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    Chat noir, chat blanc
    Note moyenne
    3,9
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    167 critiques spectateurs

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    Outburst
    Outburst

    111 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 février 2011
    Quelques moments assez drôles, de bons acteurs mais le tout reste bien trop long. A film sympathique à voir une fois pour enrichir sa culture ciné.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 146 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2010
    Une comédie enjouée, aussi sublimement interprétée qu'elle est réalisée. Aussi drôle qu'incisif, ce film vaudra surtout pour ses personnages, tous plus hauts en couleur les uns que les autres. Un régal.
    shmifmuf
    shmifmuf

    156 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2012
    Kusturica nous offre avec "Chat noir, chat blanc" une comédie déjantée à l'ambiance tzigane avec des personnages aux physiques improbables.
    C'est un Barnum joyeux et foutraque avec un vrai Happy End ce qui reste rare chez le serbe.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 février 2014
    L’œuvre la plus tourbillonnante, burlesque et déjantée du talentueux Emir Kusturica : on en sort groggy, la tête dans les étoiles, le sourire aux lèvres... Rarement la poésie et le rythme n'auront trouvé meilleur ambassadeur. Tout simplement excellent !
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 087 abonnés 4 214 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mai 2016
    J’aime beaucoup Kusturica, et Arizona Dream fait partie de mes films préférés, mais Chat noir, chat blanc est quand même moins enthousiasmant.
    Ok il y a les bons côtés du cinéma du réalisateur. De la fantaisie, de l’humanité, quelques moments bien rigolos, une ambiance singulière, le tout porté par une mise en scène flamboyante qui reste un des meilleurs côtés du film. Ici l’ambiance singulière est créé bien sûr à partir des décors, parfois surprenants, qui donnent un côté réel et pourtant onirique au film, et à la photographie à la belle lumière naturelle, qui manque peut-être un peu cependant de subjectivité. Elle est là, mais on ne la sent pas assez travaillée.
    En fait on retrouve le capital sympathie des films du réalisateur, avec ce côté gouailleur, comico-tragique, qui donne toute sa singularité au cinéma du metteur en scène.
    Mais en dépit de ses qualités, Chat noir, chat blanc est loin d’être parfait. D’abord par une bande son beaucoup trop envahissante. Certes appréciable, elle est quasi-omniprésente, finissant par agacer, surtout lorsqu’elle couvre les dialogues ! Trop répétitive, débordante, Kusturica est ici tombé dans le piège. Une belle bande son c’est un atout, mais il faut vraiment la maitriser sinon ça peut devenir très gênant.
    De la même manière le film se veut ébouriffant, et s’il l’est, c’est contre la fluidité de la narration et surtout un minimum de rigueur. Ultra-bavard, apportant un truc nouveau toute les 5 secondes, le film est épuisant et brouillon à suivre. C’est un véritable inventaire à la Prévert, et pourtant l’histoire en soi n’est pas si compliquée ni si recherchée que cela, mais alors Kusturica bourre son film de tout et n’importe quoi, et ça devient assez vite, sur plus de 2 heures, pas très digeste non plus.
    Côté acteur c’est un peu pareil. De bons acteurs, bien dans leurs rôles avec parfois des têtes marquantes, mais une foule de personnages, dont certains passent et se font oublier, puis reviennent, dans une forme de mic-mac vite inextricable. Une dimension pléthorique de laquelle on s’extirpe difficilement. C’est dommage, et c’est là où une histoire mieux tenue aurait été très appréciable.
    Clairement Chat noir, chat blanc peut se résumer ainsi : brouillon à force de générosité. On sent que ce n’est pas un mauvais film, qu’il y a de bonnes choses, que c’est frais, mais alors Kusturica en fait quand même beaucoup trop. 3.
    Vincent Lignereux D
    Vincent Lignereux D

    25 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 juillet 2022
    Pour faire court ; je me souviens que j'étais totalement fan quand ce film est sorti, j'avais 28 ans. J'ai voulu le regarder tout à l'heure, et moralité, on change en vieillissant. J'étais fan mais ça c'était avant... C'est affligeant de débilité, mal joué, gratuitement provoquant et se veut "décalé" alors qu'en réalité c'est tellement réfléchi. Tout est faux. Bref, tout ce que j'ai aimé, et déteste aujourd'hui.
    Christoblog
    Christoblog

    741 abonnés 1 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2020
    Chat noir, chat blanc commence sur un tempo assez lent, qui fait penser à une sorte de western spaghetti des Balkans. Kusturica prend le temps de présenter chacun des personnages à travers de longues scènes d'exposition assez surprenantes, dans lesquelles la démesure du film commence déjà à impressionner. La découverte de l'incroyable personnage de Grga est une scène dans laquelle la fantaisie débridée du film est parfaitement canalisée.

