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    Mort à Venise
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    3,6
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2007
    Mort à Venise est encore plus subjective que le Crépuscule des Dieux. Et c'est justement le thème de l'oeuvre la beauté est elle le pur produit des sens et de notre subjectivité où alors le fruit d'une harmonie entre les sens, la raison et l'imagination. Bien évidemment Visconti anti-kantien par excellence veut nous démontrer la première théorie. Le désir du beau est l'amour du musicien pour Tadzio. Il essaye de se raisonner mais se laisse tuer par son désir. Il veut atteindre cette harmonie mais ses sens pourfendent sa morale pour l'envahir par le désir destructeur. Encore une fois Visconti peint la décomposition de l'esprit par les sens. Les scènes sont filmées de façon a ce que nous contemplions cette marche au tombeau en nous procurant l'intensité du drame par par la contruction filmatographique d'une barrière morale incassable entre les deux personnages. Quel est le rôle de la musique de Mahler? La musique de Mahler se caractérise par un drame latent où nos sens sont perturbés et stimulés par des thèmes démoniaques et tutélaires. Chez Mahler il n'y a pas de beauté sans corruption des thèmes par la dissonnance. La musique de Mahler est alors le symbole de la destruction du personnage par son désir de la beauté et du mal. Dans la scène finale il se décompose sur la contemplation ultime de l'objet de son désir qui n'est que purement sensuel. Son amour le détruit comme la musique de Mahler a décomposé l'harmonie tonale pour nous faire dériver vers la dissonnance et la jouissance de l'ambigue. Quand le personnage se refait une beauté chez le coiffeur Mahler est là car il montre le persoonage détruit par sa vieillesse qu'il tente de camouffler pour satisfaire son désir qui le ronge. Visconti peint alors de façon magistrale la beauté qui éclipse la peste au point que le musicien dans son ultime idéal y sacrifie sa réalité c'est-à-dire sa vie. Le musicien se décompose alors sur la fusion de la beauté qu'est Tadzio et du mal qu'est Mahler.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    D’après le roman de Thomas Mann et sur une musique de Gustav Mahler : au Lido, l’attirance réciproque entre un vieux compositeur en proie au doute créatif et un bel adolescent isolé dans un parterre de femmes, l’occasion pour le maître Visconti de nous présenter un film lent, éminemment esthétique où chaque plan ou presque est un tableau impressionniste, avec une mention particulière pour la baignade finale de l’ado. Un magnifique classique de l’âge d’or du cinéma italien indispensable à toute culture cinématographique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2009
    Le chef d'oeuvre absolue de l'histoire du cinéma. Un modèle d'adaptation de la nouvelle de T.Mann. Tout sur le Beau qui est aussi la Mort.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Je n'oublierais jamais ce film, cette errance, cette musique, ces regards. Un chef-d'œuvre avec un Dirk Bogarde proche du génie !
    thamnophile
    thamnophile

    12 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 octobre 2008
    J'ai acheté la VHS de ce très beau film voici une douzaine d'années et j'ai plaisir à la revoir de temps en temps. Ce film de Lucchino VISCONTI est loin d'être politiquement correct avec cette histoire d'un amour impossible et interdit mais noble entre Gustav VON ASCHENBACH et Tadzio, âgé de 14 ans, l'âge de tous les émois et de toutes les découvertes. Néanmoins, à l'époque, il a eu un grand succès. Depuis, il est devenu un film-culte. Les 2 principaux interprêtes, Dirk BOGARDE dont j'avais déjà apprécié la prestation dans Chaque soir à neuf heures et un Bjorn ANDRESEN éblouissant et lumineux notamment par son physique androgyne et son sourire font de par leur relation que beaucoup jugeraient scandaleuse le succès du film. Lucchino VISCONTI a eu le courage de mettre cette relation amoureuse entre un majeur et un mineur à l'écran. Peu de réalisateurs avaient osé aborder le problème de l'homosexualité à l'écran mais il est vrai que ce film a été tourné quelques années après Mai 68 et qu'enfin les langues commençaient à se délier et les idées à se libérer. Ceci d'ailleurs explique en grande partie le succès du film. Quoi qu'il en soit, allez le voir s'il se joue dans un cinéma près de chez vous ou alors achetez le DVD. Ainsi, vous serez sûrs de passer un bon moment que vous n'oublierez pas de sitôt.
    Camille Martin
    Camille Martin

