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Trelkovsky
57 abonnés
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3,0
Publiée le 19 juillet 2010
Un film pour le moins surprenant. D'un côté, on a des acteurs exceptionnels (en particulier Woody Allen), et une réalisation qui dispose de plein de bonnes trouvailles. Mais, d'un autre côté, un film haché en plusieurs scènes qui ne se suivent pas, qui, si c'est le fruit d'un montage original, c'est aussi très fatiguant. Un film qui laisse donc perplexe, malgré d'indéniables qualités.
Gratifié à juste titre de 4 Oscars dont celui de meilleur film en 1977, "Annie Hall" est une comédie douce-amère brillante sur laquelle plane l'ombre de Freud et de la psychanalyse, utilisée ici pour nourrir au mieux les réflexions personnelles du metteur en scène. Comme à l'accoutumée, Allen situe sa narration à New York, métropole de tous les possibles, où les situations les plus incongrues, les plus grotesques côtoient l'intime et la beauté fugace d'un instant en otarcie totale du monde et dont le fil conducteur pourrait être la grâce fébrile d'Annie Hall (interprétée à la perfection par l'épatante Diane Keaton).
On peut voir à travers la vampirisation progressive de la jeune femme par la côte Ouest des Etats-Unis, miroir aux alouettes aveuglant, vivier délétère de la superficialité, de la drogue et autres vices qui portera le coup décisif à la relation des deux amants, une critique sévère du cinéma hollywoodien et de son regrettable formatage des mentalités. Los Angeles se pose en effet comme l'antithèse exacte de New York, milieu cultivé et stimulant, amoureusement dépeint par Allen dans toute sa splendeur comme dans ses travers attendrissants. Le portrait de cette cité immense qui constitue un personnage à part entière dans la filmographie de Woody Allen trouvera un écho (et hommage) vibrant deux ans plus tard dans "Manhattan".
Et Allen devint Woody, ou inversement! Aprés avoir réalisé quelques bijoux burlesques un peu fourre-tout, dans une tradition trés Marx Brothers, Woody decida de passer aux choses sérieuses, ou plus exactement de prendre trés au sérieux ses propres pulsions humoristiques. Et "Annie Hall" sera sa première grande réussite, et encore aujourd'hui sa plus grande avec "Manhattan" (tourné peu de temps aprés, l'intimiste et trés sombre "Interiors" les séparant) et "Hannah et ses Soeurs". A noter que ce film s'insère parfaitement bien dans une certaine histoire du cinéma américain, celui des années 70, celui de réalisateurs tels que Hal Ashby, Peter Bogdanovich, Bob Rafelson ou Paul Mazursky.
"Annie Hall" est le film de référence de Woody Allen, celui que beaucoup considèrent comme l'un de ses plus grands chef-d'oeuvre, ainsi que l'un des plus grands films de tous les temps (au moins pour l'AFI). Personnellement fan du travail, des réalisations et surtout de l'humour impressionnant du réalisateur New-Yorkais, il me tardait de voir cette comédie dramatique. C'est maintenant fait et je dois dire que je suis légèrement déçu car je m'attendais à quelque chose de mieux, non pas que l'humour Allenien en soit pas au rendez-vous, bien au contraire, mais sur l'histoire en elle même qui manque de jus, de tonus. Ce film comporte pas mal de longueurs malgré un scénario plutôt élaboré et réussi. Certaines scènes entrent sans aucun doute dans l'histoire du cinéma Américain tant elles sont exceptionnelles, ainsi on pourra apprécier les nombreux monologues et dialogues plus hilarants les uns que les autres entre deux comédiens bourrés de talents en la personne de Woody Allen évidemment et son épouse de l'époque Diane Keaton. Hé oui, pour ceux qui en doutaient, Allen n'est pas seulement un réalisateur de génie, il est également un excellent comédien et sans doute l'un des plus grands artiste (et cinéaste en tout cas) que l'Amérique n'a jamais connu.
