y ait pas de réelle intrigue, Patrice Chéreau zappe d'un personnage à l'autre sans s'attacher particulièrement à l'un d'entre eux. Résultat : on ne s'intéresse à aucun personnage et on se fatigue rapidement de l'aspect zapping et des disputes incessantes qui émaillent le film. Malgré les multiples Césars (meilleur réalisateur, meilleure actrice dans un second rôle et meilleurs décors pour 11 nominations), ce film, très marqué "bourgeoisie parisienne", reste une véritable déception.
Le grand déballage à l'occasion d'une cérémonie familiale est un genre littéraire et cinématographique à part entière. Sur ce thème classique Chéreau nous offre de longues séries de scènes un peu convenues et finalement un peu ennuyeuses malgré le talent d'une belle brochette d'excellents acteurs. Ca sonne souvent de façon un peu théâtrale, c'est long, ça se disperse et surtout on ne parvient à s'accrocher à aucun personnage. On est bien loin de Festen, le petit chef d'oeuvre grinçant de Thomas Vinterberg .
Malheureusement, je n'ai pas réussi à être happée par ce mélodrame. La casting et l'idée de départ ont pourtant de quoi plaire, mais le film se révèle vite trop étouffant. D'abord par la mise en scène qui, soit dans les scènes de train, soit dans celles filmées dans la pénombre, n'a aucun recul sur les personnages et ensuite par cette impression de trop plein - trop de personnages en proie à trop de mesquineries, jalousies, déchirements, cynisme, le tout baigné dans une surabondance de plages musicales. Le film aurait mérité d'être plus aéré pour permettre aux personnages d'exister dans toute leur complexité et aux spectateurs de s'investir un peu plus dans la trame de l'histoire. Pour ma part, je suis restée bien en retrait. Dommage.
Pleine d'espoir et d'enthousiasme, j'ai voulu regarder ce film. Quelle déception !!!Le casting était prometteur, l'histoire bien que banale était intéressante, mais voilà, ce film réunit tous les clichés des années 90. 3 junkies dont une femme enceinte et un père de famille, un triangle amoureux gay, dont un séropositif et enfin un travestie. Ça fait beaucoup sur une douzaine de personnes ! On s'ennuie, les dialogues ne sont pas aboutis ce qui fait que malgré toute la bonne volonté, on ne rentre pas dans l'histoire ! Le film est mal filmé, et la musique qui aurait pu être plaisante, est amenée bien souvent comme un cheveux sur la soupe.3 Césars pour ce film, c'est absurde. On s'aperçoit seulement que le réalisateur était quelqu'un de très tourmenté. L'engouement pour ce film est vraiment incompréhensible, j'ai mis 0,5 car je ne pouvais pas mettre moins.......
Un film plein d’humanité, où se révèlent toutes les facettes du membre familial ou de l’ami au moment de la mort. « … la plainte quotidienne des hommes à la tranquillité de l’éternité qui les menace. ». Une caméra vive, virtuose, quoiqu’un peu trop virevoltante? Des dialogues authentiques et surtout une pléiade d’excellents interprètes, sous un jour surprenant (ex. : Vincent Perez !). On voit que Chéreau est un grand homme de théâtre ; son film est presque une pièce, brillante ! Je ne peux qu'être objectivement élogieux sur ce grand film mais je dois reconnaître que Patrice Chéreau ne m'a jamais enchanté car je le trouve toujours outré et peu naturel.
Film avec un casting exceptionnel (Jean-Louis Trintignant, Vincent Pérez, Charles Berling, Valérie Bruni-Tedeschi, Dominique Blanc, Roschdy Zem, Olivier Gourmet, Guillaume Canet...) pour un enterrement pas comme les autres. Tout commence sur la quai de la gare pour un départ en train pour Limoges ( la caméra part dans tous les sens pour filmer les différents personnages et c'est vite lassant) . Ensuite tout ce beau monde se retrouve au cimetière ou l'ambiance commence à peser et enfin dans la maison familiale ou se déroulent des règlements de compte et des disputes incessantes . Sans véritable intrique , le film finit par lasser..
Un film fort dont on ne sort pas facilement . Superbement écrit et très bien interprété on reste secoué par tous ces bouts de vies mis les uns avec les autres le jour d un enterrement. Un grand moment de cinéma et une leçon de mise en scène.
"Ceux qui m'aiment prendront le train" est un film sur lequel plane l'ombre de la mort, mais il est pourtant tellement vivant: les principaux personnages, sous le choc de la perte de leur ami ou parent, sont pris par des rebondissements émotionnels chaotiques. Ils s'étreignent, s'embrassent, se repoussent, pleurent, rient, crient; ils sont dans un moment âpre de leurs vies mais ils sont plein de vie; et il est fascinant de les regarder se mouvoir. Cette fascination passe par la caméra qui est elle aussi vivante:spoiler: elle bouge au rythme de la foule dans la gare, au rythme du train, au rythme du tourbillon émotionnel dans lequel sont pris les protagonistes de la première à la dernière seconde du film.
Regarder ce long-métrage, c'est une expérience comparable à celle de lire la magnifique "Prose du Transsibérien" de Blaise Cendrars, où l'écriture insuffle au lecteur un rythme qui lui fait ressentir le mouvement ou l'arrêt d'un train. spoiler: Ainsi, dans "Ceux qui m'aiment prendront le train", le spectateur peut avoir la sensation de se trouver au milieu de ces voyageurs dans les wagons, au cimetière, ou dans la propriété.
