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    Body Double
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    3,5
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    177 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2016
    Depuis ses premiers succès, une partie de la critique dénie à Brian de Palma le statut d'auteur, lui reprochant sa trop grande proximité avec Alfred Hitchcock qui friserait selon certains le plagiat pur et simple. Il n'est donc pas encore parvenu à atteindre la réputation intellectuelle de ses compagnons d'armes que sont les Coppola, Spielberg et Scorsese. Le succès de "Scarface" en 1983, remake ultra-vitaminé et déjanté du film d'Howard Hawks (1935), semble enfin pouvoir le faire sortir de l'ombre tutélaire de celui qui est encore jugé à l'époque comme le seul et unique maître du suspense. Il est vrai que la suite de sa filmographie jusqu'à nos jours se caractérisera par une volonté d'éclectisme affirmée, l'écartant de manière systématique de l'atmosphère si particulière de ses films de la décennie 1974-1984 qui sont pourtant ceux qui aujourd'hui restent dans les mémoires. Mais en cette année 1984, il lui reste en tête un dernier film hommage à son maitre qu'il n'entend pas réaliser lui-même afin de ne pas déchaîner à nouveau la salve des critiques contre lui. Il pense donc confier le projet à Ken Wiederhorn, un tout jeune réalisateur dont il a apprécié le premier film ("Eyes of a stranger"), mais la Columbia ne l'entend pas de cette oreille et le contraint à passer derrière la caméra. Si de Palma est un admirateur du travail d'Hitchcock, ce sont surtout trois de ses films qui ont nourri son inspiration : "Psychose" tout d'abord duquel il a livré une relecture citadine avec "Pulsions" (1980), "Vertigo" ensuite dont "Obsession" (1976) a proposé une version florentine vaporeuse, "Fenêtre sur cour" enfin pour son thème du voyeurisme repris dans le thriller politique "Blow out" (1981). "Body Double" tentera lui une audacieuse synthèse en mélangeant habilement le thème du double avec celui du voyeurisme tous deux au cœur même de l'œuvre hitchcockienne. Les héros des films du réalisateur anglais sont très souvent pris dans des machinations où leurs obsessions et leurs phobies les ont conduits. Pantins prisonniers de leur trauma, ils deviennent des héros de circonstances plutôt que par affirmation d'une quelconque bravoure désintéressée. Jake Scully (Graig Wasson) acteur de films d'horreur de série Z est pleinement de cette trempe, spectateur invétéré de sa vie et de celle des autres. spoiler: Il va se retrouver au hasard de ses déboires d'acteur raté
    et de mari trompé au cœur d'un complot dont il sera bien involontairement le bras armé. Scully réunit jusqu'à la caricature, y compris physique, les travers qu'Hitchcock accolait de manière improbable aux figures charismatiques de Cary Grant ou James Stewart. Avec le quelconque mais néanmoins excellent Graig Wasson, c'est comme si De Palma que l'on surnommait parfois "le Hitchcock du pauvre" voulait ramener les enjeux dramatiques hitchcockiens à leur niveau le plus prosaïque, celui du quidam moyen tel que l'on peut le voir dans la vraie vie. Une instabilité émotionnelle doublée d'une claustrophobie paralysante (un parallèle assumé avec le vertige qui accablait Stewart dans "Vertigo") qui feront tomber spoiler: Jake Scully dans tous les pièges qui lui seront tendus