    2 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    L'un des plus beaux films que j'ai vus. Il ne s'y dit rien oralement mais tout visuellement, là est l'une des performances de ce long métrage. L'autre réussite étant de nous soulever et transporter ailleurs, de nous élever, de nous bouleverser.
    Un film magnifique.
    Lary S.
    Lary S.

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Après le muet et le parlant, le cinéma silencieux. Le récit est d'une ineffable évidence, son amplitude celle d'une poésie tragique. Et les images, les couleurs et les regards.
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    7 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2019
    On a souvent catalogué ‘’ Mort à Venise ‘’ comme un joli film gay, faisant de Bjorn Andresen une icône LGBT par excellence. Il n’en est rien. ‘’ Mort à Venise ‘’, c’est avant tout une réflexion sur l’art et la déchéance. Loin de s’intéresser à des passions purement charnelles, Luchino Visconti médite en premier lieu sur les derniers jours d’un compositeur moribond, Gustav von Aschenbach (superbe Dirk Bogarde), lequel, en proie des faiblesses patentes, part entamer une longue cure de repos au Grand Hôtel des Bains du Lido. D’abord ennuyeux, le séjour se transforme radicalement avec l’irruption du jeune polonais Tadzio, beauté parfaite, au détour d’un salon. Dès lors, le compositeur vieillissant n’aura plus qu’une obsession : entrevoir le jeune homme, tel l’idéal qu’il n’aura jamais pu atteindre en plusieurs décennies de carrière. Magnifiques dans un premier temps, ces contemplations virent rapidement au cauchemar, à mesure que Venise sombre dans les affres du choléra. Tout devient subitement morbide, sans qu’on ne puisse l’expliquer. Alors qu’Aschenbach, lentement, se meurt, Tadzio, lui, ne fait que redoubler de beauté. C’est ce qui rend ‘’ Mort à Venise ‘’ sublime. Librement inspiré d’une nouvelle de Thomas Mann, le film marque également par la prédominance de la Symphonie nᵒ 5 de Gustav Mahler. Une fois que ce chef-d’œuvre frappe vos tympans, il vous est impossible de l’oublier. Or, Visconti parvient subtilement à associer le compositeur autrichien, décédé en 1911, à Aschenbach, son propre personnage. Que dire de plus à présent ? Si ce n’est qu’il faut absolument voir le film ? Rien. Absolument rien. Juste se laisser porter par l’indicible, comme le souligne tant la fin sinistre de Gustav von Aschenbach, au hasard d’une plage et d’un éphèbe.
    Newstrum
    Newstrum