Mais ce long-métrage, il convient aussi de l'écouter attentivement; car les dialogues sont d'une immense richesse émotionnelle. Entre le désespoir, le tragique, l'amertume, et le rire au coin des séquences, il y a quelque-chose dans l'écriture qui peut rappeler certaines grandes pièces chorales d'Anton Tchekov comme "La Mouette" ou "La Cerisaie". Mais si cette qualité textuelle nous parvient, c'est aussi parce que tous les comédiens sont formidables et dirigés admirablement par Patrice Chéreau. Ce dernier signe une incroyable peinture humaine; un chef-d'oeuvre évidemment.
Ceux qui m'aiment prendront le train est le film pompeux par excellence. Rien ne m'a séduit dans ce film, ni le rythme, ni les personnages, ni l'intrigue, …. Le premier point qui m'a frappé, c'est la complexification inutile du film. C'est extrêmement difficile de saisir au début toutes les relations entre les personnages. Les intrigues ne prennent que la forme de non-dits. Rien n'est exprimé de manière explicite et c'est au spectateur de deviner tout le passé de tous les personnages. C'est absolument incompréhensible : trop de personnages, trop d'intrigues auxquelles on accorde trop de temps, … difficile dès lors d'être sensible à l'éventuelle beauté du film avec un tel handicap. Il y a par ailleurs un problème de rythme. Le rythme est beaucoup trop rapide dans la première moitié du film (celle qui se passe dans le train) et beaucoup trop longue dans la seconde. Les dialogues sont pompeux au possible, on dirait du théâtre contemporain. La plupart des personnages sont assez antipathiques, celui de Charles Berling en tête. Les chansons sont un peu trop présentes et la plupart du temps peu pertinentes. Pour autant, je ne suis pas particulièrement du succès critique de ce film car il mêle tous les thèmes mièvres du cinéma français : la séropositivité, l'homosexualité, le travestissement, la grossesse, la mélancolie, le deuil, …. Mais c'est fait avec tellement de lourdeur que ça gâche tout. Le casting est très bon (Trintignant, Berling, Bruni-Tedeschi, Greggory, Gourmet, Zem, Perez), c'est peut-être la seule chose qui sauve un peu ce film, mais pour moi, c'est typiquement le genre de film qui m'agace au plus haut point.
Un film qui illustre typiquement l'encensement fait aux films français sans intérêt... Gérard DEPARDIEU le dit autrement ! Histoire abjecte, personnages sans intérêts et caricaturaux, on se croirait dans un cirque. Musique rasante et crispante. A zapper même en rediffusion à la télé.
La longueur du film ne joue pas en sa faveur. Il y a déjà une liberté de ton qui pourrait être symbole d’un style de cinéma mais qui ne fait que plomber le récit multiple et avec tout ça, des dialogues qui virent parfois dans le médiocre qui alourdissent l’ensemble et le rendent franchement déplaisant. Très moyen.
Règlement de comptes de proches à Limoges à l'occasion de l'enterrement de Jean-Baptiste, un peintre qu'ils ont bien connu. Un film intrigant et très sombre, austère même, mais à la mise en scène classieuse et cesarisée et soutenu par une galerie d'excellents comédiens, ainsi que par sa BO.
Réalisé en 1998 par Patrice Chéreau, Ceux qui m’aiment prendront le train (un beau titre, inspiré de la phrase d’un ami de la co-scénariste Danièle Thompson) nous plonge dans 24 heures de la vie d’une quinzaine de connaissances se rendant à l’enterrement d’un ami commun, à Limoges. Liés à ce peintre qui appréciait apparemment de monter les uns contre les autres, ces retrouvailles vont se transformer en un exercice de déballage collectif, chacun laissant exprimer sa part de haine et de colère. Ce film à l’esprit très parisien n’est pas, disons-le, dénué de défauts : l’hystérie permanente des personnages semble artificielle, les protagonistes sont caricaturaux et exagérément torturés, et la mise en scène est un brin prétentieuse. Il n’empêche qu’on finit par se laisser embarquer dans ce jeu de massacre à taille humaine, et qui a l’avantage de ne pas laisser de place à l’ennui. Avec la fine fleur des comédiens français en devenir des années 90, pour beaucoup issus de l’école du théâtre des Amandiers de Nanterre, co-dirigée par le même Chéreau.
Le peintre Jean-Baptiste Emmerich vient de mourir. Plusieurs de ses amis et connaissances prennent le train pour se rendre à Limoges, lieu de son enterrement. C’est là l’occasion de se retrouver mais surtout de régler quelques comptes. La première moitié du film se déroule dans le train vers Limoges, la deuxième est l’enterrement puis les retrouvailles autour d’un “goûter” qui s’éternise. Peu importe le lieu, le film est fatiguant car il n’y a aucun temps mort : la musique est quasi omniprésente, ça parle tout le temps, il y un bruit ambiant, des mouvements dans tous les sens. Et tout ce remue ménage pour pas grand chose de très important. On va d’un personnage à l’autre sans s’attacher. C’est dommage car le casting est impressionnant (Jean-Louis Trintignant, Valeria Bruni Tedeschi, Pascal Greggory, Charles Berling…) mais les intrigues n’ont pas grand intérêt.