Avis : Sept ans au Tibet - Page 6

Une rencontre culturelle rare entre un homme et un peuple, qui reste l'un des meilleurs moments de cinéma.

Certes on peut être touché par la relation entre ce gamin, écrasé par une charge trop lourde pour son âge et des traditions anachroniques, et cet intrus autrichien en rédemption. Les deux solitudes se rencontrent et créent une évolution relativement captivante.
Mais, en regardant plus le fond et la forme, comment ne pas percevoir la quantité de défauts et d'incohérences??
Pourquoi faire parler les Autrichiens en anglais, surtout de la part d'un réalisateur français!!?? Pourquoi tout ce passage sur l'escalade, comme quelqu'un l'a déjà remarqué, qui se détache trop du reste du film?
Et surtout, comment être assez naïf pour ne pas voir toute la projection bobo occidentale sur le bouddhisme et le Tibet, au prix de partis pris historiques à la limite du scandaleux. Le Tibet, féodal, arriéré et empli de serfs, voir d'esclaves, présenté comme terre modèle de paix et de sérénité... c'est une vraie escroquerie intellectuelle qui passe auprès du public en exagérant à l'extrême (un million de victimes indiqué à la fin du film, sans aucune source!) la répression chinoise.
Bref un film aussi sympathique que naïf.

"Sept ans au tibet" raconte le destin exceptionnel d'un alpiniste autrichien. Son parcours vers l'Himalaya est semé d'obstacles qui le pousse à la réflexion. Brad Pitt incarne vraiment bien ce personnage fort de caractère et haut en couleur. Dévoilant l'aspect unique de la vie des tibétains, le film est touchant et très humaniste. Seulement de graves longueurs viennent gâcher un peu le tout, mais l'enrichissement culturel de ce long-métrage reste considérable.

En 1988, Jean-Jacques Annaud réalise L'Ours véritable succès Français et dont il à eu le meilleur César l'année suivante en tant que réalisateur. Presque 10 ans plus tard, il réalise une nouvelle œuvre : Sept ans au Tibet.
Dans cette œuvre Annaud nous emmène dans un voyage spirituel et secret avec ce jeune alpiniste Autrichien (Brad Pitt) partant en expédition en Himalaya et se retrouvant prisonnier de guerre, après de multiples tentatives d’évasions, il parvient enfin à s'évader et à rejoindre la civilisation Tibétaine : commence alors pour lui une nouvelle aventure sereine.

Cette épopée mêlant drame, romance et documentaire est tout aussi reposante et riche en découverte (se rapprochant et ayant des similarités avec l’œuvre Danse avec les loups de Kevin Costner) pour les personnages comme pour le spectateur donnant un véritable ode de paix.

Annaud captive et fascine dans cette œuvre dans les décors et paysages grandioses filmés avec justesse forment de rares images. De très belles scènes qui en avançant deviennent de plus en plus intimistes et spirituels spoiler: (celle de cette homme confronté par la solitude qui devient très proche avec ce jeune maître du Bouddhisme)
avec une mise en scène habile
Concernant les acteurs et c'est la aussi le point fort le personnage de Heinrich incarné par Brad Pitt jouant le rôle de cette alpiniste un peu insensé (qui dans un premier temps se heurte à cette civilisation puis s'y imprègne) apporte beaucoup dans le film, une prestation remarquable qui n'est pas sans émouvoir tout comme les acteurs secondaires David Thewlis et Lhakpa Tsamchoe attachants

Tout en subjuguant le spectateur il n'oublie pas de faire référence historiquement sur la Seconde guerre mondiale et à l'invasion violente de la Chine communiste au Tibet, une guerre d'indépendance pour le Tibet qui reste encore d'actualité aujourd'hui.

Une histoire qui n'a rien d’exceptionnelle car elle montre quelques maigreurs et un manque de consistance mais une nouvelle fois Annaud ne déçois pas, cesse d'impressionner et porter le spectateur par les paysages filmés d'une raretés et le contact d'un homme (Brad Pitt) avec une autre civilisation. Humaniste, lyrique et réussi

"Belle fresque historique et spirituel d'un Tibet de carte postal"

Une star (Brad Pitt) et un sujet à la mode (le bouddhisme) ne suffisent pas pour faire un bon film.
Ce film n'est qu'une belle carte postale .
Un film artificiel où tout sonne faux.

Un film magnifique, d'une grande sensibilité. On suit la fascinante évolution du personnage principal grâce à une agréable narration, de beaux décors et costumes, et le charisme intemporel de Brad Pitt. Une oeuvre à voir pour un dépaysement immédiat et un enrichissement certain.

'Sept Ans au Tibet', film d'aventure historique franco-américano-britannique, réalisé par Jean-Jacques Annaud en 1997.
Un scénario librement inspiré du livre "Sept Ans d'aventures au Tibet", récit autobiographique de l'alpiniste autrichien Heinrich Harrer qui trouva refuge au Tibet, de 1944 à 1951.
Un film magnifiquement réalisé, comme toujours avec Jean-Jacques Annaud, valeur sûr du cinéma depuis 'La Guerre du feu' (1981), "Le Nom de la rose" (1986), "L'Ours" (1988), " Stalingrad" (2001) jusqu'à "Notre Dame brûle" dernièrement en 2022.
Magnifiques paysages, magnifique lumière, photo, décors, costumes… Une belle reconstitution.
De l'aventure, du voyage, de l'action. Histoire, guerre, un film généreux dans son contenu, ses moyens et sa longueur; avec Brad Pitt. Un beau et grand film. Un grand spectacle. Un grand classique.

