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    Tess
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    83 critiques spectateurs

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    shmifmuf
    shmifmuf

    159 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 novembre 2013
    Nastassia Kinski campe ici l'héroïne tragique absolue que Polanski, par son savoir faire, magnifie à l'extrême.
    Cette histoire d'amour et de trahisons est restituée lentement et sans emphase par la réalisation de Roman Polanski. Ceci confère d'autant plus de force à ce récit poignant.
    Top of the World
    Top of the World

    56 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2013
    Ce film de Roman Polanski suit le parcours de la jeune femme qui donne son titre au film, notamment à travers ses mésaventures sentimentales au cœur de l'Angleterre rurale du XIXème siècle. Polanski signe peut-être ici son œuvre la plus esthétiquement aboutie, grâce à une photographie somptueuse et à une mise en scène d'une maîtrise exceptionnelle. Mais, comme toujours chez le cinéaste, la forme est au service du fond. Un fond intimiste, cruel et désespéré, le destin s'acharnant impitoyablement sur Tess, interprétée par une Nastassja Kinski qui parvient à exprimer l'amour, l'obstination et la souffrance de cette héroïne. Quant au parti pris de distance envers les personnages et évènements instauré par la réalisateur, il ne joue en défaveur du film que lors des dernières minutes, que l'on aurait aimé plus passionnées. Sans ça, on tenait sans doute un chef-d'œuvre.
    ER  9395
    ER 9395

    78 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Une passionnante et tragique histoire d'amour avec une ambiance du dix-neuvième siècle magnifiquement
    restituée
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Dès son premier film après sa fuite des Etats-Unis, Roman Polanski signe un film dans la parfaite lignée du cinéma classique européen, adapté du roman de Thomas Hardy, un livre choisi en hommage à sa femme qui lui avait fait lire juste avant d’être tuée. Cette intention personnelle délicate et la teneur tragique du récit font de Tess un drame terriblement intense. Mais c’est surtout la qualité visuelle avec laquelle le réalisateur filme, grâce à une direction artistique très naturaliste et une mise scène remarquable, la campagne anglaise du XIXème siècle qui fait de Tess un pur plaisir cinématographique qui en vient à faire oublier l’académisme littéraire qui pèse terriblement sur le récit. En effet, même si Natassja Kinki est rayonnante de beauté, elle est le seul personnage charismatique de ce triangle amoureux très classique et la narration pleine d’ellipses est un procédé directement emprunté au support écrit d’origine mais qui, au cinéma, ne fait que déconstruire le fil de cette histoire déjà bien trop creuse.
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juin 2022
    Nastassja Kinski interprètre Tess, jeune fille, trop belle pour son modeste milieu, suscitant les appétits. Un visage d'ange dans un monde obscur, qui collectionne les revers. Polanski filme une vie qui vire au cauchemar et le film s'avère plus Polanskien que de prime abord, tant, au milieux de ces magnifiques paysages, on a mal de voir son héroïne souffrir (presque) sans repos. A l'heure du libre choix que semble proposer nos société, le film apparait daté tant le personnage principal est passif, le film peut justifier à lui seul de l'apparition de tous les mouvements féminins aperçus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    Le film a vieilli... Ce qui dérange ce sont les longueurs, certains plans s'éternisent au point que ça en devient lassant. Et cette volonté de verser dans l'académisme notamment au niveau de la photographie... Les acteurs, y compris l'héroïne paraissent guindés, ne laissant rien paraître ou pas grand chose. Ceci dit, on se laisser bercer par ce mélo malheureusement sans aucune surprise, le récit étant aussi académique que la forme. Mais la morale est sauve car le violeur de jeune fille est assassiné par sa victime. Voilà le sujet qui a inspiré Polanski. Curieux, non?
    daugypa
    daugypa

