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    Mort à Venise
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    120 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Succession de scènes lentes et inutiles sur fond d'histoire douteuse...
    Mieux qu'un somnifére...
    Où est le chef d'oeuvre promis?
    Surement le pire film que j'ai vu de ma vie...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 décembre 2006
    Un chef d'oeuvre ! Certainement le film avec lequel je suis le plus en phase. Ce qui est cool c'est qu'on peut s'attacher à différents aspects du films selon notre caractère : moi c'était la fascination du musicien en déclin pour le jeune éphèbe tadzio qui devien la muse ultime, mais il y a aussi la décadence propre du musicien désespéré qui se dégrade tout comme venise, ou encore la désespérance devant une jeunesse pleine d'espoirs perdu à tout jamais dont Tadzio est le symbole. Pour lui, il ne reste plus rien à espérer. Les plans de Caméra sont vraiment bien faits ce qui participe grandement à la beauté du film en tant que chef d'oeuvre artistique. L'acteur qui joue Tadzio est vraiment parfait dans ce rôle. Et la fin... Cette mort est la plus belle de toute l'histoire du cinéma (que j'ai vu du moins).
    AMCHI
    AMCHI

    5 037 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2015
    Venise est admirablement filmée par Luchino Visconti, les décors et les costumes sont parfaits mais cette histoire amorale sur la beauté m'a laissé un peu indifférent. Mort à Venise est un film au rythme lent mais guère ennuyeux, l'ambiance est froide voire sinistre, pour moi Mort à Venise ne dégage aucune émotion, les personnages sont peu attachants, le manque de dialogues permet tous les sous-entendus possibles. Dirk Bogarde nous livre une belle interprétation mais peu chaleureuse, il est vrai que son personnage est mourant. Si vous vous considérez comme un cinéphile alors regardez cette œuvre de Visconti mais vous n'êtes pas obligé de l'apprécier. Je l'ai enfin vu, satisfait de l'avoir vu mais en même temps un peu déçu.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2022
    Par ses origines, Luchino Visconti est assurément le cinéaste qui a le mieux retranscrit l’effacement d’une aristocratie européenne qui durant les deux premières décennies du XXème siècle, sous les coups de butoir d’un capitalisme encore naissant mais déjà triomphant, prend brutalement conscience qu’il va lui falloir s’effacer de toutes les charges et postes de commandes qui lui permettaient de conserver par-delà les soubresauts révolutionnaires et les premiers mouvements sociaux, les avantages exorbitants qui accompagnaient son statut. Face à l’unification en marche de l’Italie, la célèbre phrase du prince de Salina interprété par Burt Lancaster dans « Le Guépard » (1962) exprime par cet aphorisme : «Si nous voulons que tout reste pareil, il faut que tout change », le dilemme insoluble qui est le sien et celui de sa classe face à son neveu De Tancredi (Alain Delon) certes désargenté mais mû par l’ambition et l’adaptabilité de sa jeunesse. Tout est dès lors dit que Luchino Visconti redira dans la plupart de ses films à venir comme « Les damnés » (1968) , « Mort à Venise » (1971) ou encore « Ludwig,le crépuscule des Dieux » (1973). Témoin désabusé de son temps, Luchino Visconti s’évertue à faire revivre dans ses films une époque dont il se sent dépossédé. Thomas Mann, le grand écrivain allemand, de trente ans son aîné est traversé par les mêmes douleurs comme le témoigne « Mort à Venise », son roman paru en 1911 que le réalisateur ambitionne depuis longtemps de porter à l’écran. Le succès des « Damnés », lui permet d’imposer la mise en chantier de ce projet qui sera comme toujours chez Visconti le fruit d’une recherche de perfection aussi bien historique qu’esthétique dont il est encore aujourd’hui l’un de ceux qui l’aura portée le plus haut conjointement avec son contemporain anglais David Lean ou encore avec Paul Thomas Anderson, son plus éloigné et jeune disciple américain. Le luxe de détails qui accompagne la description de la vie balnéaire de la haute société au Grand Hôtel des Bains (sur l’île du Lido, fin cordon littoral situé entre la lagune de Venise et la mer) est tout simplement somptueux qui serti de l’Adagietto de la 5ème Symphonie de Gustav Mahler constitue l’écrin idéal pour exprimer la décadence d’une classe dominante venue se languir sur le sable fin de la lagune et sous les dorures du grand hôtel dans l’attente insondable d’un conflit pressenti comme inéluctable (nous sommes en 1911). C’est dans cette ambiance mortifère, amplifiée par les prémisses d’une épidémie de peste se propageant à Venise que Gustav von Aschenbach (Dick Bogarde) vient se poser ou plutôt s’échouer dans ce lieu de villégiature où il a ses habitudes. Chef d’orchestre célèbre (dans le roman, Mann