    . De Palma dans cet ultime hommage fait œuvre de démystification, déroulant en boucle et en les poussant jusqu'à la caricature certains des artifices les plus usités d'un maitre devenu encombrant comme pour, avec un sens de la dérision assumé, donner enfin raison à ses détracteurs. Avec le voyeurisme, la claustrophobie et le jeu trouble des apparences qui entourent Jake Scully, c'est la frustration sexuelle qui exsudait de la plupart des films d'Hitchcock que de Palma étale ici au grand jour par le biais des sublimes Deborah Shelton et Mélanie Griffith (fille de Tippi Hedren icône de la blondeur hitchcockienne des "Oiseaux" et de "Pas de printemps pour Marnie"). Le titre "Body Double" fait référence à la doublure-corps régulièrement employée au cinéma pour faire illusion en masquant les imperfections esthétiques de la vedette ou son refus d'apparaître nue. De Palma ayant choisi le milieu du cinéma comme toile de fond, il nous rappelle que le septième art est par essence le domaine de l'illusion, prenant ainsi à contre-pied la quête effrénée et vaine selon lui de certains réalisateurs comme Robert Bresson pour nier cette donnée consubstantielle au phénomène de l'image animée. Au passage dans une scène assez éprouvante, il en profite pour dénoncer les excès de la fameuse méthode de l'Actor's Studio qui prétend nourrir le jeu de l'acteur de la résurgence des expériences traumatiques de l'enfance. Centré sur la préoccupation de régler tout à la fois sa dette à son maitre et son compte à la critique, De Palma a privilégié le rendu sensoriel plus que la force de l'intrigue qui ne sert que de prétexte à la mise en avant de ses clins d'œil facétieux comme cette scène sur la plage où Deborah Shelton et Graig Wasson tournoyant à 360° parviennent à un coït complètement fantasmé. Malgré un côté kitsch clairement affiché avec la présence du groupe Frankie goes to Hollywood venu chanter son tube sulfureux "Relax", qui pourra en rebuter certains, "Body Double" distille un parfum envoûtant qui doit beaucoup au travail de Pino Dinaggio dont la musique atmosphérique nimbe le film d'un parfum d'érotisme entêtant qui grave dans les mémoires (masculines sans doute) la danse lascive de Mélanie Griffith vue à travers la lunette du télescope planté à la fenêtre panoramique de la fameuse Chémosphère de l'architecte John Lautner ( construite en 1960 à Los Angeles sur Hollywood Hills devenue une curiosité locale). Tout se passe donc comme dans un rêve virant au cauchemar et spoiler: c'est bien ce que semble nous dire Dennis Franz, double de De Palma, quand, réalisateur de films de vampires il réveille son acteur victime depuis le début du film d'une crise de claustrophobie à l'intérieur d'un cercueil
    . Curieux voyage dans les tréfonds obsessionnels d'un homme ordinaire qui au final nous ressemble, "Body Double" n'est sans doute pas le plus grand film de De Palma mais certainement un film unique en son genre qui retranscrit parfaitement en les détournant les impressions ressenties par De Palma et peut-être certains d'entre nous devant les chefs d'œuvre d'un autre grand réalisateur.
    Roub E.
    Roub E.

