Derniers Avis sur Romeo is Bleeding

"Fatal Attraction !"

Flic reconnu et respecté, Jack Grimaldi (Gary Oldman) est également informateur pour la mafia. Quand les fédéraux lui confient la mission de protéger Mona DeMarkov (Lena Olin), une redoutable tueuse d'origine russe, alors que la même mafia lui ordonne de liquider la jeune femme, la vie de Jack vire au cauchemar. S'il fallait retenir une chose de ''Romeo is Bleeding'', sulfureux thriller de Peter Medak (''Les Frères Kray''), réalisé en 1993, ce serait l'époustouflante prestation de la sublime Lena Olin en impitoyable femme fatale. Aussi séduisante que dangereuse et déjantée, chaque apparition de cette mante-religieuse est à la fois sensuelle et mortelle. L'actrice suédoise, âgée de 38 ans à l'époque - comédienne chez Bergman - donne la réplique à un Gary Oldman, flic ripou et borderline - dont l'attirance pour Mona, tourne à l'obsession. Parsemé de scènes chocs et de moments de pure tension - l'accident de la route notamment à quelque chose de ''Crash'' de David Cronenberg avec trois ans d'avance - le film s'inscrit dans la veine des polars noirs des années 70, avec leurs lots de vendetta, de trahison et de sales types. Précurseur des néo-thrillers à venir tels que ''Last Seduction'', ''Jade'', tous deux avec Linda Fiorentino, ''Silver'' ou encore ''Color of Night'', ''Roméo is Bleeding'' (titre inspiré d'une chanson de Tom Waits) , fera de la séduction, son arme fatale !
Quant à Lena Olin, une chose est sûre, elle aurait pu être une adversaire de James Bond remarquable !

Je ne peux pas dire que Romeo que Is Bleeding est le pire film que j'ai jamais vu mais il se classe parmi les films les plus mauvais. Le sur-jeu des acteurs étaient horrible. Je croyais que j'étais dans une usine de jambon. Gary Oldman qui est un acteur talentueux est enclin à la sur-émotivité et dans ce film personne n'a essayé de freiner l'ego et l'importance de soi. L'histoire était ridicule Lena Olin était ridicule et Annabella Sciorra était déprimante. Les autres personnages du film étaient un échantillon des stéréotypes hollywoodiens. Il n'y avait pas d'idée originale dans cette histoire. Le rythme était terriblement lent et était interrompu par une violence caricaturale souvent au ralenti. La narration était risible et ne faisait que montrer la pauvreté du scénario. Si l'on doit vous raconter une histoire alors ce film ne fait pas son travail...

Vraiment surprenant et excellent, ce film. A partir d’une histoire de flic ripou pas très très originale au départ, Peter Medak fait preuve d’une incontestable maestria dans sa mise en scène et sa structure narrative, en allant même jusqu’à déployer une certaine poésie dans les textes off. La surprise vient que ce film a été réalisé par quelqu’un capable de faire un navet aussi désespérant que la mutante 2, entre autre. C’est à croire qu’il «s’est fait aider» ! Ou peut être pas. Rappelons-nous "Les Frères Krays", et disons qu’avec ce metteur en scène, on ne peut s’attendre qu’au presque génial ou qu'au super naze. Ce qui est déjà fort original en soi.

Je vais faire bref je n’ai pas accroché du tout. Du départ avec sa voix of omniprésente, c’était mal parti. J’ai trouvé le scénario fouillis, le film a une ambiance curieuse se voulant moderne au moment où il a été fait tout en étant dans l’hommage au film noir, notamment par sa musique. Pour moi c’est raté.

Vu peu de temps après la sortie de True Romance, ce film confirmait tout le talent de Gary Oldman, notamment pour ce genre de rôles. C'est un film noir, dans la tradition des années 50, avec un personnage féminin fort, Lena Olin, très bonne également, un casting de qualité, une musique jazz qui colle parfaitement à l'ambiance et une réalisation avec voix-off assez classique mais qui tient la route. On passe un bon moment. Last Seduction, sorti un peu plus tard, est de la même veine.

Très bon polar de Peter Medak. Film noir à l'atmosphère étrange et violente avec une BO superbe signée Mark Isham (j'adore ce son de trompette réverbé et cette partition jazz) qui donne à ce film un sentiment presque mélancolique et mystérieux.A noter aussi un casting de qualité fort en "gueules" (Gary Oldman, Lena Olin, Roy Scheider, Juliette Lewis) qui sert bien le film.