Portait d'homme étonnant...étonnement aidé par le charisme de Brad Pitt .Jean Jacques Annaud nous prend par la main et nous fait découvrir le destin hors du commun de cet alpiniste nazi au départ et humain à la fin . Pour Jean Jacques Annaud c'est un de ses plus réussi et le plus beau film.C'est aussi le plus beau et le plus complexe rôle que Brad Pitt a interprété. C'est très bien joué, vraiment !
Les paysages sont à couper le souffle , c'est magnifique .
La relation que Brad Pitt a avec le dalaï lama est tes bien construite et différente de tout ce qu on peut voir . Brad Pitt avait déjà avant d'être père une attirance pour l'enfance, il remet très bien dans son personnage .On peut voir combien il est charme par l'enfant qu'était le dalaï lama.
C'est dans cette petite cité de Lhassa isolée au sommet des montagnes qu'il va s'ouvrir aux autres et à lui meme par la même occasion . Cette retraite spirituelle au Tibet provoque une introspection dont il sort grandi. Ce voyage qui s'est avéré très long et où il était d'abord parti cherche la gloire . C'est lui qu'il a trouvé dans ses montagnes et c'est peut être ca qu'il avait toujours cherché ...

Un film magnifique : paysage grandiose, histoire édifiante et moralisatrice.
Un pure chef d'oeuvre conconcté par annaud et emmené par un Brad Pitt qui vie le rôle à 200%.
La relation entre cet autrichien et le dalia lama ainsi que son épanouissement intellectuelle, nous scotch à notre fauteuil durant tout ce film qui passe à une vitesse extrèeme.
Une fresque de tout beauté à voir et à revoir.

Une magnifique vision du Tibet offerte par Jean Jacques Annaud qui filme avec beaucoup d'humanisme cette culture de la paix et de la sérénité confrontée à la violence du monde. A travers le regard d'un excellent Brad Pitt, le spectateur découvre cet univers siégant sur le toit du monde où au delà de toute valeur matérielle apparaît la véritable force de la vie.

JJ Annaud est vraiment très fort... Très jolie histoire mise en image de façon splendide.
L'histoire d'un SS qui rencontre le dalai-lama et devient son ami est une histoire forte et riche en points de vue et en idées. Histoire vraie traitée de façon originale avec une mise en scène toujours aussi fluide et habitée. Cependant on ne peut qu'être déçu par le choix d'un Heinrich Harrer trop lisse trop gentil trop facilement changeant. Il ne faut pas oublier qu'il est un nazi de conviction, un SS en mission. Le fait que le personnage dans le film soit si bon, si facilement malléable déçoit et fait perdre 1 étoile.

Un admirable film. Le contexte est bien décrit, les personnages sont merveilleusement interprétés et que dire du décors naturel?! Un film SPLENDIDE avec un Brad Pitt éclatant par sa jeunesse mais aussi son évolution dans le film. Un très beau film!

Une excellente surprise pour moi. Jean-Jacques Annaud réalise ici un de ses films les plus réussi. Je n'y trouve vraiment pas de défaut majeur, hormis peut être une exploitation insuffisante de certaines thématiques, mais au vu de la diversité de celles-ci, c'est assez logique. Car 7 ans au Tibet part d'un film d'alpinisme et d'aventure, il devient tour à tour un film d'évasion, un road movie, une romance, un drame social, un film de guerre... On ne s'ennuie à aucun instant, et pour ma part j'ai été totalement conquis par la beauté visuelle et réaliste des images, la BO magnifique (le claire de lune de Debussy nous tire les larmes aux yeux). Annaud réussi à nous plonger dans une époque tragique, hautement actuelle encore, à travers le parcours de personnages attachants et bien incarnés. Rien à dire pour moi, à part qu'il faut le voir !

Un grand film de Jean-Jacques Annaud. Durant la seconde guerre mondiale, Brad Pitt, autrichien orgueilleux parti à l'ascension de l'Everest, sera recueilli au Tibet avec son camarade allemand David Thewlis. Ils s'intègreront à cette vie rythmée par la religion bouddhiste, autour de sa sainteté le Dalaï Lama. Film qui fait prendre conscience du problème sino-tibétain, qui met en avant les valeurs de respect, de modestie et qui intègre la dimension pacifiste de cette religion. Un film d'ailleurs tourné en Argentine car les chinois n'ont pas autorisé les prises de vue au Tibet..

Annaud se permet trop de libertés avec la vraie histoire ; dommage car si je pouvais suivre ce film sans la connaitre, peut-être qu'il ferait partie de mes vingt préférés. On aimerait croire à l'histoire de cet homme transformé peu à peu par un voyage puis une rencontre initiatiques, à ce Dalaï Lama encore enfant mais qui prend le sort de son pays entre les mains avec un courage touchant, à cette scène bouleversante où Brad explique à ce dernier qu'il a trouvé sa raison de vivre avec son service et son amitié mais lâche quelques larmes en parlant de son fils resté en Europe. Mais ouvrez le livre Sept Ans d'Aventures au Tibet de Heinrich Harrer, contant le récit authentique, et le plaisir risque d'être un peu gâché.