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Synopsis
Au début des années 80, la tentative d’évasion désespérée d’une jeune femme séquestrée derrière une vitre dans un laboratoire expérimental, et surveillée par le mystérieux docteur Barry Nyle.
En cette année 2010, Panos Cosmatos, fils du réalisateur de Rambo 2, met en scène Beyond The Black Rainbow. Panos est-il aussi mauvais que son père ? À la vision de cette bobine, on remarque que les deux Cosmatos sont simplement des antithèses. Cette oeuvre, absconse et énigmatique, tiendrait presque du chef d'oeuvre si sa fin avait été plus travaillée, si elle ne nous laissait pas sur le bas côté de la route, émerveillé devant sa ...
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Jean-François S
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3,0
Publiée le 18 septembre 2018
Tourné en 2010, "Beyond the black rainbow" est un OFNI qui semble rescapé du cinéma expérimental SF des années 70. L'enfant héritier d'un croisement entre "THX 1138", "Altered states", "2001", Tarkovski et un des premier film de Cronenberg. Un genre devenu culte que l'on ne croyait plus jamais revoir tant il faut être téméraire ou inconscient pour produire aujourd'hui un tel film. C'est pourtant ce qu'à réussit à faire Panos Cosmatos ...
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Vador Mir
161 abonnés
545 critiques
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3,5
Publiée le 12 janvier 2022
Un film intriguant, tournée en 35mm, les image sont superbes. La bande son est travaillée et la musique ambiance années 80 est top. C'est plutôt expérimental mais pas déroutant. Un réalisateur à surveiller.
artaud
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3,5
Publiée le 1 août 2012
Il n'est pas question, pour ma part, d'aimer ou pas ce film mais je l'ai apprécié dans la mesure de sa singularité. A quoi tient cette singularité ? Un univers noir, macabre de futurisme, figure géométrique parfaite en antagonisme permanent avec cette nature humaine imparfaite qui va toujours dans le même sens, en quête d'absolu, de paix, de bonheur exponentielle. Certains plans, car c'est un film photographique et d'abstraction (comme ...
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jusqu'à maintenant, je ne croyais pas possible de réaliser un film s/f arrivant à la cheville de 2001 l'odyssée de l'espace, et bien je me trompais; Panos Cosmatanos signe un film assez difficile à comprendre mais d'une beauté visuelle extraordinaire. C'est extrêmement recherché; les interprètes sont fabuleux (Michael Rogers en tête); Chef d'œuvre.
CreedTime
L’insulte a l’art, c’est votre attitude !
CreedTime
Un commentaire qui pue la frustration à 100 km à la ronde. Comme je vous plaint !
Veganforanimalrights
Comparer ce faiseur, emblème du népotisme, à Kubrick, est une insulte à l'art.
Veganforanimalrights
Comparer ce tâcheron, emblème du népotisme, à Kubrick, est une insulte à l'art.
Veganforanimalrights
Le contraire du cinéma : un long clip vaseux.0/5
Henri Mesquida
Beyond the Black Rainbow est un film vraiment particulier... La mise en scène millimétrée sert ce métrage très original de par son ambiance lourde et sombre, prenant lieu dans des décors futuristes.Ce film est vraiment lent et oppressant. A tel point qu'on est presque comme soulagé lorsque le générique apparaît. Un film marquant donc et c'est pour ça qu'il m'a beaucoup plu.
Toutou to you
En cette année 2010, Panos Cosmatos, fils du réalisateur de Rambo 2, met en scène Beyond The Black Rainbow. Panos est-il aussi mauvais que son père ? À la vision de cette bobine, on remarque que les deux Cosmatos sont simplement des antithèses. Cette oeuvre, absconse et énigmatique, tiendrait presque du chef d'oeuvre si sa fin avait été plus travaillée, si elle ne nous laissait pas sur le bas côté de la route, émerveillé devant sa beauté plastique mais déçu par le manque de réponses.
Années 80, Elena est prisonnière dans un institut, censé aider les Hommes à trouver le bonheur grâce à des moyens révolutionnaires. Sous l'emprise du docteur Barry, elle va tenter d'échapper à sa triste condition...
Un mot pour définir Beyond The Black Rainbow : magnifique. Visuellement, on est face à un long-métrage de série b qui, bien que dépourvu d'un budget confortable, est sublimé par un esthétisme poussé. Cosmatos est un artiste, visionnaire pas encore (son film pourrait se rapprocher du chef d'oeuvre de Stanley Kubrick) mais esthète, sans aucun doute. Plans sublimés par des cadrages nets, ambiance eighties que la musique rend encore plus immersive ou ce fond sonore qui charge l'atmosphère d'une aura mystérieuse et tendue. Beyond The Black Rainbow étire son scénario hermétique dans un traitement pour le moins contemplatif. Si tu ne t'endors pas, tu y percevras un étonnant spectacle pour les yeux. Car ce film réussit à créer un climat (soporifique dirons certains) qui épouse parfaitement les faits dépeints. Entre thriller et science-fiction, cette oeuvre étrange par instants psychédélique, force le respect. Tournée en scope et bénéficiant d'un labeur, sur la forme, convaincant, il semble qu'elle pourrait devenir culte. Un premier film plein d'espoir. Merci Panos. 4,5/5