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Synopsis
Six réalisateurs emblématiques de la Nouvelle Vague revisitent Paris à leur manière, échafaudant des fictions au coeur des quartiers de la capitale. Tandis que Jean-Daniel Pollet vagabonde Rue Saint-Denis, Jean Rouch s'intéresse à la Gare du Nord, Jean Douchet à Saint-Germain des Prés et Eric Rohmer à Place de l'Etoile. Jean-Luc Godard hésite entre Montparnasse-Levallois, alors que Claude Chabrol préfère La Muette.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Aujourd’hui «Paris vu par» (France, 1965) se dégage des pléthoriques films collectifs de l’époque parce qu’il constitue, plus qu’aucun autre, un document fidèle sur l’histoire du cinéma français du milieu des années 60. Œuvre des grands cinéastes français de l’époque, «Paris vu par» compile, dans l’ordre, des courts-métrages de Jean Douchet, Jean Rouch, Eric Rohmer, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard. Chacun affilié ...
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gimliamideselfes
2 429 abonnés
3 929 critiques
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3,5
Publiée le 6 avril 2015
Je vais donner un avis général sur le film et pas donner un avis particulier sur chaque segment (enfin, quoique), comme souvent dans ce genre de projet, tu n'as pas le summum du cinéma pour chaque réalisateur, le Godard est assez banal, idem pour le Rohmer (pas inintéressants, mais banal), le Pollet est inconsistant au possible...
Enfin, à part le Pollet il y a un truc à sauver dans chacun de ces segments, mais même de façon plus ...
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Un visiteur
1,0
Publiée le 29 mai 2014
Eventuellement pour des images d'archives de Paris et le sketch avec Pollet et Micheline Dax.
Estonius
1 390 abonnés
4 818 critiques
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3,5
Publiée le 16 février 2016
Très inégal : Le Douchet est inintéressant et l'interprétation est catastrophique. Le Rouch est mal construit, mal joué et prétentieux (ça sert à quoi de faire des plans séquences quand on ne sait pas diriger les acteurs ?). Le Pollet n'est qu'un jeu d'acteurs mais Micheline Dax et Claude Mekli y sont fabuleux. Rohmer nous fait dans le burlesque et ce n'est pas si mal. Godard nous assomme en faisant joujou avec la bande son, (c'est ...
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Le parti-pris technique (usage d'une caméra 16 mm) et le choix du lieu de tournage (un quartier de Paris comme décor naturel) ont fait de ce Paris vu par... un film-manifeste de la Nouvelle Vague. A la sortie du film, en 1965, les fers de lance de ce mouvement avaient déjà plusieurs longs métrages à leur actif. Ces films font la part belle aux rues de la capitale : du Signe du lion, traversée d'un Paris désert et coup d'essai d'Eric Rohmer en 195
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Nouvelle Vague et remous
Paris vu par..., est lié à l'histoire des Cahiers du cinéma, revue mythique dont sont issus plusieurs des réalisateurs de ce film collectif. Au début des années 60, la rédaction du journal est en proie à de profondes divisions. Les uns souhaitent perpétuer la tradition cinéphile de la revue, continuer de défendre un certain classicisme, en privilégiant l'analyse des films hollywoodiens. Parmi eux figure le rédacteur en chef de l'époque, Eric Rohm
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Sous le signe du losange
Paris vu par... est produit par Les Films du Losange, société fondée en 1964 par Barbet Schroeder, un proche d'Eric Rohmer. Les Films du Losange financeront ensuite la plupart des films de l'auteur de Ma nuit chez Maud, ainsi que des oeuvres de Rivette, Brisseau ou Haneke. Quant à Schroeder, il passera à la réalisation en 1969 avec More.