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    Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution
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    95 critiques spectateurs

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    Nicristi
    Nicristi

    3 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 avril 2021
    La Nouvelle Vague a sans doute révolutionné le cinéma mais à aussi produit quelques magnifiques daubes. Celle-ci en fait partie malgré les jolis plans sur Anna Karina. Ces gens ont eu la dent extrêmement dure contre des films soit-disant à l’ancienne. Quand on voit ça, y’a vraiment pas de quoi la ramener 😂
    Vador Mir
    Vador Mir

    223 abonnés 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2021
    Pas mal pour de la SF française, Godard s'en tire bien grâce à un scénario intéressant, même si la mise en forme frise parfois le ridicule. Les acteurs aussi sont médiocres et leur jeu sonne terriblement faux. Ca fait "cheap", mais c'est regardable.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2011
    Dans la catégorie des films complètement barrés l’Alphaville de Godard mérite une place d’honneur. On nage dans l’incompréhension de l’intrigue pendant au moins la moitié du film, puis petit à petit la lumière se fait mais au bout du voyage il subsiste tout de même de nombreuses questions et une autre vision du film amènerait sûrement des réponses. En tout cas on est bien chez Godard, les répliques littéraires sont déclamées sur un ton monotone et on a l’impression que les acteurs sont détachés de ce qu’ils disent. Ça se veut poétique et philosophique, est-ce que ça l’est vraiment ? Oui diront les fans, non diront les détracteurs et moi au beau milieu je pense qu’un film de Godard laisse souvent une drôle d’impression, ce qui est déjà pas mal en soit. La mise en scène très inventive et parfois bizarre de Godard est finalement ce que je retiens de ce long-métrage inclassable entre le film-noir et la science fiction. La bande-originale est en outre assez réussie même si Godard l’utilise comme à son habitude de manière singulière.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2011
    J'ai toujours eu une relation ambiguë avec mon ami Jean-Luc. Capable de me remuer avec Pierrot le fou, capable de m'endormir avec A bout de souffle, capable de m'émouvoir avec Vivre sa vie, capable de me faire arracher les cheveux avec Week-end. Chaque fois que je lance un Godard je ne sais jamais à quoi m'attendre et quel ressenti j'aurais à la fin. Bon allez, je lance Alphaville, peut-être vais-je aimer, peut-être vais-je détester... Et finalement j'aime, j'aime beaucoup même, pour Moi Alphaville est une oeuvre fort intéressante et qui pourrait bénéficier d'une seconde vision pour en discerner toute la richesse.

    Ce film m'a intrigué dès le départ. Godard signe ici une sorte de film dystopique fortement influencé par le film noir mettant en scène un journaliste/espion débarquant à Alphaville, une ville futuriste aux décors contemporains. Et c'est ça qui fait toute la particularité de l'ambiance du film. Point de rayons laser ou autres voitures volantes, le décor est réel mais pourtant on y croit à cette cité futuriste. Peut-être est-ce grâce à la photographie fort contrastée de Raoul Coutard lors des scènes extérieures qui donnent l'illusion d'une ville noire, oppressante, où l'être humain semble se déshumaniser et les mots perdre leur sens (la langue française, un thème fort apprécié par JLG).
    Le film m'a un peu fait penser à Brazil, qui lui-même s'inspire de 1984 (que je n'ai toujours pas lu, pauvre de moi). Le "Big Brother" est ici Alpha60, une sorte d'entité supérieure, régie par la logique scientifique, qui fait fortement penser à la tête pensante d'un régime totalitaire. D'ailleurs cette impression règne pendant tout le film, on sent que la liberté n'est qu'illusoire, que tout vit sous contrôle, qu'il n'y a peut-être même plus de vie humaine.
    Godard agrémente sa réflexion de multiples références littéraires et cinématographiques, ce film est fait avec un amour certain de l'art mais aussi avec un pessimisme saisissant quant à la nouvelle condition humaine, sans pour autant tomber dans la facilité en ne creusant pas volontairement dans une analyse sociale qui alourdirait le propos.
    Constantine est fascinant, Karina magnétique, et l'univers désolé proposé est envoûtant. C'est encore une fois fort bien mis en scène et comme je l'ai sous-entendu précédemment, la photographie est géniale et très à-propos. Je reprocherais peut-être une petite surenchère de références qui m'a un peu exclu du film, peut-être l'apprécierais-je encore davantage une fois toutes ces références acquises. En tout cas je souligne un travail de maître pour un très bon film, je crois que je vais finir par bien t'aimer Jean-Luc!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    "-Qu'est-ce qui transforme la nuit en lumière ? -La poésie."
    Très politique, Alphaville use de la poésie comme arme et en fait un manifeste. Godard est belliqueux, et de la plus belle des façons.
    Dodeo
    Dodeo

    88 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2012
    Quel drôle de film que cet Alphaville… Jean Luc Godard met ici en scène un héros aux allures et consonances Américaines, car oui, Lemmy Caution parait tout droit sorti d’un film noir amerloque. Ici tout se passe dans le futur, plus précisément à Alphaville, une ville totalement gérée par une machine nommée Alpha 60 qui fut créé par le professeur Von Broun.

