Avis : Jurassic Park - Page 7

L’intelligence redoutable de Jurassic Park est de se penser à la fois comme un film et comme une boutique de produits dérivés de ce même film, le parc offrant une mise en abyme brillante de la fiction génératrice d’icônes à décliner sur des casquettes, des gourdes en plastique ou des t-shirts. Voilà pourquoi il s’avère à ce point addictif : il inverse le processus publicitaire pour générer suspense, tension et symboles, il part du magasin à l’entrée du parc pour mieux entacher de boue et de sang les articles, du casque de vision nocturne au logo noir sur fond rouge.

Ce faisant, il se présente tel un complexe d’attractions que nous explorons avec les personnages, un complexe d’autant plus attractif qu’il se dérègle et libère, hors cages et enclos, les monstres qui s’y activent. Steven Spielberg, à l’instar de John Hammond qui ne cesse d’affirmer avoir dépensé sans compter, joue donc sur deux leviers émotionnels : le plaisir pris à découvrir en avant-première un espace de loisirs qui donne vie à nos rêves les plus fous, l’effroi source d’excitation qui résulte du passage de la fiction à la réalité, de la menace encadrée à la menace véritable. Il recourt aux affiches, aux spots télévisés, aux logos pour accroître la véracité d’un lieu fonctionnel, du moins prêt à être ouvert au public, tout en maîtrisant l’imagerie créée, prête à être commercialisée.

Le discours publicitaire passe également par une foi en la puissance de l’image suscitée par la mise en scène des dinosaures au contact des hommes, mise en scène qui ne laisse pas un plan sans trouvailles ni travail de composition apte à solliciter l’imagination du spectateur, puissance décuplée par la musique orchestrale de John Williams et ses thèmes mémorables. La réussite de Jurassic Park repose donc sur l’alchimie des artistes qui y contribuent : le cinéaste Steven Spielberg, bien évidemment, mais aussi son équipe technique et le scénariste qui privilégie l’exploration mêlant horreur et naïveté bon enfant – un mélange des registres que nous retrouvons à la même époque dans le cinéma de Joe Dante. Il recourt au langage cinématographique dans son ensemble pour raconter une histoire et la faire vivre aux spectateurs ; ici la parole est moins explicative – comme elle l’est aujourd’hui dans nombre de blockbusters incapables de conter par l’image – qu’elle ne commente la situation au moment où celle-ci advient comme la publicité commente, tel un aveu dépourvu de cynisme, son propre statut d’œuvre ludique destinée à être déclinée sur divers supports.

Nous sommes loin de la publicité utilisée comme une déviation vers d’autres œuvres appartenant au même système – ce que fait par exemple Disney dans ses productions récentes, ou la Warner dans la suite honteuse offerte à Space Jam… Jurassic Park c’est donc deux en un : assister à un miracle et en même temps déambuler dans les boutiques qui proposent d’en conserver une trace, une copie partielle ; le film est un temple sacré et un lieu de consommation massive, un blockbuster en somme, le meilleur qui soit. Dépenser pour mieux conter.

Le problême avec ce genre de réalisation c'est que ça vieillit mal, surtout pour la première partie du film. Sinon rien a envié sur un scénario aussi fantastique qu'original qu'une aventure dans le jurassic, la sauce Spielberg fait son effet quand il s'agit dans mettre plein la vue. On peut malheuresement regretter le manque de rigueur dans une fin aussi dérisoire qu'une serie Z américaine.

"Jurassic Park" a vieilli, et a 15 ans plus tard des allures de récit d'aventures classique et bien sage, malgré quelques scènes qui gardent leur impact, telle la magnifique séquence dans la cuisine où les deux enfants, pourchassés tels Hansel et Gretel par l'ogre, redonnent une nouvelle vie à nos peurs ancestrales. Pour le reste, on a droit à une heure d'introduction assez ennuyeuse, où Crichton, Koepp et Spielberg essaient désespérément d'injecter un peu de crédibilité scientifique à leur histoire, et pendant laquelle les acteurs pataugent dans des dialogues impossibles. On a le droit de se demander aujourd'hui que Spielberg a retrouvé un second souffle avec des films interrogeant leur époque, ce qui lui avait pris dans les années 90 à enfiler ainsi des blockbusters largement décérébrés, sinon une certaine dose de masochisme...