qui pensait à Mahler qu’il connaissait avait préféré placer un peu de distance avec le musicien mort en 1911 en faisant d’Aschenbach un écrivain), Aschenbach en perte d’inspiration et malade nerveusement va emprunter à rebours son parcours intime à travers l’observation obsessionnelle d’un jeune éphèbe (Björn Andrésen) qui va lui faire entrevoir ce qui peut-être, aurait dû être son parcours amoureux, source fantasmée d’une inspiration féconde et intarissable. Les souvenirs déceptifs qui l’assaillent (mort de sa jeune fille, fréquentation infructueuse des maisons closes…) ne font que l’enfoncer dans le rejet de lui-même, incapable de s’être assumé comme semble le faire ce jeune adolescent au regard incendiaire qu’il suit en vain dans les ruelles de Venise. Source initiale de vie et de sensualité, le jeune éphèbe va prendre au fur et à mesure de la manifestation doloriste de la frustration indépassable d’Aschenbach, le visage d’un ange de la mort, accompagnant de l’autre côté du miroir, le musicien arrivé au terme de son parcours terrestre. Tous ces sentiments sont parfaitement exprimés par un Dick Bogarde qui sait mieux que personne le prix à payer qui oblige à vivre son homosexualité dans la clandestinité quand on œuvre dans le milieu du cinéma de son époque. On notera la présence muette mais toujours essentielle et pleine de grâce de la grande Silvana Mangano qui a accepté pour l'occasion de jouer gracieusement pour le maître. Luchino Visconti qui respire son film pour en ressentir lui-même toutes les nuances qui en émanent est ici sans aucun doute parvenu à l’apothéose de son art qui peut se contenter désormais d’une intrigue minimale pour transmettre l’extrême sensibilité qui l’habite. La Palme d’or reçue à Cannes en 1971 ne pouvait lui échapper.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2021
    Un film à l'esthétisme soigné, avec une musique et des plans magnifiques, sans beaucoup d'action et quasiment sans dialogue, sauf dans des scènes en flashback où il est question de ce que sont vraiment musique et musicien, scènes à la tonalité plutôt intello.
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    17 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 novembre 2021
    Ce thriller psychologique haletant est un grand Visconti sans aucun doute.
    Petit à petit, le personnage joué par Dirk Bogarde est pris aux pièges:
    _ de l'âge et de la décrépitude associée, qui fait ressasser les amours perdues et que le maquillage ne peut effacer.
    _ d'une épidémie qui rend le héros prisonnier de Venise, sa tentative de 'fuite' échouant complétement: l'"accident' de la gare n'est peut-être pas un hasard, il est bien indiqué au héros qu'en restant à Venise il fait le meilleur choix, c'est à dire celui d'une quarantaine inavouée.
    _ de son attirance pour Tadzio, qu'il soit la réincarnation fantasmée de sa fille décédée, qu'il provoque une jalousie croissante par sa jeunesse et sa beauté, ou qu'il soit un objet sexuel inavoué. Quelle que soit la raison de cette attirance, il est pris dans l'étau de son obsession croissante.
    _ de la solitude, dont le sentiment se transmet au spectateur au fil de l'avancement du film.
    L'ambigüité des tensions intérieures du héros ne font qu'intensifier ce climat oppressant, ce sirocco psychologique.
    Par ailleurs, sans perdre de vue son sujet, Visconti parvient à dresser un tableau de grande beauté, grace à d'amples et lents mouvements de cameras en plans moyens ou italiens, de la société bourgeoise italienne ou vénitienne du début du 21eme siècle et son crépuscule supposé (incarné par Bogarde) nous rappelle que son effacement est inéluctable et que tout recommencera sous une autre représentation avec d'autres protagonistes (ici Bjorn Andrésen).
    En fin de compte, un intense moment de cinéma.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 395 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mai 2021
    Mort à Venise est mauvais à la fois comme film et comme adaptation d'un livre. Ce film est tellement lent que ce n'est même pas de l'art c'est juste ennuyeux. Nous suivons ce type effrayant qui suit ce garçon dans Venise. La fin était incompréhensible jusqu'à ce que je lise la fin du livre. Un film ne devrait pas vous obliger à vous référer au livre il devrait pouvoir se suffire à lui-même. Il est chargé de flashbacks superficiels et pseudo-intellectuels dans lesquels les performances des acteurs sont encore plus mauvaises que dans le film sûrement à cause de la torture de devoir les regarder réciter des paragraphes entiers de guides de philosophie bon marché que même le réalisateur n'a pas compris. Ajoutez à cela l'utilisation constante et irritante de zooms inutiles et maladroits et vous obtenez une expérience cinématographique presque insupportable que même tous les musiques de Mahler ne peuvent sauver...
