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Synopsis
Philippe Clarence, un couturier don juan, est pris à son propre piège après avoir essayé de se jouer de Micheline, la fiancée de son ami Daniel. Tandis que s’élabore sa collection, son amour pour Micheline ne fait que croître et tourne à la passion, puis à la folie.
Avec un tel scénario on aurait pu avoir une bluette insipide digne d'un roman photo de "Nous deux". Et bien Becker parvient à nous transcender tout ça et en faire un chef d'œuvre. La direction d'acteurs est impeccable, Raymond Rouleau est exceptionnel, Micheline Presle magnifique, et Jeanne Fusier-Gir n'a jamais été aussi bonne. Le milieu de la haute couture (que Becker connait bien) est particulièrement bien rendu sous tous ces aspects. ...
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weihnachtsmann
580 abonnés
4 554 critiques
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4,0
Publiée le 7 octobre 2014
Jolie comédie dramatique de la grande époque du cinéma français. Un très bon scénario et un charme inégalé.
Un visiteur
5,0
Publiée le 22 mars 2016
La grâce absolue, le film majeur de la période (le film est tournée pendant la fin de l'occupation et est sorti après) et la réunion de tant de savoir faire. La postérité de l'oeuvre de Jacques Becker se dessine enfin, libérée de la fixation sur Casque d'or, bien inférieure à celui ci. (Micheline Presle a elle même livré ce diagnostic récemment lors d'une projection à la Cinémathèque)
En fait le cinéma de Becker est bien de la ...
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norman06
229 abonnés
1 504 critiques
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5,0
Publiée le 25 décembre 2007
Une perle encore trop méconnue du cinéma français. Cette peinture romanesque autour de l'univers de la couture est d'une élégance de mise en scène étonnante. Le final avec le mannequin de cire est d'un onirisme merveilleux. Micheline Presle est la remarquable interprète de ce chef-d'oeuvre et des seconds rôles excellents l'entourent (dont la géniale Gabrielle Dorziat.)
Le tournage du film a commencé en mars 1944, mais la guerre et la libération de Paris ont provoqué des retards ; finalement, Falbalas n'est sorti qu'en juin 1945. Parmi ces problèmes, de nombreuses pannes d'électricité ont provoqué des fermetures fréquentes du studio.
La haute couture s'en mêle
Pour la réalisation de Falbalas, on a fait appel au couturier Marcel Rochas pour créer toutes les robes du film. Seules deux contraintes lui ont été imposées : le fait de tourner en noir et blanc, ce qui l'a obligé à privilégier la ligne, et les besoins d'exportation, qui l'ont forcé à créer des habits intemporels, afin que le film se vende.