Avis sur Le parfum d'Yvonne

Des morceaux de vie de trois personnages en villégiature dans de grands hôtels. Un vieil homosexuel (Marielle), un jeune comte (Girardot), et une superbe jeune fille. Les deux jeunes s'éprennent bien sûr, mais chacun d'eux a une part de mystère...

Film un peu décalé de Patrice Leconte. Les personnages sont attachants (surtout Marielle), la jeune femme se déshabille souvent, mais tout ce monde a l'air de s'ennuyer, cela se transmet aussi au spectateur. Dommage car c'est bien filmé, il y a quelques belles séquences fortement poétiques, mais les dialogues sont souvent trop banals. Tout ça semble un peu vain, mais la musique est belle. La fin tragique relève un peu le niveau de la légèreté de l'ensemble.
Cela aurait pu, aurait dû être plus fort et plus profond.

Voila un film au final bien singulier tant il alterne le positif et le négatif en parfois bien peu de temps. Négatif d'abord dans la mesure ou la mise en scène de Leconte ne permet jamais de retrouver le parfum (sans mauvais jeux de mots) des grands mélodrames du septième art, le tout restant peut-être parfois un peu académique. De plus, la performance de Sandra Majani n'est franchement pas à la hauteur du rôle, et on a d'ailleurs parfois bien du mal à comprendre la fascination du héros pour la jeune femme. Cela dit, Leconte réussit tout de même, par la musique notamment et une beauté plastique plutôt convaincante, à nous offrir quelques très beaux moments, surtout que l'histoire, bien que connu, ne nous laisse pas insensible tant il est facile de s'y reconnaître. Et puis il y a Jean-Pierre Marielle. Rares sont les acteurs capables d'apporter un supplément d'âme aussi important que celui apporté par ce dernier ici, certaines scènes s'avérant franchement réjouissantes. Imparfait donc, et même souvent assez inégal, mais reste que ce "Parfum d'Yvonne" n'en demeure pas moins un assez joli film au final.

"Le Parfum d'Yvonne" est un film joliment raté de Patrice Leconte, qui cherche à rendre mystérieuse une histoire somme toute assez banale. On n'en saura pas plus à la fin du film qu'au début concernant les personnages et leurs motivations, et sans doute le film été plus réussi si Leconte n'avait pas cherché, on ne sait trop pourquoi, à lancer des pistes vaines (celle avec l'homme ensanglanté étant de loin la plus absurde) finalement irrésolues. Il y a pourtant quelques belles scènes flirtant avec l'érotisme (qui aurait cru Leconte capable de mettre aussi bien en valeur la sensualité d'une femme ?), ainsi que la truculence cabotine de Jean-Pierre Marielle, justifiant la vision de ce film mal accueilli à l'époque de sa sortie et maintenant totalement oublié.

Que dire d' un film où il ne se passe strictement RIEN, sinon la vue des fesses de "l'héroïne"qui par ailleurs joue terriblement mal -elle récite sans conviction un texte par tout à fait creux; ce fut son premier et dernier film.... Que dire d' un film saoulant par son bavardage et son scénario décousu (le réalisateur est vraiment en mal d' inspiration...); que dire d' un film nous présentant complaisamment tout ce milieu puant des riches oisifs et des demi-mondaines dans lequel surnagent nos "héros". Bref, un film sans intérêt, sans idées, sans queue ni tête, sans aucun talent: un gros navet!.

Des gens qui viennent de nulle part, des scènes incompréhensibles, des répliques mystérieuses, un concours d'élégance qui ne sert à rien… et quand la fin du film arrive, aucune des nombreuses questions que l'on s'est posé n'aura trouvé de réponse. Sandra Majani est très belle et Lecomte a su très bien filmer les scènes de plumard. Marielle Cabotine sans trop comprendre le rôle. Bref un film avec des belle images dont on aurait perdu le mode d'emploi.

Adapter Modiano est une gageure presque impossible. Leconte s'y essaie avec application mais son long-métrage manque de souffle et de chair.Yvonne est filmée avec une certaine sensualité mais le regard du réalisateur reste celui d'un entomologiste...
Quant à Marielle, il cabotine magnifiquement et les scènes où il apparaît sont les plus intéressantes.

Leconte a voulu faire esthétique, romantique et érotique mais ne distille qu'un profond ennui. Marielle en fait des tonnes en vieil homo et Sandra Majani n'a que son corps comme atout. Insipide. On est loin de Tandem....

Un peu dans la lignée du Mari de la Coiffeuse en version plus mélancolique encore, ce film de Patrice Leconte regorge de plans symboliques filmés avec beaucoup de subtilité, magnifiant un amour passionnel et inexpliqué dans un contexte qui demeurera tout au long du film des plus obscurs. Baignant ainsi dans l'étrangeté, le film doit beaucoup au charme de Sandra Majani et à la performance des acteurs, notamment Marielle, compensant une intrigue guère consistante (de même que ses personnages secondaires) dont les péripéties sont trop peu appuyées. Charmant mais quelque peu inégal.

Poétique, drôle, amer, touchant mais aussi décalé, Le parfum d'Yvonne, est un pur film de Patrice Leconte.

Tiré du roman de Patrick Modiano « Villa triste », qui a obtenu en 1975 le prix des libraires, ce film tient surtout au charme dévastateur de Sandra Majani qui sait donner un vrai parfum de sensualité à l’ensemble. Du reste, les scènes érotiques se succèdent dans cette chronique sur la vie d’oisifs au moment de la guerre d’Algérie en 1958. Ce n’est sans doute pas du grand cinéma, il n’y a pas non plus de réelle profondeur du propos et la bande sonore est parfois agaçante , mais ça se laisse regarder sans prise de tête. Pour moi pas mal, même si la scène de fin vient comme un cheveu sur la soupe.

Un film hybride entre film russe des années 1930 ou l’aristocratie mène une vie oisive et film érotique où la sensualité est filmée avec grâce. Mais enfin à part cela, le propos est bien mince. C’est élégant mais vide.