    Petit à petit, le film monte en puissance et culmine longuement dans toute sa deuxième partie, morceau d'anthologie en terme de rythme et de mise en scène. La suite des mariages, les grands-pères dans le grenier, la formation des couples, la musique omniprésente : tout s'allie pour donner au spectateur un tournis vertigineux, source de plaisir constant.

    Il y a dans Chat noir, chat blanc une atmosphère quasi shakespearienne : les jeunes amoureux triomphent grâce à leur astuce des cruels méchants, et les ridiculisent au passage. Comme dans les comédies du grand William, Kusturica n'hésite pas devant les péripéties grivoises et scatologiques, les insultes fusent, la mort devient risible et les quiproquos sentimentaux.

    De toute cette folie subtilement orchestrée émergent une émotion pure et légère (les amoureux dans le champ de tournesols) et une puissance de vie qui fait ressusciter les morts et danser les mourants (magnifique scène du vieillard que l'orchestre vient chercher à l'hôpital).

    Un film magique, dont le souffle puissant marque durablement.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2020
    Soyons franc, quand ça commence on ne sait pas trop dans quoi on s'embarque et cette affaire de spoiler: vol de train
    n'accroche que moyennement,, mais à partir du moment où le film parle spoiler: de mariage arrangé
    , on est pris dans un tourbillon de délire et d'inventivité et on se prend d'empathie pour ces personnages, y compris le méchant qui est plus bête qu'autre chose. La bande son est magique, certaines séquences sont anthologiques comme la chanteuse spoiler: qui enfonce des clous avec son fessier, ou Coccinelle qui s'évade d'abord en boite-cadeaux, puis en morceau de tronc d'arbre. Ou encore la sortie en fanfare (au sens propre) du grand père de l'hôpital
    . La direction d'acteur est quasiment sans faute dominé par l'acteur jouant Dadan, un méchant assez incroyable dans son genre, la réalisation est rythmée, finalement tout va bien. Et si je n'ai pas compris pourquoi spoiler: le cochon mangeait la voiture
    , ce n'est pas bien grave !
    7eme critique
    7eme critique

    460 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2018
    "Chat noir, chat blanc" ou l'aventure familiale fraîchement farfelue. Il y a de bonnes idées (laissant quelques scènes mémorables derrière elles) dans cette réalisation dotée d'une patte des plus agréables. La musique apportera également beaucoup de charme à cette comédie originale sans cesse mise en valeur par ce brin de folie propre à Emir Kusturica. "Chat noir, chat blanc" sera fabuleusement déjanté, mais surtout diablement efficace.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2021
    Après 2 palmes d’Or à Cannes pour « Papa est en voyage d’affaires » en 1985 et « Le temps des gitans » en 1988, Emir Kusturica a sorti en 1998 « Chat noir, chat blanc » … qui fait bien grise mine ! On repart chez les gitans sur les rives du Danube avec en hors d’œuvre des histoires de trafic et de magouilles avec les russes et un douanier bulgare, puis en plat principal un mariage. Un grand-père souhaite que son petit fils se marie … tiens, tiens c’est le thème du futur « Promets-moi » (2007), et un caïd que sa dernière sœur alias « Coccinelle » se marie … mais bien sûr rien ne se fera comme prévu. Des aventures loufoques, menées tambours battants avec des scènes assez lourdes (l’énumération du prix des cadeaux de mariage, les pains de glace, les latrines trafiquées …) et bien sûr des fanfares, moult tirs de mitraillettes et des animaux avec même un cochon qui mange la carrosserie d’une voiture, et des flopées d’oies !
    Ce film qui a reçu le Lion d'Argent pour sa réalisation à la Mostra de Venise, m’a paru très long (2 h 10) pour pas grand-chose, et finalement très ennuyeux !
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2015
    On m'avait tellement vanté ce film..... Mais je n'ai pas aimé du tout....Que de dialogues qui mènent nulle part..... Le style Kustirica est vraiment spécial .... Moi j'accroche pas.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2021
    Matko le gitan, qui vit au bord du Danube de petits trafics avec les Russes, a besoin d'argent pour réaliser un coup important.