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2013
    Esthétique parfaite, romantisme profond, subliment classique, chiant quoi, çà colle aux dents comme un chamalot, et aux doigts comme une confiture aux fraises de grand mère.
    Bon on va dire que c'est un exercice de style, bon temps pis, je garde tout mon amour pour le Polanski provocant qui déménage.....
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    621 abonnés 2 716 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 septembre 2013
    Calmez vous, calmez vous, évidemment que ce film est grand, il n'a absolument aucun défaut, je ne peux en aucun cas le critiquer, en aucun cas le blâmer, et c'est ça qui m'énerve, le film est parfait et je n'adhère pas! C'est con mais c'est comme ça, aucun film traitant de cette époque : XVIII - XIX n'a réussit a m'emporter! Que se soit "Autant en emporte le vent" , "The duchess", "Tess" ou n'importe quel autre film autour de la même époque, je m'embête profondément devant le visionnage... Une époque qui me séduit guère... Et le seul qui a réussit, le seul qui m'a fait aimer un film autour de cette époque, c'est le maitre, c'est Kubrick avec son "Barry Lindon"... Comme quoi et grand réalisateur peut me faire aimer n'importe quoi et que cette notion d'ennui ne vient pas forcément de moi...
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 792 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    Destin tragique d'une jeune femme dans le Dorset du XIXe siècle. Un film d’une grande beauté formelle, fruit d’un impressionnant travail de reconstitution, avec la touchante Nastassja Kinski, 17 ans au tournage pour son premier grand rôle. Film aux trois oscars et trois Césars.
    BURIDAN
    BURIDAN

    19 abonnés 201 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2013
    Cette histoire bien noire, bien tragique d’une paysanne au parcours tumultueux et triste peut faire peur…
    Le film dure 3 bonnes heures !
    Cette chute, ce replis dans le malheur agrémenté (si je puis dire) d’une sombre critique de la société victorienne corsetée, soumise à l’apparence, enjeux des commérages fait froid dans le dos…
    Surtout si l’on songe que ce n’est qu’en apparence que les choses ont changées…
    Soyez droit, honnête, tolérant et franc du collier dans une communauté provinciale…
    Vous ne tarderez pas à le constater !
    L’intolérance, le racisme, la servilité face aux puissants et aux possédants, les jugements hâtifs, la connerie tape à l’œil (gros 4X4, chasses privées, grenouillages en eau bénite, indifférence à la souffrance animale, etc, etc…) sont toujours à l’œuvre dans les cerveaux rigidifiés contemporains.

    POURTANT, ICI, AVEC « TESS », POLANSKI NOUS SERT L’UN DE SES PLUS GRANDS FILM…
    L’ayant que modérément apprécié à sa sortie, sur le conseil d’une amie je me suis replongé dans cette noire épopée paysanne…
    Est-ce l’âge ? Une meilleure compréhension du septième art ? Toujours est-il que Tess m’apparaît aujourd’hui comme un CHEF-D’OEUVRE…

    Pourquoi ? L’ambiance mon cher ! La trajectoire noire et désespérée depuis la pauvreté insouciante juvénile jusqu’au dénouement tragique, désenchanté, inapaisé…

    Je lis que le bouquin de Thomas Hardy était sur la table de nuit de Sharon Stone lorsque celle-ci fut assassinée… Polanski dédie son film à Sharon. A méditer !

    Le réalisateur livre là un film d’époque en apparence fort éloignée du reste de sa production…
    Elle s’inscrit en réalité dans la vision noire de l’humanité qui gouverne l’œuvre du rescapé du ghetto de Cracovie…

    L’ambiance sourd dans l’art collectif du cinéma des choix techniques…
    Tess est un sommet pour ce qui concerne le montage scénaristique, la photographie, les lumières et la musique.

    Commençons par la musique servie par un Philippe Sarde au sommet de son art. Toujours bien placée, romantique à souhait, mélodique elle sert de jalon à cette épopée compliquée. Elle n’envahit jamais l’image et surtout ne la double jamais…

    La qualité d’image de Tess ne se dément jamais tout au long du film… Elle est simplement sublime ! TESS EST GENIAL SUR LE PLAN STRICTEMENT PHOTOGRAPHIQUE !
    On doit ce travail magnifique à Ghilain Cloquet qui signa, entre autres, également la photographie du « Trou » de Jacques Becker, de « Mouchette » de Bresson, d « Un soir, un train » de Delvaux. Il recevra l’Oscar et le Cesar de la meilleure photographie pour Tess… C’est dire !

    L’alchimie cadrage et lumière fonctionne à merveille… Saisie des flots de lumière changeante sur les blés, les pâtures, au travers des bois… Rendu des ciels mouvants… Rudesse des ombres des hommes aux champs et à la tache… Clairs-obscurs percés des raies coupantes du soleil investissant les intérieurs où l’on chuchotte… On pense à Van Gogh, à Manet, à Renoir, à Vermeer..

