Derniers Avis : Et pour quelques dollars de plus - Page 6

Et pour quelques dollars de plus est un très bon film western de Sergio Leone même si je lui préfère peut-être les deux autres volets de la trilogie du dollar (que sont Le Bon, la Brute et le Truand et Pour une Poignée de Dollars).
L'histoire est super bien écrite avec de nombreux rebondissements inattendus qui rendent l'intrigue très palpitante.
Les acteurs sont impeccables. Clint Eastwood demeure la quintessence du cow-boy mystérieux et classe. Lee van Cleef est lui aussi excellent dans son rôle de vieux loup solitaire. Gian Maria Volontè est parfait en méchant de film.
La musique d'Ennio Morricone est très bien.
Les scènes de fusillades et de duels au revolver sont toujours aussi réalistes et pleines de tensions (Sergio Leone est indéniablement le maître en la matière).
Les décors sont mémorables.
Un classique du western à voir.

Une suite à "Pour une poignée de dollars" mais qui n'en est pas une puisque Gian Maria Volonté ne devrait alors pas être là... mais on est bien content qu'il soit là à reprendre son rôle d'enfant de putain et de salopard endurci ! d'ailleurs, une partie de sa bande est revenue également avec un petit nouveau qui ne mange pas de pain, Klaus Kinski !

Ce ne sont bien entendu que tronches patibulaires et gueules d'assassins comme Sergio Leone sait si bien les filmer et les caricaturer. Le film est plus "léger" que le précédent et s'avère de façon générale plus ironique et drolatique tout en gardant son indéfectible côté pince-sans-rire.

A l'homme sans nom vient se joindre un autre chasseur de primes, un ancien de l'armée qui n'amuse pas le terrain, surtout en la personne de Lee Van Cleef et ses traits acérés d'oiseau de proie, le regard cruel comme le serpent, prêt à tuer en un instant...

Le style est comme Clint, celui du poseur et comme d'habitude, on prend beaucoup la pose chez Sergio Leone mais sur des délais qui savent rester assez raisonnables sans que l'impact n'en devienne rédhibitoire sur le rythme. Evidemment sur la musique tonitruante d'Ennio Morricone, les "duels" n'en sont que plus frappants encore et totalement "révolutionnaires" en matière de westerns.

Tant pis si le scénario s'égare un peu en chemin, du moment que nos deux super-héros du flingue peuvent revenir botter des culs avec style et élégance comme à un concours... d'élégance ? la fin retombe sur ses pieds néanmoins et se conclut sur une énième blague potache et un dernier clin d'oeil complice.

Un western à part, presque un dessin animé en fin de compte, exagéré et délirant quand on y regarde à deux fois mais toujours aussi... étonnant !

Le Western Spaghetti au somment de son art, un classique que les jeunes générations devraient voir afin de réaliser que Tarantino n'est pas le génie que certains semblent croire : il n'a rien inventé, juste tout repris et remis au goût du jour. La preuve : tout est là, regardez et jugez par vous même. Un classique intemporel.

Quand on vient de voir "Pour une poignée de dollars", il est évident que sa "suite" a permis à Sergio Leone d'exploiter de manière bien plus confortable les idées qu'il a introduites dans le 1er.
L'histoire est plus développée, les personnages aussi, on joue beaucoup plus avec les accessoires (cigares, chapeau...) et on va plus loin dans le style de cadrage. Pour un amateur de western (dont je ne fais hélas pas partie), on s'approche probablement du chef d'oeuvre. Cette fois, j'ai trouvé bien moins pénible mon rattrapage culturel.

Leone est un génie, un génie de la mise en scène. Comment peut-on mieux faire ? Je sais pas.. Ses plans, ses cadrages, son rythme, sa musique, ses gueules, tout se marie merveilleusement bien. On s'ennuie pas dans ce "deuxième opus", le scénar est béton, Clint et Van Cleef sont charismatiques au possible, Ennio compose encore génialement et les décors s'associent bien au tout. Du western comme on les adore

Ce deuxième opus de la trilogie du Dollars, où l'on retrouve l'homme sans nom s'avère particulièrement réussi. On retrouve Clint Eastwood, toujours impeccable mais cette fois ci on ajoute un deuxième larron dont le personnage est brillamment écrit et réussi, en la personne de Lee Van Cleef, un chasseur de prime. Le scénario est intéressant et bien construit. Les dialogues sont excellents et l’atmosphère du film est prenante et captivante. Les scènes de duels sont superbes, à l'image de la première vrai rencontre entre Van Cleef et Eastwood. Et on n’oubliera pas la musique de Morricone, superbe. Sans atteindre la perfection de "Le Bon, La Brute et le Truand", Et pour quelques dollars de plus s'avère excellent.

Le western spaghetti dans toute sa splendeur, on retrouve l'excellent Clint Eastwood dans ce deuxième opus de la trilogie du dollar et un festival de gueules de ciné avec entre autre Lee Van Cleef, Klaus Kinski etc ... Si le scénario n'est pas la grande attraction de ce métrage, il n'en reste pas moins suffisant pour tenir deux heures entre des cadrages superbes et une bande son excellente signée évidemment du génial Ennio Morricone. Sergio Leone nous livre un de ses meilleurs films, pas le meilleur clairement mais un très bon, nonobstant les quelques scènes tantôt longuettes tantôt un peu bêtes. Un vrai bon moment de ciné, indémodable.