    737 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2020
    Souvent comparé à Hitchcock, Brian de Palma s est offert avec Body Double une vraie récréation en s inspirant de l œuvre du maître du suspens. Bien sur on pense à fenêtre sur cour, vertigo et Psychose. Body double joue du coup beaucoup sur l humour et le clin d œil, sûrement trop d ailleurs. Car du point de vue du suspens le film est assez faible, le dénouement est assez prévisible et même assez ridicule sans son climax. D autres scènes sont par contre bien réussies comme le tournage du film porno (étonnamment soft en revanche), le meurtre de la voisine. Le côté obsessionnel du personnage principal est très bien rendu avec notamment la musique entêtante qui apparaît quand il mate sa voisine. Reste que c est un clin d œil assez sympa à l œuvre d Hitchcock et à la sienne.
    Alasky
    Alasky

    287 abonnés 3 083 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Super thriller, envoûtant et captivant grâce au suspense du début à la fin et grâce au bon casting. Rien de très innovant, Body Double est un film dynamique, sensuel et divertissant à souhait.
    Vador Mir
    Vador Mir

    225 abonnés 710 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juillet 2022
    Un peu de "sueurs froides", un peu de "fenêtre sur cour". Brian De Palma est davantage dans la copie que dans le clin d'œil ou la simple inspiration.
    Mais c'est fait avec brio. Dans le style Hitchcockien, Blow Out est clairement supérieur.
    Ricco92
    Ricco92

    177 abonnés 2 085 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 janvier 2021
    Body double est le dernier des films de la mouvance hitchcockienne de Brian De Palma. On peut le voir comme un croisement entre Fenêtre sur cour spoiler: (un homme espionne sa voisine et découvre de cette manière un meurtre)
    et Sueurs froides spoiler: (la claustrophobie de Jake renvoie au vertige de Scottie, Jake suivant Gloria, la femme se faisant passer pour une autre…)
    , le tout interprété par Melanie Griffith qui n’est autre que la fille de ‘Tippi’ Hedren, l’actrice des Oiseaux et de Pas de printemps pour Marnie. Cependant, cette fois, De Palma le traite avec plus d’humour : il pense en avoir fini avec les œuvres s’inspirant du Maître du suspense (il devait d’ailleurs uniquement produire le film au début) et choisit donc de prendre le tout avec plus de second degré spoiler: : le travelling rotatif renvoyant à celui de Sueurs froides frôle le ridicule (le baiser enflammé en intérieur devenant encore plus hard bien que se déroulant en plein air), les multiples fins soulignent l’irréalisme de l’ensemble de l’histoire…
    De Palma n’hésite pas à jouer également avec la vulgarité spoiler: en intégrant le milieu du cinéma pornographique dans son histoire, notamment à travers la séquence se déroulant sur le titre Relax de Frankies goes to Hollywood
    . Une fois acceptée cette ironie (contrastant totalement avec le final douloureux de Blow out), Body double se révèle une fois de plus une leçon de mise en scène du cinéaste dont la maîtrise de la caméra reste totale. Ainsi, si on peut lui préférer les précédentes œuvres hitchcockiennes de Brian De Palma (notamment Pulsions), Body double reste une amusante conclusion pleine de brio de cette mouvance.
    Legid
    Legid

    34 abonnés 570 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Après Obsession et Pulsions, Brian de Palma poursuit avec Body Double sa réinterprétation de l'oeuvre d'Alfred Hitchcock.
    Pour cette fois, il s'inspire du classique Fenêtre sur Cour, tout en insufflant une bonne dose d'érotisme, qui les est si chère.
    Si j'avais beaucoup aimé Pulsions, j'avais été par contre très déçu par Obsession qui versait trop dans le grotesque.
    Body Double est à mi chemin entre les deux films sus-cités : des bons points mais des défauts qui déçoivent au final.
    La réalisation de de Palma est toujours aussi bonne et rythmé et il arrive toujours à maintenir cette tension et à rendre le métrage prenant de bout en bout.
    Les défauts viennent plutôt du côté scénaristique où les ficelles sont assez visibles et les incohérences trop évidentes. La fin est notamment assez moyenne avec le twist final assez prévisible ( spoiler: le méchant qui est l'ami du début a déjà été fait, notamment dans Obsessions
    ) et des situations peu crédibles ( spoiler: le flic qui ne poursuit pas Scully alors qu'il le voir courrier, le méchant qui enterre ses victimes alors qu'elles juste à peine inconscientes, le deus ex machina du chien qui brise la vitre de la voiture...
    ). Même la scène considérée comme marquantes spoiler: du meurtre à la perceuse
    a très mal vieillie avec ses effets de style qui annihilent tout l'effet de tension et rend la scène presque grotesque.
    Body Double est donc une déception pour l'amateur de De Palma que je suis et n'arrive pas au niveau de ses meilleurs thriller. A voir quand même pour les amateurs du cinéaste !
    gregbox51
    gregbox51