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Au début du 20ème siècle, un compositeur en mal d'inspiration se rend à Venise, espérant y retrouver le goût de vivre. Sur place, il va être frappé par la beauté d'un adolescent androgyne, mais il va également réaliser que la ville est en proie à un épidémie. Luchino Visconti filme avec élégance Venise, et offre un contraste fort entre l'angélisme du jeune homme visé par le protagoniste, et le voile de mort qui s'abat peu à peu sur la ville. Par ailleurs, Dirk Bogarde est très imprégné dans son rôle d'artiste vieillissant, pris entre la beauté et la mort, les deux thèmes évoqués dans la mise en scène. Mais à côté de tout cela, ne vous attendez pas à un film rythmé ! "Morte a Venezia" est une œuvre lente, filmée à coups de zooms et travelings lancinants, comportant peu de dialogues, et tournant à moitié rond. Cette lenteur en fera décrocher plus d'un, pour les autres il reste l'ambiance visuelle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 novembre 2021
    Un drame crépusculaire troublant et malsain, filmé par Visconti avec une grâce hypnotique, porté par un Dirk Bogarde bouleversant, et accompagné par la musique enivrante de de Mahler.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2021
    Sorte de lente méditation, jouant plus avec l'image qu'avec les mots, ce film de Visconti explore la psyché d'un artiste en plein désarroi, questionnant sa vie finissante en contemplant celle d'un jeune éphèbe qui fait son entrée dans le monde. Les interrogations sur l'art, la création, le sens de la vie et la beauté éphémère pullulent tout au long d'une histoire très éthérée, où les regards et l'agitation de Dirk Bogarde traduisent à merveille les tourments intérieurs de son personnage. Ajoutez à cela la musique de Mahler (lui-même source d'inspiration plutôt évidente de cette histoire) et le film se magnifie encore en faisant oublier ses quelques longueurs.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2015
    Un film envoutant à l'ambiance sulfureuse et parfois à la limite de la décence morale. Mais Visconti ne transige pas avec son œuvre et tient jusqu'au bout cette passion radicale, jouée avec brio par un Dirk Bogarde déchirant. La bande originale est sublime et le tout est glacé et très émouvant.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 janvier 2019
    'Mort à Venise' ressemble au 'Guépard', l'autre grand succès de Visconti : un homme vieillissant meurt lentement dans l'agitation baroque de décors somptueux. Le procédé, cependant, lasse terriblement. 'Mort à Venise' est en effet interminable et semble parfaitement vain, à bien y regarder : que c'est clinquant, pompeux et vide ! Peut-être faudrait-il que je le revoie dans d'autres conditions.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 4 août 2009
    Etant donné que cette adaptation austère d’une nouvelle de Thomas Mann comporte peu de dialogues et le rythme y très lent, il faut sans doute être dans un certain esprit ou très intéressé par le sujet, pour être sensible à l’esthétique ou aux thèmes de ce film. Et je préfère le dire de suite ce long métrage m’a plutôt ennuyé et m’a laissé indifférent, pour l’instant, car le propos m’a apparu très abstrait.

    Mort à Venise raconte donc l'histoire à la Belle Epoque d'un vieux compositeur allemand , Gustave Von Aschenbach (Dirk Bogarde) qui en villégiature à Venise s'éprend, d'un jeune adolescent polonais, Tadzio, représentant pour lui une incarnation de la beauté pure. Et on aurait pu croire à la vue de ce synopsis, que le récit pouvait développer une trame intéressante sur la sexualité des personnages ou le désir refoulé étant donné l'attirance d'Aschenbach pour le physique du jeune homme, et tout en supposant qu'il se sent aussi honteux de l'amour ou des désirs qu'il éprouve pour l'adolecent, comme sa fascination pour Tadzio se cantonne simplement à une relation distante, fait de jeux de regards.
    Au lieu de cela, le récit semble être un prétexte grâce à des flashbacks mettant notamment en scène des échanges entre le professeur de musique et son ami Alfried, à introduire des discours philosophiques notamment sur la beauté ou la recherche de perfection dans la création, comme Aschenbach contrairement à son contradicteur, estime plutôt que la beauté est le fruit d’un travail rigoureux et acharné de l'artiste. Puis tout le long de sa descente aux abîmes, la narration filmique tend à montrer un homme se retrouvant de plus en plus isolé, et qui voit ses certitudes morales remises en question, à travers des désirs qu’il ressent à propos de la beauté physique d’un adolescent

    Egalement, l’autre thème central de cette œuvre contemplative est la question de la mort qui devient omniprésente à travers une menace de choléra qui plane de plus en plus sur la ville
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 février 2012
    Un ensemble qui est constitué de très belles scènes, notemment la naissance du désir dans une salle au début, les chants dans le restaurant extérieur et mention spéciale à la scène finale.
    C'est également un portrait assez tragique de l'intellectel, ou l'Albatros : maladroit avec autrui, et dont les désirs prennent une forme magnifique. Il est également en décalage perpetuel avec sa culture (d'où une des utilités de la scène chez le coiffeur où l'on voit tout son malaise et son incompréhension). Excellent film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    La passion muette et douloureuse d'un vieux musicien sur le déclin pour un bel adolescent en vacances à Venise. Le cinéma de Visconti a des affinités évidentes avec les écrivains de la décadence qu'il a adaptés dans sa filmographie (ici Thomas Mann): contemplation mélancolique du passage du temps, chant du cygne d'une aristocratie qui emporte avec elle une certaine idée de la culture et de la sociabilité, goût pour les histoires d'amour vouées à l'échec, représentation impressionniste des sentiments, lyrisme étouffé par un pessimisme lucide, etc. Il faut aimer ce type d'oeuvres, très datées et parfois un peu indigestes, mais pour les amateurs, Mort à Venise est une magnifique tragédie et l'un des plus beaux films du cinéaste.
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