Deuxième volet de la trilogie du "Dollars " réalisé avec plus de moyens que "Pour une poignée de Dollars" par le maitre Sergio Léone avec maestro !! Que dire de ce film ou chaque plans est bien cadré avec une mise en scène élégante, un scénario malin, habile qui injecte de la violence chère à la mode qu'a crée ce genre de longs métrages d'une époque du Western Spaghetti et puis, il n'y a pas qu'un chasseur de primes mais deux, le personnage incarné par Clint Eastwood qu'on ne présente plus avec un regard qui en dit long, le cigare dans le coin de la bouche et la gachette rapide qui veut capturer l'homme d'une belle rançon et puis le personnage incarné par Lee Van Cleef, moustachu avec une tronche très "Léonienne" qui fume une pipe et très bon tireur avec pistolets de luxes. En face, Gian Maria Volonte, homme sans scrupule avec une armée de hors la loi qu'il commande(dont un certain Klaus Kinski). Un chef d'oeuvre de plus de Sergio Léone, une filmographie trop courte d'un metteur en scène qui aura marqué l'histoire du cinéma. La musique d'Ennio Morricone est superbe et culte. C'est toujours un régal de voir ce genre de films d'une époque.

Ce film est un régal à chaque visionnage. Pour ma part, c'est même mon favori de la trilogie du dollar.
L' Intrigue tient en haleine autant que la tension est grande. Le tout est ponctué par une musique magnifique qui fait presque partie des personnages. Qu'elle corresponde au thème de l'étranger ou qu'elle participe à accentuer les moments de tension, notamment par ses silences servant à merveille la réal, elle est toujours vectrice d'émotion. Et d'émotion, le film en est rempli grâce à son humour noir par moment mais surtout grâce à l'écriture magistrale des personnages. J'ai vraiment été marqué par l'histoire de Lee Van Cleef et de celle de l'indien liée à travers la musique lancinante de leurs montres respectives... Rare sont les musiques (et les histoires) qui m'auront autant touché que celle-ci par ailleurs. Les décors également sont majestueux, immenses et impitoyables à l'image du far-west, de la profondeur de ses personnages et de ses histoires. En bref j'aime profondément ce film, il n'est peut être pas aussi violent que Django ni aussi populaire que le bon, la brute et le truand mais il fait vibrer en moi une certaine corde sensible que je suis heureux de réveiller à chaque visionnage.

Avec le bon,la brute et le truand et il était une fois dans l'ouest c'est le meilleur film de western de tout les temps.Un pur régal que de voir ces acteurs d'un charisme incroyable que ce soit les principaux ou les seconds rôles.Un ennio morricone au sommet de son art pour la musique et que dire de sergio leone un des plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma.Tout est parfait du début à la fin à voir et à revoir indéfiniment sans modération.Je suis fan de western depuis tout petit et franchement j'espére que ces films continuerons à ravir même les prochaines générations.Du très grand cinéma

...Et Pour quelques dollars de plus fait partie de ces films dont tout a été dit. La musique d'Ennio Morricone, les prestations de Lee Van Cleef, Clint Eastwood et Gian Maria Volonte, les passages d'anthologie, tout y est pour un grand film de l'histoire du cinéma. Si Le Bon, la Brute et le Truand était un festival d'humour, de musique et de fusillade, ce dernier film de la trilogie est plus sobre, mais tout aussi abouti, si ce n'est plus.

Deuxième film de la trilogie du dollar, Et pour quelques dollars de plus se veut bien plus ambitieux au niveau de son scénario et plus marquant notamment grâce à sa magnifique bande originale. On retrouve Clint Eastwood en chasseur de primes appelé "le manchot" (car il ne mange qu'avec sa main gauche, laissant la droite agrippée sur son pistolet) avec le même poncho que dans Pour une poignée de dollars (retourné, les impacts de balles étant visibles pendant certaines scènes), ainsi que Gian Maria Volonte en criminel nommé "l'indien", qui va se venger de celui qui l'a fait mettre en prison et s'attaquer à la banque la mieux gardée d'El Paso dans le Texas.

A eux deux s'ajoute le charismatique Lee Van Cleef (dont Hideo Kojima s'est inspiré pour le personnage de Revolver Ocelot dans Metal Gear Solid), avec ses vêtements noirs, sa moustache, ses petits yeux fins et son air sérieux non sans rappeler Jesse James. Egalement chasseur de primes, le colonel Mortimer est le premier des trois qui apparaît et qui impose son autorité en provoquant l'arrêt d'un train pour en descendre et en démontrant sa maîtrise du revolver à crosse sur un homme dont la tête est mise à prix.