Steven Spielberg réussit d'abord un superbe pari technique en ce que, près de trente ans après la sortie de "Jurassic Park", ses dinosaures font toujours plus vrais que nature. Cette prouesse permet l'éternelle projection du spectateur dans cette histoire aux motifs scientifiques un peu tirés par les cheveux, mais incroyablement spectaculaire et très critique sur la posture de supériorité méprisante de l'homme sur la nature. La longue introduction précédant la lutte des hommes face aux dinosaures insiste justement sur cette apparente maîtrise d'animaux inconnus en faisant comme s'ils étaient réduits à de simples mascottes vivantes ; le spectacle que veut créer John Hammond est, dans sa démesure, ridicule – au moment où la voiture pénètre dans le parc, Ian Malcolm se demande d'ailleurs ironiquement si ce n'est pas King Kong qui est gardé à l'intérieur. Ce fantasme de parc d'attraction est irréalisable parce que Hammond ajoute une portion d'un réel jusqu'à alors inconnu : la confrontation entre deux espèces qui ne se sont jamais croisées. En plus d'être un fabuleux divertissement aux scènes et dialogues cultes (le T-Rex sortant de son enclos, les vélociraptors dans la cuisine, le "Go Faster" de Malcolm, proche d'être dévoré à l'arrière d'une voiture, etc...), "Jurassic Park" fait le commentaire cinglant d'une illusion enfantine (ressusciter des dinosaures pour émerveiller le monde entier) qui n'a rien d'aimable : ce sont sa profonde naïveté ainsi que sa négligence du réel – du monde – qui mènent au chaos.

Une retour dans le passé aux temps des dinosaures. Un voyage extraordinairement originale ( pour l'époque ) que nous offre Steven Spielberg. Jurassic Park fait appel à l’émerveillement d'un monde disparu , celui de ces grands animaux, fascinants, mais aussi à nos peurs. Le merveilleux, la magie se dilue parfaitement à l'horreur, le suspense dans cette visite du parc d'attraction.

La nature et ses droits, le pouvoir de l'homme et des sciences est au centre du discours du film, mais en assumant son propos, le réalisateur montre cette violence dans de nombreuses scènes. Ainsi Jurassic est un spectacle connu de tous mais néanmoins violent.
Les effets spéciaux numériques sont impressionnants pour l'époque mais les dinosaures en animations réelles sont encore aujourd'hui bluffantes de réalisme.
Ce sont ces ingrédients qui ont fait le succès de cette recette : des scènes originales, des effets spéciaux réussis et une très bonne histoire.
De nos jours , Jurassic Park est devenu un classique des films fantastiques.

film a saluer avant tout pour la qualité de ces effets visuels , c'est un films pionnier dans le monde des effets spéciaux et des techniques de cinéma, pour le reste Steven ne s'est pas trop foulé!
mais bon.. Il nous a fait voir pour la première fois de véritable dinosaures alors...

Un film de dinosaure ? Non c'est LE film de dinosaure !!! Steven Spielberg nous livre ici le film culte de toute une génération ! Un divertissement saisissant qui nous emporte au coeur d'une aventure exaltante et inoubliable. Action, suspens, humour, tout y est parfaitement dosé. La musique mythique nous emporte et résonne encore et toujours. Un très grand film à ne pas manquer !!!

C'est un peu long, mais les scènes avec les dinosaures méritent toutefois le détour.