    Enfin la réalisation de Roman Polanski servi par des acteurs magnifique…Et notamment Nastassja Kinski toute de grâce et de naturel qui incarne l’entêtée Tess d'Urberville, malheureuse qui sera offerte en sacrifice au dieu Soleil au cœur des mégalithes tournoyants de Stonehenge…

    A VOIR ABSOLUMENT ! CULTE
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Déçu, déçu, déçu Polanski subjugé par son actrice oublie de donner du goût à son film (la fraise ni change rien), à l'exemple de la photographie joliment artificielle, en 2 mots long et fade.
    micheleychenne
    micheleychenne

    6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    Un chef d'oeuvre du cinéma
    Un film exceptionnel qui reste dans la mémoire
    Et Roman Polanski un des meilleurs réalisateur au monde
    Nastassia Kinski formidable
    cylon86
    cylon86

    2 302 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Roman Polanski rend hommage à Sharon Tate (sa femme assassinée par la famille Manson) en adaptant le roman de Thomas Hardy qu'elle lui avait fait découvrir. S'attelant donc à un monument de la littérature anglaise, il parvient à s'en sortir grâce à sa mise en scène, qui n'est pas sans rappeler quelques tableaux et qui laisse la part belle aux paysages sauvages d'Angleterre. Malheureusement, l'histoire est moins intéressante que sa mise en scène, suivant le tragique destin de Tess, une jeune femme qui se découvre descendante d'une famille noble et qui, poussée par ses parents en quête de fortune, va rencontrer des membres de sa famille dont un de ses cousins qui va tomber sous son charme. S'ensuivra des mésaventures, des tourments amoureux, des rencontres et de la misère pour cette femme qui ne veut pas se laisser prendre au piège par les conventions et qui tient à sa fierté quitte à en mourir. Certes, le portrait de cette époque est intéressant et les acteurs sont très convaincants (en particulier Nastassja Kinski dans le rôle de sa vie) mais l'histoire manque quand même de rythme et comporte beaucoup de longueurs. Polanski fait ce qu'il peut mais ne peut pas changer la trame du roman, qui s'avère un peu lourde à l'écran surtout qu'aucun des personnages n'est attachant.
    Akamaru
    Akamaru

    2 856 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Roman Polanski voulut rendre hommage à sa manière à son épouse,Sharon Tate,assassinée l'année précédente par le groupuscule de Charles Manson. Tess d'Urberville était le dernier livre qu'elle ait lu. Cette adaptation repose donc sur des raisons intimes,mais pousse malheureusement Polanski vers un académisme forcément,qui rend cette chronique pastorale sinon ratée,du moins très ennuyeuse. "Tess"(1979) offre la tête d'affiche à la très jeune Natajsha Kinski,16 ans au moment du tournage. A la fois candide et jusqu'aù bout,elle est idéale pour retranscrire un parcours parsemé de malheurs et d'injustices. Une jeune fille modeste,que son père envoie dans le lit de son propre cousin,pour reconquérir un titre de noblesse. Tess est sacrifiée,souillée,abandonnée. Son parcours digne d'une grande saga romanesque donne cependant à plat,faute d'investissement émotionnels,le spectateur étant sclérosé par cette distanciation constante,ce montage aux ellipses trop nombreuses et cette manière de préférer filmer la nature aux personnages. C'est là où l'on peut saluer la beauté plastique de l'oeuvre,qui sent effectivement le retour à l'époque victorienne. Mais sans passion...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 janvier 2013
    Une superbe adaptation du très beau roman de Thomas Hardy, dans le contexte du monde impitoyable de l'Angleterre du XIXème siècle, avec ses hiérarchies et un déterminisme social écrasant.Tess, merveilleusement interprétée par la superbe Nastassja Kinski, qui crève l'écran, est broyée par le destin. C'est là un très beau personnage, avec un grand sens moral et beaucoup de dignité. Elle est violée, forcée à des compromissions pour faire vivre sa nombreuse famille, abandonnée par son mari. Tout la porte vers sa fin très tragique. Certes, le film est long mais l'attention est soutenue par une grande tension, un véritable suspense. Ce film est un chef d'oeuvre et il n'a pas pris une ride depuis sa sortie. Comme cela est souligné dans les critiques précédentes, ce film est comparable au Guépard, à Mort à Venise, à Autant en emporte le vent, etc.
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