    Godard tient ici son propre film de science-fiction, avec une conception des décors forcément influencée par le petit budget à son disposition. Tout est filmé en studio, dans de petites pièces, les bâtiments du futur sont simplement de grands bâtiments d’époque. Tout est mesuré, calculé pour que tout fonctionne malgré l’absence de moyen et le défi semble tout de même grandement réussi. Godard fait l’exploit de nous faire voyager sans réellement se déplacer. L’illusion est bonne et l’immersion dans son monde futuriste reste efficace.

    Cependant malgré la réussite sur ce point-là, force est de constater qu’il sera très difficile d’entrer pleinement dans le film de Godard. Beaucoup trop hermétique dans un premier temps, trop bavard pour pas grand-chose, trop complexe par simple plaisir d’empiler les notions. Puis honnêtement, quelle idée d’’utiliser une voix robotique aussi horrible, inaudible, ridicule… Le film ne prendra son envol que lors de la seconde partie, plus limpide, plus prenante et incontestablement plus réussie.

    Alphaville est parcouru de femme fatales, errants dans les couloirs avec un numéro dans le cou, de camés dans les rues. Tout parait calculé, tout obéît à une définition du ‘personnage normal’ auquel tout le monde doit se plier. Pas de place pour les sentiments qui ne font qu’empiéter sur le sens logique. L’on se souvient d’ailleurs d’une scène particulièrement juste et amusante, critique des régimes totalitaires : La scène de l’exécution des membres illogiques lors d’une cérémonie ayant pour but de divertir l’élite. Justesse et humour décalé, ça fait tout de suite mouche. Armé d’une vigueur retrouvé le film s’attaque aux sentiments, développant une épopée amoureuse entre Lemmy Caution et le personnage interprété par la toujours très belle Anna Karina tout en poursuivant sur les idées politiques et morales développées plus tôt.

    Au final et ce malgré les réticences sur le première partie, Alphaville reste un bon film poétique et politique renforcé par un très beau noir & blanc soulignant la tristesse et la dureté ambiante. Dans un monde inhumain et régit par la simple logique, l’amour et les sentiments seront la seule rédemption…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 septembre 2010
    Completement fou ce Alphaville... Absurde, parfois meme incomprehensible, drole, poetique, futuriste... que c'est bon! Comme d'habitude chez Godard l'histoire est d'importance secondaire, et le film devient un film de dialogues et d' experimentations...(read more) incessantes: lumieres eblouissantes, noir, negatifs, tres longs plan-sequences... Anna Karina! Du grand Godard!

    Par contre, la voix de l'ordinateur est difficilement supportable...
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2009
    Dans Alphaville, Godard prend comme principales sources le film noir et la science-fiction, pour en faire un film fascinant et unique. Le personnage principal semble être un croisement entre Humphrey Bogart et James Bond (« 003 »), journaliste ou espion, qui mène une enquête dont on ne sait pas grand-chose, un « mcguffin » comme aurait dit Hitchcock. Godard se sert de cette base d’intrigue et d’imaginaire collectif (noir et blanc, chapeau feutre) pour dépeindre les méandres et longs couloirs du cerveau, les labyrinthes de la pensée (dans lesquels certains habitants d’Alphaville, au dénouement, se perdent et deviennent fous).
    Un labyrinthe qui n’existe au début que pour Lemmy Caution, puisqu'il vient du monde extérieur. Car dans cette ville du futur, la science et la logique ont pris le pouvoir ; les mots ont perdus leurs significations. Dans la lignée de George Orwell et d’autres grandes œuvres de science-fiction, Godard nous prévient contre la perte des sentiments et l’approche d’un monde aseptisé. Le tout enveloppé de mystère, avec ses effets de montage et autres bizarreries qui font tout le charme du film, les références cinématographiques ou littéraires, Eddie Constantine génial et bogartien, aux côtés d’Anna Karina, dont la beauté est sublimée par la mise en scène de Godard.

    Ma note : 9/10
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 août 2010
    Carrefour référentiel science fictionnel et palpitant.
    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2007
    ALPHAVILLE est un de ces films dans lequel nous avançons à tâtons, pour finalement en sortir, sans trop être conscient de là où l’on s’est aventuré. Pourtant, le sentiment dominant n’est pas la déception de ressortir avec plus de questions que de réponses, si l’on prend le temps de se laisser charmer par le lyrisme de l’œuvre, et sa maîtrise d’un style noir retravaillé, dont toute la beauté s’exprime à travers des plans où seules la réalisation et la photographie comptent, éclipsant tout autre élément, laissant les acteurs dans la peau de leurs personnages avec leur sentiments et émotions mis à nus, ou presque. On ressort cependant un peu lessivé d’avoir usé tant d’énergie pour un film qui nous laisse en plan !
    Truman.
    Truman.

