C'est du Woody Allen a 100%. film très autobiographique. Il y a toujours cet humour qui me fait bien rire. Woody Allen partage son film avec le spectateur. Il s'adresse directement a lui. Il y a plein de choses original dans la mise en scène comme par exemple, pour les flashs back, où l'on voit Woody jeune et vieux. J'aime beaucoup son œuvre. Les dialogues sont très bien construit. On en redemande.
Premier film ouvertement sérieux de Woody Allen, Annie Hall s'avère être une consécration pour le cinéaste juif, alors âgé de 42 ans ( le film date de 1977 ). C'est avec cet excellent film qu'il commence réellement à jouer de son image de quadragénaire névrosé, séducteur et sympathique. C'est également un film qu'il faut voir car il est l'un des meilleurs quant au partenariat Diane Keaton / Woody Allen ( l'actrice avait déjà joué auparavant dans Love and Death, et jouera deux ans plus tard dans Manhattan ). Les seconds rôles tels que Shelley Duvall et Christopher Walken sont remarquables et le directeur de la photographie Gordon Willis n'a rien à envier d'un Vilmos Zgismond ou d'un Harris Savides. Probablement l'un des meilleurs films de Woody Allen, ou du moins l'un des plus complexes quant aux relations qu'entretiennent les hommes avec les femmes. Première comédie sophistiqué du réalisateur New Yorkais, qui fait parfois figure de récit autobiographique ( on y parle de l'enfance de Alvin Singer, le personnage joué par Woody Allen qui le représente en quelque sorte ). Un grand cru des années 1970.
Du Woody Allen dans toute sa splendeur! Les personnages intellectuels ont toujours été ceux qui m'intéressaient le plus et Woody excelle dans ce registre. L'humour est aussi subtile qu'inventif et le personnage très singulier sans manquer de réalisme. Les dialogues sont toujours prépondérants, on pourrait presque dire que c'est un film qui s'écoute. La notion de couple présentée est très intéressante à entendre et à mesurer.
Diane Keaton! Mais quel rôle! Quelle actrice! et le jeu de Woody Allen, ses répliques, son cynisme, l'absurde et l'ironie que seul Woody Allen peut incarner comme ca~ ce film est un de mes préférés avec Manhattan, Match Point, ou encore You'll meet a tall dark stranger.
Un petit chef d'oeuvre. J'adore Woody Allen. Au début de sa carrière de réalisateur , il réalise des films très marrants. Maintenant , il réalise des films plus sombres comme Match Point, le rêve de Cassandre, et prochainement L'homme irrationnel.
Ce n'est pas mon préféré des Woody Allen mais c'est quand meme un tres bon film avec un humour subtil exceptionnel. Woody est vraiment le roi du dialogue et le roi de New York.
Annie Hall est un film qui se démarque des autres romances en générale niaises et à l'eau de rose. Il y a une bonne dose d'humour, et ce couple est spécial ; sont-ils amis ou amant ?
Pas le meilleur de Woody Allen selon moi. Certes la narration est originale (scene de l'école), certes les dialogues sont savoureux mais... a force de trop en faire, l'effet est inverse et provoque l'ennui. La VF est horrible (VO obligatoire).
Des personnages insupportables (celui de Woody Allen en tête de liste), à part quelques jolies scènes bien pensées j'ai trouvé l'histoire incroyablement ennuyeuse. Totalement passé à coté de ce film qu'on m'a (j'ai l'impression) survendu :/ .
Si l'on est sensible au style rhétorique de Woody Allen on se plaira à ces réflexions pseudo philosophiques mais non dénuées de lucidité ou de cynisme sur les relations humaines, avec quelques punchlines d'un savoureux humour noir. Tandis que le héros incarne son type juif new-yorkais habituel, Diane Keaton illumine le film de sa timide candeur mais malgré la crédibilité de ce duo faussement inassorti l'émotion reste muette. Un délire personnel doté de quelques amusantes trouvailles.
En 1977, Woody Allen, jusque là considéré comme un amuseur un peu loufoque, franchissait avec "Annie Hall" un nouveau cap, et atteignait, sans pour autant nous faire moins rire qu'auparavant ("Bananas", "Guerre et Amour"...), une émotion et une vérité nouvelles : "Annie Hall" marquait le véritable début de la carrière "d'auteur" (au sens "français" du terme) d'Allen, et aussi d'une longue et profonde histoire d'amour entre lui et le public... parisien. Il y aurait, un peu plus tard, d'autres tentatives - souvent moins réussies d'ailleurs - de changer de registre (Bergmanien avec "Interiors", etc.), mais "Annie Hall" resterait une des pierres de touche de la filmo de ce cinéaste stakhanoviste. Ce qui nous intéresse aujourd'hui, c'est l'impact que le film continue d'avoir sur nous : est-ce le charme de la craquante Diane Keaton (Mon dieu, quels vêtements !), la virulence des dialogues et des vannes aussi subtiles qu'explosives, l'honnêteté totale de la démarche amoureuse du couple qui immortalisait ici - sans voyeurisme - son histoire, comme une histoire singulière (les personnages névrosés sont évidemment "typiques") mais également totalement universelle ? Un peu de tout cela , sans doute, avec en plus, une sorte de magic touch (qu'on retrouvera d'ailleurs dans la plupart des - nombreux - chefs d'oeuvre à venir de Woody) du réalisateur qui sait être léger au plus profond des scènes dramatiques, et complexe même lorsqu'il nous décrit des moments fantaisistes. Oui, "Annie Hall" est quelque part encore plus fort, plus saisissant aujourd'hui, sans doute parce que nulle véritable relève n'est apparue dans ce genre pourtant très moderne de l'introspection amoureuse.
Très original dans la façon de raconter l'histoire dans le scénario. Woody Allen en acteur parle au spectateur comme s'il parlait à sa conscience. Technique excellente de narration mais l'intrigue aurait dû être mieux choisie.