    28 abonnés 1 032 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2013
    Film qui a marqué ma jeunesse, une Déborah atomique, une Mélanie toutes en "finesse" dévergondée à souhait dans un mélange de série Z, un truc qu'on ne verra plus ....
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    898 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2013
    Alors qu'il vient d'essuyer un joli échec critique avec son remake de Scarface, Brian De Palma abandonne le drame cocaïnomane pour revenir au thriller hitchcockien... et se faire une nouvelle fois lapider par la critique. Il faut dire qu'avec Body Double, le réalisateur américain prend quelque peu le bâton pour se faire battre. Hélas très prévisible dès les premières minutes de bobine, l'intrigue du film s'essouffle très vite, ne laissant place qu'à une succession de plans léchés dignes du maestro de la caméra. Car si techniquement le film reste très agréable, sorte de soap éroritco-mélo enchaînant de nombreuses séquences mémorables (dont cette fameuse scène de danse sexy ou encore ce baiser filmé à 360°), le scénario est lui assez laborieux. Cette fois-ci inspirée de Fenêtre sur cour et de Vertigo, l'histoire nous entraîne à Hollywood où un acteur déchu cocufié espionne sa voisine exhibitionniste jusqu'à être témoin de son meurtre. Arrivés ici, nous entrons enfin dans le vif du sujet. Malheureusement, à force de détails criants et de certaines scènes de suspense ratées, le dénouement se devine très facilement, voire trop facilement et tout l'éclat du twist final tombe à l'eau. De plus, l'horrible interprétation de Craig Wasson en piètre rôle principal, celle de l'encore débutante Melanie Griffith ou du pourtant d'ordinaire excellent Gregg Henry plonge le film dans une sorte de ringardise peu reluisante. Ainsi, Body Double est peut-être l'un des films les plus sexy et les plus cultes de Brian De Palma mais demeure également l'un des moins réussis.
    7eme critique
    7eme critique

    462 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2017
    Décidément, le voyeurisme est un sujet qui tient à cœur au cinéaste !
    En effet, Brian de Palma avait déjà approcher ce thème dans son "Hi, Mom !" de 1969, mais à l'inverse de celui-ci, "Body double", lui, dispose d'un scénario bien plus poussé et bien plus passionnant. Ce long-métrage, aux multiples références, et tout particulièrement aux films d'Hitchcock comme "Fenêtre sur cour" et "Sueurs froides", deviendra très rapidement intrigant face à ce thriller façon piège sur fond de voyeurisme et de claustrophobie où les métaphores se feront nombreuses. "Body double" bernera son spectateur tout du long et créera la surprise dans ses dernières minutes, en transformant ce thriller sombre en délire d'acteur inattendu, lui donnant une dimension bien plus psychologique qu'on était loin d'imaginer.
    dougray
    dougray

    208 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 décembre 2011
    Un des films ayant fait la renommée de Brian de Palma (réalisateur également de "Scarface", "Les Incorruptibles" et autres "Mission Impossible"...) pour sa prétendue filiation avec les chefs d'oeuvres d'Alfred Hitchkock auquel il emprunte pas mal de thèmes (la claustrophobie du héros, l'épiage de voisin, l'ami qui vous veut du bien pour mieux vous tromper...). Et au final, quelle déception ! On se retrouve devant une série B (voire Z !) longue et voyeuriste, flirtant souvent avec les limites du ridicule (la filature de la femme qui jette ses sous-vêtements dans la poubelle est un moment d'anthologie à ce titre). Et que dire des scènes soi-disant hot qui ont particulièrement vieillies aujourd'hui... Quant au casting, elle ne marquera pas les esprits avec le dépassé Craig Wasson en héros manipulé, Mélanie Griffiths en fantasme (aujourd'hui émoussé !) et l'amusant Greg Henry en méchant. Le seul intérêt du film réside dans le mode opératoire du tueur qui assassine ses victimes à coups de perceuse, offrant ainsi une scène de meurtre assez originale et douloureuse. C'est la seule séquence marquante d'un film qui reste beaucoup trop surestimé aujourd'hui encore !
    maxime ...
    maxime ...