    203 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2014
    Godard offre un film de SF ancré dans les années 60 avec une touche d'anticipation ou le message serait l'amour et la liberté ( comme souvent dans ses films ) .
    Néanmoins le tout baigne dans une ambiance froide, voir glacial qui risque de rebuter beaucoup de monde, mais le vrai défaut de ce film c'est qu'il est bordélique . Beaucoup ne comprendrons rien et c'est normal, surtout si c'est l'un de vos premiers Godard .
    Anna Karina est excellente et toujours aussi charmante avec son petit accent .
    La réalisation offre de magnifiques plans malgré l'habituel maladresse de Godard avec la musique ( moins prononcé que d'autre de ses films ) .
    Il y a des plans en négatif qui sont affreux et quelques longueurs .
    Globalement le message d'anticipation qui est dévoilé est très intéressant et vraiment intelligent mais le traitement est difficile .
    Ah et le vrai défaut c'est qu'il y a une voix de cancéreux a la limite du supportable .
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2012
    J'aime le Godard qui expérimente, la première partie du film est énigmatique et prenante mais ensuite rien ne s'éclaircit et cela devient à la longue énervant. L'histoire est quasi incompréhensible et étrange, donc comme d'habitude avec ce cinéaste j'aime certaines choses et beaucoup moins d'autres.
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 août 2008
    Curieuse et originale expérience que ce "Alphaville" mais au final un film assez vain selon mon ressenti. Jean-Luc Godard, probablement dans sa meilleure période, décide de réaliser un film de science fiction pardodique, sans effet spéciaux et dans un noir et blanc désuet. Pourquoi pas, il y a du potentiel. Mais ce postulat révèle ses faiblesses au fur et à mesure que le film avance. L'univer d'Alphaville était intéressant et touchait à un thème que j'affectionne particulièrement : le conflit entre science et poésie, entre rationalité et beauté mystérieuse. Mais jamais Godard ne décide d'aller plus loin que les stéréotypes. De même pour le contexte politique : la critique du totalitarisme n'apporte rien de réellement novateur, même si elle a le mérite d'être pertinente. Quelques séquences restent alors dans l'esprit (la piscine). En ce qui concerne l'aspect visuel du film, je dois malheureusememnt avouer qu'en ce qui me concerne ce fut le néant total. Le noir et blanc est à la longue pénible à regarder, tout comme les trucages simplets et faux raccords assumés. Les plans insignifiants se succèdent, ce qui en soi peut créér une étrangeté intéressante pour le spectateur, mais ici se révèlent être simplement des délires décalés placées au hasard. Les acteurs ne jouent pas, ils récitent par coeur leurs textes.
    La musique s'amuse à mettre des effets de suspens là où il ne se passe rien, c'etait pas bête mais là aussi utilisé à outrance. Et surtout, ce qui est insupportable ce sont les bavardages vains. Toutes les idées du film viennent des dialogues, le plus souvent dictés par une voix off plus que douloureuse pour les oreilles. Où est le point de vue d'un cinéaste là dedans ? Pourquoi rester si longtemps dans une chambre d'hotel et se regarder filmer une conversation insignifiante. En résumé, je trouve que Godard a détruit le beau potentiel offert par "Alphaville", terrible gachis cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 février 2012
    Ce qu'il y a de bien dans Alphaville c'est ce mélange entre science fiction, film d'espionnage et le polar classique. Un récit dystopique ultra bien maîtrisé qui n'est pas sans rappeler les classiques comme "1987", "Un bonheur insoutenable" et "Le Meilleur des mondes". Que du bons quoi ! C'est quand même dommage d'avoir bidouiller la voie d'Alpha 60 à ce point, on a l'impression que le gars parle en éructant où en parlant à l'aide d'un electrolarynx, au choix. Honnêtement, c'est déroutant, ça m'a perturbé tout le film, déjà on comprend rien et de plus ça vous fait saigner les oreilles. Mais bon tant pis fallait faire avec ! Niveau interprétation, c'est du caviar avec Eddie Constantine dans le rôle du fameux Lemmy Caution et l'envoutante Anna Karina pour jouer la fille du Big Boss. Alphavile dépeint un monde contre-utopique, où la logique et la science règnent en seuls maîtres et régissent la vie de tous. L'univers est vraiment impeccable, les décors également mais l'intrigue traîne quelque peu à s'installer, même si le mystère est omniprésent. La sauce prend à peine que la fin pointe déjà le bout de son nez, c'est dommage, on regrette juste de ne pas avoir eu un peu plus à becter !
    totoro35
    totoro35

    86 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2010
    En pleine possession de ses moyens, Jean-Luc Godard signe un film vraiment particulier (surtout pour l'époque), melangeant film noir et anticipation dans un noir et blanc absolument sublime et multipliant les expérimentations (parfois gratuites avouons-le). L'ensemble n'est pas exempt de longueurs et de tics agaçants inhérents à la Nouvelle Vague mais possède un charme fou.
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