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Synopsis
Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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498 abonnés
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2,0
Publiée le 25 novembre 2012
L'enveloppe est belle (tendance épurée, cérébrale et glaciale), mais le contenu est vide et/ou vain. Aucune approche probablement visée ne m'a touchée, ni l'approche historique ("Tota mulier in utero", encore en cette fin de 19ème siècle !), ni l'approche clinique (me serais-je trop assoupie pour appréhender correctement le cheminement thérapeutique - je ne me souviens que des fameuses "leçons" réduites à leur plus simple expression ...
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Hastur64
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144 abonnés
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2,0
Publiée le 20 juin 2013
Film sur la relation ambiguë fictive du docteur Charcot, spécialiste de l’hystérie et de son traitement, avec une jeune patiente : Augustine, est un film assez plat pour ne pas dire ce que beaucoup considéreraient comme ennuyeux. Il faut vraiment tout le talent de Vincent Lindon en Charcot et la performance habitée de Soko (Augustine) pour donner au film un soupçon de vie à ce long-métrage désespérément neurasthénique. L’histoire ...
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nicolas t.
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48 abonnés
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0,5
Publiée le 10 novembre 2012
Très beau sujet gâché par une mise en scène scolaire et des références écrasantes : Lynch, Cronemberg ou même Venus noir de Kechiche. La reconstitution est très académique et les efforts de mise en scène nous met à distance du sujet. Dommage pour la jeune Soko qui se donne corps et âme. Elle sauve le film.
brunetol
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135 abonnés
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0,5
Publiée le 11 novembre 2012
Horrible. Encore un film que l'on doit au système des "commissions" (CNC, Régions, Fondations, Emergence, etc...). Prix du scénario et tout et tout, par la grâce du plus petit commun dénominateur. Or c'est affreux. Le scénario, parlons-en : on a toujours une bonne longueur d'avance sur lui. Ennui mortel. Dialogues de téléfilm, ou de série façon "Ainsi soient-ils", ampoulés et prévisibles. Vincent Lindon, charisme d'enclume avec son ...
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Le film Augustine est tiré d'une histoire vraie : en 1873, la jeune fille entre à l'hôpital de la Salpêtrière et devient l'une des patientes les plus célèbres du professeur Charcot et de l'établissement. Elle s'évadera de l'hôpital en 1885.
Vers le fantastique
Dans le film, Alice Winocour a fait le choix de s'éloigner d'un point de vue trop naturaliste sur le thème de la folie pour privilégier un aspect plus fantastique : "L’hystérie, en soi, est tout sauf naturelle. Le corps se met à faire des choses qu’il ne peut pas faire normalement", explique-t-elle. Comme références, elle cite les films de David Cronenberg et de David Lynch.
Le choix Soko
Au début du projet, Alice Winocour pensait confier le rôle d'Augustine à une inconnue, et ne désirait donc pas rencontrer Soko. Mais c'était sans compter sur la force de persuasion de la jeune chanteuse, qui désirait vraiment interpréter ce personnage : "(...) j’ai harcelé Grégory [son agent] qui les a harcelées à son tour (...) ça a duré huit longs mois (...) jusqu’à ce qu’elles [la réalisatrice et la productrice] acceptent que je vienne, mais c
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Biopic plutôt intéressant mais qui traine en longueur tout de même ! Heureusement que le casting est excellent ! Vincent LIndon est fidèle à lui-même c'est à dire juste et émouvant et alors que dire de la jeune Soko ? Elle est juste bluffante et impressionnante dans ce film et ces deux magnifiques acteurs sauvent le film de l'ennui mortel.
Olif
Trés bon film, une histoire crédible au balbutiement du vaste territoire de la psychiatrie, un duo d'acteurs en symbiose, une mise en scène solide 3.5/5
titicaca120
j'ai bien aimé cette ambiance glauque le jeu des acteurs et ce manque de savoirde la médecine. belle prestation de la jeune augustine.
quetedugraal
je me suis ennuyé malgré la belle prestation de Vincent Lindon
luxe
Trop ennuyeux.
defleppard
Dès les premières secondes, j'ai senti un ennui qui allait devenir incommensurable au fur et à mesure du film. J'ai arrêté rapidement. 1 demi-étoile.