Dans ce film majeur dans la carrière de Woody Allen – pour lequel il remporta quatre Oscars en 1978 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario, meilleur actrice pour Diane Keaton) – le cinéaste new-yorkais déroule tous les aspects de ses obsessions, s'éloignant du comique pur de ses premiers long-métrages. Il y développe ainsi son goût pour les questionnements existentiels, son angoisse du temps qui passe, et surtout ses contrariétés liées à ses aventures amoureuses personnelles, se créant un double très loquace et d'une drôlerie infinie. Chaque séquence est délicieuse, souvent à hurler de rire, et rend un bel hommage à sa ville de New-York. Un bonheur de tous les instants.
Bof, je n'ai pas vraiment été séduit par ce film. Je ne dois pas être un grand fan de Woody Allen. Les deux acteurs principaux jouent bien (leur alchimie est palpable), mais les personnages qu'ils interprètent m'agaçaient beaucoup (notamment celui de Woody Allen, qui joue son éternel rôle de névrosé). J'ai trouvé qu'ils ne se passaient pas grand chose et d'une manière générale la relation entre Alvy et Annie ne m'a pas passionné du fait des personnages qui me déplaisaient. L'humour à la Woody Allen ne m'a pas vraiment convaincu. Après, au-delà de ces défauts, le film en soi n'est pas mal fait. Mais fondamentalement, je n'ai pas accroché.
Contrairement aux films précédents de W.A., Annie Hall prend ses racines dans le monde contemporain (le New York des années 70) et affiche une ambiance plus mélancolique. Si le film peut être considéré comme une « comédie dramatique » c’est que l’histoire n’a en elle-même rien de drôle : elle raconte la rupture entre Alvy Singer (un auteur comique new-yorkais issu d’un milieu populaire) et Annie Hall (une provinciale élevée par une famille BCBG). Comme pour la majorité de ses films, le scénario d’Annie est une autobiographie a peine voilée du cinéaste : il a partagé la vie de Diane Keaton pendant plusieurs années et le vrai nom de cette dernière n’est autre que Diane Hall (« Annie » était en fait son surnom d’enfance). Mais il ne faut pas s’y tromper, Annie Hall est un film à l’humour irrésistible dans lequel les moments de bravoure s’enchainent à un rythme fou (la scène hilarante dans la file d’attente du cinéma ou encore celle dans laquelle Alvy éternue dans un bol de cocaïne). Le réalisateur semble rire de lui-même à travers ce personnage devenu familier de névrosé intello et maladroit. Il en profite aussi pour régler ses comptes avec l’industrie du cinéma et de la télévision : A Los Angeles, les gens ne sortent pas les ordures, elles passent à la télé…dit Alvy alors qu’il est contraint de se rendre à Hollywood pour remettre un Oscar (Qu’est ce qu’ils ont à toujours donné des oscars : Meilleur Dictateur Fasciste, Adolf Hitler). La situation s’avère des plus ironique lorsque le film remporte pas moins de 4 statuettes en 1978 (meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario et meilleure actrice pour Diane Keaton) devançant ainsi les stars du Box Office d’alors (Star Wars notamment). En alliant l’esprit irrévérencieux des ses premiers films et une sensibilité subtilement distillée, Woody Allen entre, avec ce film, dans le panthéon du cinéma.
On peut faire maintes et maintes citations concernant Annie Hall tant le texte est merveilleux mais si il ne fallait en retenir qu'une seule se serait évidemment sa conclusion :
" Un homme va chez le psychiatre et dit : " Docteur, mon frère est fou. Il se prend pour une poule. " Le docteur répond : " Pourquoi ne le faites-vous pas enfermer ?" L'homme : "J'y ai pensé, mais j'ai besoin des œufs ! " C'est à peu près ce que je pense des relations humaines. Totalement irrationnelles, folles et absurdes, mais on fait avec parce que la plupart de nous ont besoin des œufs. "
J'aime ce long métrage de A à Z, plus je le revois et plus j'y adhère ... Le romantisme et le comique de ce film forme une déclaration d'amour saccadé et construise l'une des œuvres les plus fascinantes du cinéma ! Les références pleuvent, la passion est transmise de façon jouissive et inventive. Magnifique !