Un polar noir de chez noir, qui renoue un peu avec la tradition des années 40 sauf que la femme fatale tient ici plus de mante religieuse que de la beauté fiévreuse qui manipulait les hommes grâce à ses charmes. G. Oldman sort une prestation remarquable, en étant presque de chaque plan et malgré une histoire vraiment tirée par les cheveux et manquant complètement de crédibilité, on suit le tout avec un certain plaisir. Si P. Medak n'est pas vraiment digne des maîtres du genre, il s'en sort plutôt bien grâce à une photographie impeccable et il arriver à nous trousser quelques séquences marquantes. L. Olin est quand à elle aussi désirable que dangereuse tandis que J. Lewis est parfaite en jeune ingénue et que A. Sciorra, un peu en retrait, campe quand à elle le douce et charmante femme du héros. C'est du polar noir de chez noir, sanglant et prenant, une virée dans l'enfer mental d'un homme rattrapé par ses démons et qui se clôturera d'une manière suffisamment ambiguë pour créer un certain malaise mêle avec une fascination troublante. Un bon film du genre, un peu longuet et nanti d'un scénario qui peine à trouver son rythme. D'autres critiques sur

L'histoire en elle-même est un peu alambiquée mais la façon de la raconter à travers les pensées du flic est originale et accrocheuse. Très bonnes interprétations de tous les acteurs et surtout (comme souvent) Oldman en flic corrompu et désabusé face à la folle Lena Olin qui forme un duo violent. Ambiance très année 90 avec la bande son jazzy et tempo assez lent ce qui en fait finalement un bon thriller.

Film qui m'était totalement inconnu, mais bonne surprise ! J'adore les films noirs. Dommage que le scénario soit un peu confus car l’atmosphère noire est bien réussie.

Avec ce thriller sulfureux, Peter Medak renoue avec la tradition du film noir poussé vers un érotisme devenu à la mode grâce au "Basic Instinct" de Verhoeven. Ici, Gary Oldman incarne un flic pourri, un loser qui s'attire de plus en plus d'ennuis au fur et à mesure qu'il tente d'y échapper. Face à lui, il trouve Lena Olin, tueuse sexy en diable mais manipulatrice vicieuse. Vu que c'est une femme et qu'il est un homme, il succombe à la tentation et se fait avoir, forcément puisque sinon ce n'est pas drôle. C'est une histoire classique sur laquelle brode le réalisateur mais il le fait avec un certain style (rythme lent, musique jazzy en fond) et même si au final nous ne sommes pas du tout surpris par l'ensemble, il nous reste tout de même la présence de Gary Oldman et de Lena Olin dont la rencontre fait des étincelles.

J'ai découvert l'immense talent de Peter Medak avec The Changeling. Romeo is Bleeding est l'un des grands moments du Film Noir des années 90 (John Dahl en était alors le porte flambeau). Gary Oldman et Lena Olin sont vraiment étonnants chacun dans son rôle, lui dans la peau de l'anti-héros battu d'avance, elle incarnant une femme fatale rarement aussi démoniaque... Malgré quelques effets de stylisation faciles ou trop datés, quelques scènes incroyables, la roulette russe, le plan final dans un lieu paumé à la Bagdad Café, la musique, l'interprétation, l'atmosphère, la voix off du grand Gary "nourrissant son trou". Bref, perle noire méconnue donc à redécouvrir.

Film mou malgré un bon déroulement sans temps morts du scénario. Le fond de jazz n'arrange pas le rythme mou. Quant à G. Oldman, son rôle le contraint à ne pas exploiter ses forces vives. Un scénario qui tient réellement la route, un film qui n'a pas vieilli, des bons acteurs mais le tout est moyen.

Rien que pour la femme fatale/tueuse, ce film vaut le détour. Sans compter la bande son qui évoque Miles Davis. Sinon, ça oscille entre la BD un peu gore et l'humour noir à la Tarantino. Le principal défaut de ce thriller est son scénario totalement incohérent. Le réalisateur donne l'impression de s'être bien amusé, sans avoir fait trop d'efforts...

Fan de Gary Oldman, je me suis jeté sur ce film dès qu'il est passé à la télévision. Si je n'ai pas été déçu par l'acteur qui, comme toujours, est parfait dans son rôle, j'ai été nettement déçu par le film qui se révèle très ennuyeux. Le début démarre bien (bien que lent, j'aurais aimé que le film reste sur ce rythme, c'est entrainant, l'histoire se met parfaitement en place mais dès qu'on arrive dans le cœur du sujet c'est le néant. Ça part dans tous les sens sans réel construction, c'est quasi difficile à suivre par moment tant le rythme est particulier et l'intrigue part un peu en sucette. Malgré ça, ce qu'on peut retenir de positif c'est avant tout l'interprétation des acteurs, pas seulement Gary Oldman, mais aussi Juliette Lewis qui est impressionnante. La réalisation est elle aussi correcte. Malgré tout, il manque beaucoup de choses pour que ce film puisse être considéré comme bon.

Romeo is bleeding est un thriller tout à fait correct, brillant avant tout par son interprétation (Gary Oldman est magistral).
Même si on se demande comment le protagoniste principal, flic corrompu, peut-être aussi dupe et se faire avoir autant de fois par la même personne - en l'occurrence Mona Demarkov, criminel mafieuse le manipulant à outrance - le film s'en sort tout de même remarquablement bien, en partie grâce à sa mise en scène efficace et subtile.