    C’est une réalisation du Serbe (ex-Yougoslavie) Emir Kusturica qui avait deux Palmes d’or en 1985 avec Papa est en voyage d'affaires et 1995 pour Underground. Il a écrit le scénario avec Gordan Mihic. Ce film a été récompensé à la Mostra de Venise 1998 en remportant le Lion d'argent pour le meilleur réalisateur.

    Le Festival du Vidéo Club de CinéPop touche presque à sa fin et il fallait bien passer par les pays de l’est avant de conclure. Ce fu une belle découverte que ce Chat Noir, Chat Blanc.

    Je dois avouer que cela commençait difficilement. Pendant un bon moment je n’ai pas réussi à comprendre le réellement le ton du film. Je ne savais pas si ça se voulait totalement pittoresque et gentil, ou alors si c’était une représentation stupide et méchante de la communauté Tsigane. Finalement, avec la continuité, il s’avère que c’est la première option, et heureusement.

    Il y a un moment charnière vers le tier du film qui va tout changer. C’est à partir de ce moment-là que mon esprit s'est ouvert et que j’ai pu bien me mettre dedans. La musique va retenir. Celle-ci est importante car par la suite, elle va revenir souvent. Joué par Emir Kusturica et de son groupe, le No Smoking Orchestra, cette fanfare va apporter l’élément décisif. En effet, tout le charme vient de l’entrain qu’ils donnent.

    L’histoire et ses péripéties atypique se lancent. J’ai commencé à me prendre au jeu et bien rigoler. Il se passe des choses pas croyables, et il y a toujours le petit rebondissement pour apporter sa dose de joie. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit ce grain de folie.

    De plus, les personnages sont assez attachants, et on va prendre plaisir à les suivre. Ida et Zare sont tout mignon ensemble, et leur interprête respectif Branka Katic et Florijan Ajdini font bonne impression. Celui laissant la plus forte impression restant Matko et sa capacité à se mettre dans le pétraint. Je salue d'ailleurs l'acteur Bajram Severdzan.

    En revanche, outre le fait que j’ai mis du temps à rentrer dedans, j’ai trouvé le film un peu long. Les 2h10 vont avoir leur lot de passages superflus.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    160 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 septembre 2010
    Un des meilleurs réalisateurs contemporains, sans doute le meilleur de sa génération, Kusturica en génie s'amuse et fait vivre ses films dans des délires visuels quasi Felliniens où les personnages n'ont aucune emprise sur leur environnement ou leur sort mais s'évertuent à vivre à mille à l'heure chaque minute telle une offrande du destin. L'humour est toujours là mais comme souvent dans le style Kusturica (comme Fellini par ailleurs), toutes les émotions sont passées au crible: de la joie à la tristesse, de la vie à la mort, du mariage au divorce, de l'amitié à la haine... tout n'est que danse éternelle lancée aux allures folles des rythmes tsiganes de Goran Bregovic. Une grande valse jamais inerte qui semble être en 2 heures le film de toute une vie humaine. Un grand moment de bonheur, d'humour et de cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 décembre 2013
    Kusturica créé un univers assez déjanté avec des couleurs chaudes et tout un décor tropical. On est dans le burlesque, les musiques tziganes, certains couples de personnages se contrastent par leur philosophie. spoiler: Avec un happy ending qui explique tout le concept du film : rire, et même lorsqu'il y a une mort, celle-ci ne choque pas, au contraire elle tourne au spectacle (le douanier pourri par la corruption, tué puis suspendu à 3 mètres du sol tenant dans sa main une mallette remplie d'argent. Notre héros principal se donne alors en spectacle jusqu'à ce qu'il réussisse à récupérer son argent.
    L'enchainement des gags est la représentation typique du burlesque. La transition entre pitié et compassion s'est faite pour ma part.
    spoiler: Quand aux "fausses morts", elles aussi ont un impact immédiat, elles relancent l’intérêt du film, on finit par faire le lien entre toutes ces folles histoires aussi incroyables les unes aux les autres. Elles évoquent également l'éternelle sagesse des vétérans ; ou encore le comique de l'immortalité.


    Kusturica n'a pas fini de nous émerveiller, rire, amour et spectacle garanti !
    bsalvert
    bsalvert

    320 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    J'avoue avoir du mal avec ces films qui sont tournées avec réalisme mais bon c'est une affaire d'atmosphère dans laquelle je ne rentre pas.
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