    30 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Visconti adapte Thomas Mann et livre une méditation sur la nature de l'art (qui se partage entre instincts dionysiaques et sérénité apollinienne selon Mann, qui s'inspire ici de Nietzsche) et sur le temps qui passe. Sublimes images de Pasquale de Santis. La musique de la symphonie n°5 de Mahler contribue beaucoup à l'émotion que l'on ressent. Voir ma critique et mon analyse du film sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 juin 2007
    Un pur chez d'oeuvre pour inititiés ,
    le meilleur acteur de ce film ç'est la musique de MALHER , regardez comment les images collent parfaitement à la musique (ou le contraire).
    Aprés la beautée des images , des personnages ,
    Le trouble de dirk face à cette beautée juvénil ,
    cette symphonie restera à jamais gravée dans vos mémoires et quand vous l'entendrez vous vous direz
    " mais je connais cette musique là ...... "
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2013
    J'ai tout détesté dans ce film. Le scénario (si tant est qu'il existe), les personnages, le jeux des acteurs... Bref, ce fut très très long et pénible à regarder, j'ai fini par en rire. Sans doute l'un des films (si ce n'est LE film) qui m'as le plus désagréablement marqué.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Luchino Visconti adapte le chef-d'oeuvre de Thomas Mann dont il garde les thématiques majeures (la création artistique, l'idéal, la beauté, le désir, la mort) et le cadre (Venise, de l'aube au crépuscule, de la magnificence à la putréfaction). Mais il change la profession d'Aschenbach, le personnage central, d'écrivain à musicien, pour mieux adjoindre au récit la musique de Gustav Mahler, qui épouse avec une évidence majestueuse et triste le lyrisme du récit. Et surtout, il traduit la dimension intellectuelle du texte-source en une pure contemplation. C'est un véritable tour de force poétique où tout est dit à l'image, sans recourir (ou presque) aux mots, aux dialogues. Zooms avant et arrière pour exprimer les jeux de regards, le magnétisme, le trouble qu'éprouve le personnage principal pour le bel ado Tadzio, sa fascination, son obsession... Lents travellings pour dire la mélancolie d'une fin de vie, le bonheur de tutoyer la beauté incarnée et le malheur de ne l'atteindre jamais (comme cet horizon que désigne Tadzio à la fin du film). Parfum suave et vénéneux d'une passion saisie dans sa polysémie, entre joie et souffrance. Parfum qui se dégage des décors riches et fleuris de l'hôtel où ont lieu les rencontres quotidiennes. Parfum qui se dégage d'une séance chez le coiffeur, d'où Aschenbach ressort le cheveu teint et la peau fardée. Visconti suit son héros subjugué et pathétique (excellent Dirk Bogarde) dans une déambulation envoûtante, sans issue, composant autour de lui des tableaux vivants d'un raffinement sans nom (les scènes d'hôtel) ou de solitude infinie (les dernières scènes de plage, en plan large). Il ajoute à la narration quelques réminiscences proustiennes, n'évite pas toujours un certain maniérisme dans la richesse de son esthétique et la longueur de certains plans. Mais tant de beauté, de lyrisme et d'intelligence laisse pantois.
    À noter que le jeune acteur suédois qui interprète Tadzio, Björn Andrésen, était apparu un an plus tôt, en 1970, dans le premier film de Roy Andersson : A Swedish Love Story.
    mozzie
    mozzie

    1 abonné 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mai 2015
    J'ai du mal à comprendre une note de 3,5 pour ce film tellement envoûtant. Pas exempt de défauts mais incomparable, inoubliable. L'un des plus intimistes de l'immense Visconti. La très grande beauté, la mort, l'incompréhension, la culpabilité, l'amour, la musique, la littérature, la douleur de la création, Mahler, Venise, et j'en oublie... ça ne suffit pas pour un 5 étoiles, que faut il de plus alors ?
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    185 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2011
    Un film magnifique de Luchino Visconti. Un drame d'une intensité mémorable, mis en scene magistralement et bercé par une partition des plus belles, avec notamment une intervention émouvante de la "Lettre A Elise" de Beethoven. "Mort A Venise", de son titre a ses acteurs, en passant par son scenario, est un film d'une beauté incomparable, d'une grande complexité et d'une grande puissance. La première partie du film est calme, moins mélancolique, doucement poétique, et en avançant, le film devient presque chef-d'oeuvresque, et s'éteint sur un final intensément émouvant. Un film exceptionnellement marquant.
    Tom H.
    Tom H.

    6 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Mon premier Visconti, il m'a conquis avec la beauté de son film, sa poésie dans l'image, car le film est en réalité un long enchaînement d'images entre deux personnes qui se regardent sans se parler. Une vraie beauté ce film, un film sur la beauté physique, un vieil homme qui adule un jeune garçon androgyne sans pour autant y voir un côté sexuel, simplement l'admiration de la douceur (et de la fraîcheur sans doute) physique et l'élégance du personnage.
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