Quand Woody Allen est au sommet de sa forme , ça donne "Annie Hall" , qu'on pourrait qualifier de chef d'oeuvre , ni plus ni moins ! Un scénario et surtout des dialogues d'exceptions , une histoire hilarante mais en même temps tellement intelligente . Woody Allen crée des situations plus droles les unes que les autres , parvient à trouver des procédés de mise en scène innovants , et surtout réalise une performance d'acteur exceptionelle ! On a envie de rire à chacune de ses phrases ! Pour lui donner la réplique sa muse Diane Keaton fait preuve de beaucoup de charme et de talent de comédie insoupçonné ! Annie Hall , film culte à voir en boucle !
Cinq ans avant, il se révélait dans toute sa grandeur avec Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe... sans jamais oser le demander. Deux ans plus tard, Manhattan fera de lui une légende du cinéma. Nous sommes en 1977 et Woody Allen est au faîte de son talent. Annie Hall en est le reflet : le cinéaste foufou le reste mais semble avoir mûri et nourrit un discours plus amer et plus sombre sur les relations amoureuses. Toujours très drôle, le film s'affirme comme plus grinçant et s'inscrit dans cette progression qui s'achève en apothéose avec Manhattan. On ne peut à mon sens envisager toute la splendeur d'Annie Hall qu'en le plaçant en regard de son pendant, Manhattan (même si celui-ci lui est postérieur). La comparaison permet aussi de se rendre compte que le premier est légèrement inférieur au second : avec la couleur, c'est un peu d'émotion en moins qui transparait et le New York dépeint en 1977 n'a pas la poésie de celui de 1979. Pour autant, Annie Hall n'est pas une pièce maîtresse de l'oeuvre du cinéaste pour rien : car ce film est sans doute le plus complexe, le plus tortueux sur la question de l'amour naissant (là où dans Manhattan la réflexion porte plus sur ce qui se passe dans une relation établie). La figure de ce gentil juif névrotique (Alvy Singer dans ce film) prend tout son sens emblématique et autobiographique. Caustique et noire à la fois, cette oeuvre est encore aujourd'hui une référence du cinéma trente ans après sa sortie, faisant entrer son géniteur au panthéon des grands (très grands) réalisateurs. Et c'est amplement mérité.
Même si j'ai été un peu décu par ce film, il reste quand même excellent. Woody Allen se révèle extrêmement inventif et intelligent, et ses personnages sont profondément humains et touchants. Quelques scènes sont même vraiment irrésistibles et il est vrai qu'il est vraiment difficile de rester insensible à la qualité de l'ensemble, vraiment formidable. Un film important.
Une histoire tendre et sincère avec un Woody Allen émouvant et une galerie de personnages aussi drôles que tendres. L'un des meilleurs films de Woody Allen.
Comment ne pas découvrir Woody Allen sans Annie Hall ? En effet, je n'ai pas pu m'en passer, et je ne regrette pas. Woody Allen est encore une fois énorme, on aime le voir derrière la caméra, mais devant aussi, qu'il est tordant. Dans un rôle qui lui colle évidemment à la perfection du garçon timide qui ne sait pas comment y faire pour garder la femme de sa vie, il est irrésistible, et c'est chaque fois un réel plaisir de voir Woody sombrer dans l'humour noir et l'auto-dérision. Qui de mieux placée que Diane Keaton pour l'accompagner ? On n'en doutait pas, le duo se connait parfaitement et fait la paire, une complicité qui fait de cette comédie romantique un très bon film du genre, à recommander à quiconque souhaite passer un moment face à un Woody Allen hyperactif.
Son meilleur film à mes yeux! Tellement drôle, et Diane Keaton whaou! Une très belle histoire d'amour pour laquelle Woody Allen se base sur son propre divorce. A voir absolument!