Clint Eastwood gagne en charisme avec sa provocation aux cartes, son duel de tir au chapeau avec Mortimer et ses nombreuses filouteries, tout comme Gian Maria Volonte entre sa cruauté envers la famille de celui qui l'a fait mettre en prison, son regard glaçant, sa méfiance à chaque situation et surtout la petite musique sortant de la montre à gousset spoiler: qu'il a volée à une femme dont il était amoureux,
que l'on voit par deux fois dans un flash-back. Malgré quelques moments un peu mous, le scénario s'étoffe de très bonnes scènes qui s'enchaînent et les jeux de regard des personnages atteint des sommets de qualité. Le thème principal n'a pas droit à un visuel aussi travaillé que celui de Pour une poignée de dollars mais sa mélodie est marquante et revient plusieurs fois dans le film.

Le manchot et Mortimer rusent pour approcher d'indien spoiler: et lui dérober l'argent de l'intérieur, mais ce dernier comprend vite tout en se retrouvant à cours d'homme en voulant s'enfuir avec un seul coéquipier pour partager le butin.
La bande originale est d'une telle intensité que la seule musique constitue 90% de l'intérêt de nombreux passage et atteint son paroxysme lors du duel entre l'indien et l'homme qui l'a livré avec un orgue fracassant, reprise pendant le duel final entre ce dernier et Mortimer (avec un mixage différent et une mélodie plus étendue), spoiler: où l'on comprend que le colonel voulait surtout venger sa sœur, violée puis tuée par l'indien pour avoir choisi un autre homme que lui.
Un des meilleurs westerns de tous les temps !

Un bon western que je trouve un peu lent. J'en retiens l'histoire violente et les quelques bastons de grandes gueules typiques des westerns, toujours appréciées. Un bon Eastwood avec un humour propre, surtout sur le compte final.

Tout juste après « Pour une poignée de dollars » (qu'il faudra que je regarde d'ailleurs), Sergio Léone réalisait le deuxième opus de sa trilogie du dollar, qui rappelons-le, se terminera en apothéose avec cet authentique chef d'oeuvre qu'est « Le bon, la brute et la truand). D'ailleurs, deux visages bien connus de nous tous sont à l'affiche de ce deuxième opus : Clint Eastwood et Lee Van Cleef que l'on retrouvera également dans la pièce maîtresse nommée ci-dessus. Les deux acteurs (ou devrai-je dire les deux monstres), jouent la chasseurs de primes qui vont s'unir pour mettre la main sur un tueur sadique et cruel : l'indien. Les deux chasseurs s'unissent, mais les motivations ne sont pas les mêmes : celles du Manchot sont uniquement pécuniaires, alors que celles du colonel sont strictement personnelles. Le fin mot de l'histoire nous est donné à la toute fin du film. « Et pour quelques dollars de plus » n'est pas le meilleur film de Léone (les meilleurs arriveront plus tard » et pourtant, il reste un Western d'un très bon niveau. Le style du cinéaste se fait de plus en plus visible. L'amitié virile. Deux hommes qui se jaugent d'abord mais qui finissent par s'admirer l'un et l'autre. Léone y incorpore également ses premiers et fameux flash backs aidant le spectateur à replonger dans le passé de certains protagonistes. Et vient le duel final. Et quel duel. Le visage buriné de Van Cleef face au visage agressif de Gian Maria Volonté, sous les yeux de l'arbitre Eastwood, le tout, rythmé par la musique s'échappant de plusieurs montres. La provenance de la montre de l'indien nous sera également révélée en fin de film. Même si le scénario, à vue de nez est assez maigre, il propose tout de même quelques rebondissements de taille à son spectateur. Et il a surtout remarquablement interprété par trois acteurs vraiment au top et ultra-charismatiques. Même s'il n'est pas le meilleur de son « géniteur », ce film entre directement dans les catégorie des films que l'on se doit de voir à un moment ou un autre.

C’est parti, les petits sifflements qui nous rendent nostalgiques démarrent dès l’introduction, rien de tel pour se (re)plonger dans le bain d’un western spaghetti. Sergio Leone faisait partie de ces metteurs en scène qui tentaient énormément de choses, et à qui le cinéma doit énormément. Le western a vu son blason se redorer sous les traits de ce trio de choc (Leone, Eastwood, Morricone), et d'autant plus avec ce second opus de la trilogie du dollar, plus attrayant que le précédent "Pour une poignée de dollars". Davantage rythmé, disposant d'un scénario plus entraînant et une composition musicale plus aboutie, "Et pour quelques dollars de plus" ne fera pas partie des suites à la qualité inférieure. Pour une trilogie, c’est tout de même étonnant de voir les mêmes acteurs dans différents rôles au cours des épisodes : Gian Maria Volonte interprètera Ramon dans "Pour une poignée de dollars", avant de se glisser dans la peau de l’Indien dans "Et pour quelques dollars de plus". Tout comme Lee Van Cleef qui jouera Douglas Mortimer dans "Et pour quelques dollars de plus", avant d’endosser le rôle de Sentenza (dit la brute) dans "Le bon, la brute et le truand". Remarque, avec les formidables gueules que Sergio Leone a dégoté, pas besoin de chercher ailleurs.