Un Véritable Must. Aprés les incontournables E.T et la saga Indiana Jones,Le cinéaste Steven Spielberg nous revient en grade pompe en adaptant sur grand écran le roman éponyme de Michael Crichton qui donne lieu a un film D'Aventure trépidant et révolutionnaire qui marqua une étape importante dans l'histoire du cinéma.Pour Commencer la Mise en Scéne est mener d'une main de maître et qui dispose d'une des meilleurs BO de films composer par le grand John Williams qui parvient a nous faire frissonner a travers des thèmes musicaux devenues mythiques tout en collant parfaitement au long métrage. Ensuite le Scénario est Innovateur et Captivant tout en donnant lieu a des Réflexions ingénieux sur l'évolution des animaux et de l'homme ainsi que sur le domaine scientifique au cours duquel le Rythme s'intensifie a grande vitesse sans jamais s"affaiblir au cours des 2h00,ajouter a cela une multitude de Scènes devenues Cultes qui regorge d'Effets Spéciaux Révolutionnaire fourni par l'équipe talentueuse de ILM et du regretté Stan Winston qui permis de donner vie a ces fascinants Dinosaures a l'aide d'animatronique dont le rendu du Terrifiant T-Rex ainsi que les redoutables prédateurs que sont les Raptors qui s’avèrent bluffant de réalisme sans oublier une bonne dose de Frayeur et de Tension a travers les moments phares du film qui n'ont procure une bouffé d'adrénaline en agrippant a son siège tout y incluant des Morceaux de Bravoure Impressionnantes ainsi qu'une bonne dose d'Humour Noir parsemé de Répliques savoureuses ainsi qu'une petite note d'émotion parfaitement intégré. Enfin le Casting est quand a lui impeccable avec au passage des Protagonistes trés approfondies et attachants comme le charismatique professeur Alan Grant camper avec brio par Sam Neil en passant par sa compagne et élève paléobotaniste Ellie Sattler jouer par Laura Dern qui sont vite rejoint par l'inoubliable Jeff Goldblum qu prête ses traits a l’hilarant mathématicien cynique Professeur Ian Malcolm qui apporte de la légerté au film mais aussi John Hammond l'excentrique milliardaire PDG et concepteur du Parc jouer a merveille par le regretté Richard Attenborough ainsi quelques Seconds Roles trés consistants jouer respectivement par Bob Peck,Martin Ferrero,Joseph Mazzello, Ariana Richards,Samuel L. Jackson ,B. D. Wong et Wayne Knight qui jouent parfaitement leurs roles respectives sans fausse note. En Conclusion, Jurassic Park est une formidable expérience cinématographique qui donne ses lettres de noblesse au film D'Aventure et qui s’avère a la fois Exaltant,Angoissant,Haletant et Originale qui a également le mérite d'entrer au panthéon des meilleurs films de l'histoire du Septième Art et qui au passage permit d'entrer l'univers du cinéma d'une pierre blanche qui permit de confirmer le savoir faire de Spielberg qui livre le Blockbuster par excellence a redécouvrir sans modération.

Il s’agit d’un film culte qui a réellement impacté le cinéma. Le scénario est simple, après que des dinosaures aient pu être rendus vivants suite à des manipulations génétiques, un richissime homme décide d’en faire les attractions d’un parc touristique. Lors d’une visite limitée à certaines personnes avant l'ouverture du parc, les choses vont mal tourner.
Même si ce long-métrage date de 1993, Steven Spielberg a su rendre crédible les dinosaures. Je ne me suis jamais ennuyé, le rythme du film étant extrêmement soutenu avec plusieurs scènes mémorables.

Film qui fait date dans l'histoire du cinéma grâce à ses effets spéciaux numériques. Il sera d'ailleurs suivi de nombreux films et documentaires sur les dinosaures. On trouve dans ce film les deux personnalités de Spielberg. Le début avec son côté gentil (mièvre ?) et ses gamins intelligents rappelle les "E.T.", "L'empire du soleil", "Hook" etc. dont je ne suis pas fan. Heureusement, le film glisse rapidement vers le côté obscur de Spielberg dont le ton rappelle plus "Les dents de la mer", "La liste de Schindler", "La guerre des mondes" etc. Au final, le film est impressionnant.

Une merveille, je l' ai vu enfant la 1ère fois et voir des dinosaures aussi bien restitués rend l' impression d' assister à de la magie.
De plus, le scénario et l' action sont de très bonne facture.

Film que j'avais adoré plus jeune et que j'ai eu le plaisir de revoir hier mais je dois dire que j'ai été un peu déçu ! Alors certes les dinosaures sont toujours aussi bien faits et on tremble et frissonne quand on les aperçoit mais le restant est vraiment trop 'hollywoodien' ! Des dialogues truffées d'humour (perso je ne prendrais pas le temps de faire de l'esprit nez à nez avec un T-Rex !!!) , des scènes d'action en veux tu en voilà, un scénario qui tient sur une page et des acteurs vraiment moyens (mention spéciale à la gamine qui est une catastrophe !!) et voilà un résultat passable mais qui n'emballe pas des masses ! Il vaut mieux parfois rester sur son impression d'antan !

Critique de"Jurassic park". Un film qu'on doit tous voir au moins une fois dans notre vie. Spectaculaire et fascinant, ce divertissement parvient à toucher un large public et tient en haleine grâce à de bons acteurs, un scénario efficace, des effets spéciaux révolutionnaires pour l'époque et une magnifique mise en scène. 4/5

Deux étoiles, et je suis gentil, car oui, ce film est vraiment très nul, mais c'est un très bon nanar ! On rigole bien, les acteurs sont nul (a voir absolument en VF pour plus de fun !) Les effets spéciaux sont moches et la réalisation est bien sur raté. Dans le tout il y a aussi les costumes bien ridicules digne du pire épisode des Power ranger (mais entre nous c'est la force du film !!). Jurassic park est un grand nanar, et pour les amateurs du genre il est a voir absolument !