    197 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Body Double démarre comme un pure thriller et se termine par une pirouette que je n'avais pas vu venir et tant mieux car jusque-là l'intrigue policière aux rabais peinait à me séduire. D’où le coup de maître du final qui bouscule et questionne ma relation à ce film, à refaire dans quelques temps pour revivre ce long métrage sous sa forme réellement pensée et apprécié le subterfuge mis en place par Brian De Palma !
    Max Rss
    Max Rss

    169 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 avril 2019
    Brian de Palma avait pris une charge à l'époque. Il lui avait été reproché de trop copier sur Alfred Hitchcock. Il faut quand même avouer que ce "Body Double" ressemble en beaucoup de points à "Fenêtre sur cour" et emprunte également à "Sueurs froides". Lequel étant selon moi un film bien trop estimé. Bref. De Palma s'inspire de Hitch, mais son film est quand même une oeuvre qui ne laisse pas de grands souvenirs. Tout est très typé années 80. A commencer par l'esthétique. Du coup, il en ressort un kitsch omniprésent et qui le dessert lourdement. L'intrigue en elle-même, promettait beaucoup, mais on dirait que ce n'est pas ce qui intéressait de Palma. On dirait que ce dernier cherchait à montrer bien ostensiblement qu'il a des références cinématographiques et qu'il sait manier une caméra. C'est bien joli tout ça, mais le faire au service de l'intrigue, c'est bien mieux. Et puis, en ce qui concerne les acteurs, ce n'est pas ça du tout... Mélanie Griffith n'a que bien peu d'utilité et Craig Wasson est peu consistant. Vraiment pas terrible tout ça.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 juillet 2018
    Le scénario est bancal dès le début, l'esthétique est ultra-datée, les acteurs sont moyens, la musique aussi, ça ressemble parfois à un téléfilm érotique du dimanche soir. Il reste quand même le talent de mise en scène de De Palma et quelques moments d'anthologie, principalement pendant la séquence de la filature ou celle du meurtre (j'ai l'impression que De Palma n'est jamais aussi bon que dans les scènes sans dialogues), mais je ne comprends pas que ce film soit si réputé.
    Manu711
    Manu711

    46 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2015
    Je n'ai pas encore vu beaucoup de DePalma, mais un jour, oui, je les aurai tous vus. Ou presque. Et puis donc, parce que j'avais envie de renouer avec le bonhomme, je me suis dit que j'allais piocher dans l'un de ces classiques. J'en ai déjà un sentiment bizarre ; un peu le même que celui que j'ai depuis que j'ai vu Passion. J'ai passé un moment très divertissant, très différent de ce que je regarde d'habitude, à la limite de l'angoisse et du sarcasme, bref, en plein kiff. Mais, pour une raison ou pour une autre, je n'ai pas envie de lui attribuer une très bonne note, tout en ayant le sentiment que plus je vais y repenser, et plus j'aurais envie de le conseiller, plus il montera dans mon estime. C'est étonnant, mais c'est le sentiment que j'ai après avoir vu ce jeu de cache-cache où finalement tout le monde est body double (même si l'un des protagonistes l'est plus que les autres quand même, hein). Ah oui, aussi, dans la forme c'est quand même une sacrée régalade visuelle et sonore, ce qui donne une atmosphère toute particulière au film. C'est indéniablement un truc à voir.
    PierreTwo
    PierreTwo

    35 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 juillet 2014
    chef d'œuvre en dépit d'une erreur scénaristique crasse que le pourtant très bon réalisateur a du mal à expliquer en interview (attention spoiler: spoiler: alors que le "voyeur" regarde la fille, il voit le meurtrier l'attaquer, tout en parlant avec celui qui plus tard se révélera être le meurtrier...ce coupable ne peut pas être à deux endroits à la fois


    reste que De Palma est un grand sur qui on peut (presque) toujours compter.
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