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Synopsis
Chaque année, comme s'ils participaient d'un étrange rituel printanier, des milliers d'immigrés viennent s’échouer en Espagne. Un autre naufrage les y attend : l’errance parmi les ombres. Depuis la marge d’un monde qui ne veut plus les voir, ces hommes, en se confiant à leur famille par lettre vidéo, nous regardent dans les yeux.
Bande-annonce
1:47
Sombras (Les ombres) Bande-annonce VF
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Critique Presse
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Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Un film magnifique ! Plein d’humanité et à la fois d’humilité. Tout sauf un film de plus sur les sans papiers et clandestins, jamais voyeur, plutôt pudique. La forme du film (je n’en dis pas plus) donne la parole avec intelligence, l’image donne à ressentir ce que l’on ne peut pas montrer. Les témoignages sont d’une profondeur bouleversante.
Un visiteur
4,5
Publiée le 28 septembre 2012
Ce film m'a bouleversé... Il permet notamment de mieux comprendre les épreuves qu'ont traversé tous ces gens qu'on croise dans la rue. Le concept est original, et chaque protagoniste est traité avec un profond respect. Chapeau !
Sombras est un projet de longue date. En effet, cela fait plusieurs années que Oriol Canals, le réalisateur, a connaissance de la vie de ces émigrés qui tentent d'entrer en Espagne : "Barcelone, un jour de juin 2000, (...) je sais déjà que deux bateaux ont fait naufrage au large des côtes andalouses, comme cela arrive de plus en plus souvent, et que très peu de passagers ont survécu". C'est à la vue de ces images, auxquelles il est de plus en plu
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Indigné
Si la réalisation du documentaire a pris un certain temps, le cinéaste n'en est pas moins resté indigné par cette situation où de nombreuses personnes perdent la vie : "Chaque année, près de quatre mille personnes périssent noyées au large de Gibraltar ou des îles Canaries (...) Mon cœur se soulève à l’idée que de telles choses se produisent encore et encore dans mon pays, sans que rien ni personne ne puisse apparemment l’empêcher."
Du ressenti au documentaire
Oriol Canals a gardé en lui pendant des années des images télévisuelles de ces "morts silencieuses", comme il les appelle, ainsi qu'un sentiment de malaise vis-à-vis de son pays avant de décider de faire un film : "J’ai commencé à garder les coupures de presse, à rechercher des ouvrages et des documentaires sur la question et à regarder plus attentivement les cercles d’Africains dans les rues et sur les places de ma ville". Au fur et à mesure que
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