Fragments Immobiles
J'ai vu ce film pour Lindon qui se trompe peu dans ses choix... dans ce "peu", il y a manifestement celui-là !C'est médiocre, c'est copié, c'est mal joué, on comprend à peine ce qui est dit, l'histoire est totalement fausse.... Et ce culot d'utiliser la musique de Dracula de Coppola en 1ère musique du film....Faudrait qu'on découvre comment cette Winocour a réussit à trouver les financements pour ce canular ! En tout cas, ce n'est pas peu dire sur le fonctionnement du cinéma français !
Jean-Pol Cardin
J'ai découvert un film où la médecine avait beaucoup trop de pouvoir et des fois dépassait les limites d'humanisme, hautin, prétentieux etc., etc., voilà un film basé sur l'étude d'hystérie de l'époque, où l'on mêlait un peu de tout comme patient. Lui Charcot chercheur présomptueux et grand maître devant ses sous-fifres et autres personnels, manière obscène de traiter des patientes, et convoitant la reconnaissance par ses pairs. Je l'ai visionné jusqu'au bout, car les films sur la médecine ancienne et leurs manières de la traiter ou tenter d'en découvrir la cause, mon toujours intrigué, mais ce film m'ont laissé un mal à l'aise dans sa conception des événements et l'indifférence des patientes qui étaient plus des cobayes qu'autres chose. Voilà mon opinion et elle ne vaut surtout pas plus de 3 étoiles sur 5.
Nelly M.
Plus que la lourde introduction (ce crabe, ces verres de vin), c'est le fil entre Charcot et sa patiente, sous l'oeil de lynx de l'épouse (impeccable Chiara Mastroianni) qui captive. L'hypnose émane d'un spécialiste, pas de Charcot. On se croirait dans une arène avec spectateurs gourmands des débordements féminins. Le regard éhonté du médecin alors que la créature se fait applaudir dévoile l'essentiel (la démonstrative Stéphanie Sokolinski s'avère parfaite pour ce rôle). On peut dès lors savourer la mise en scène, éclairages (lumière quasi biblique sur le visage de Vincent Lindon), costumes d'époque (les affriolants dessous de coton blanc !), ne rien perdre des chuchotements ni des changements de place du mal, avancer dans l'intimité encore masquée d'Augustine et son sauveur, quoique de plus en plus copains sans le montrer. Une avancée médicale certaine à l'époque où l'hystérie féminine se diagnostiquait, silence sur le reste. La chute d'escalier a le mérite de relativiser la supposée guérison de la demoiselle. Surprise que l'affaire faite (soi dit en passant drôlement "à la hussarde" pour une cinéaste !), Augustine s'éloigne telle une souris qui aurait volé du gruyère. Les expressions des époux culminent à ce moment-là, dans le style échevelé de leurs...
Nelly M.
Plus que la lourde introduction (ce crabe, ces verres de vin), c'est le fil entre Charcot et sa patiente, sous l'oeil de lynx de l'épouse (impeccable Chiara Mastroianni) qui captive. L'hypnose émane d'un spécialiste, pas de Charcot. On se croirait dans une arène avec spectateurs gourmands des débordements féminins. Le regard éhonté du médecin alors que la créature se fait applaudir dévoile l'essentiel (la démonstrative Stéphanie Sokolinski s'avère parfaite pour ce rôle). On peut dès lors savourer la mise en scène, éclairages (lumière quasi biblique sur le visage de Vincent Lindon), costumes d'époque (les affriolants dessous de coton blanc !), ne rien perdre des chuchotements ni des changements de place du mal, avancer dans l'intimité encore masquée d'Augustine et son sauveur, quoique de plus en plus copains sans le montrer. Une avancée médicale certaine à l'époque où l'hystérie féminine se diagnostiquait, silence sur le reste. La chute d'escalier a le mérite de relativiser la supposée guérison de la demoiselle. Surprise que l'affaire faite (soi dit en passant drôlement "à la hussarde" pour une cinéaste !), Augustine s'éloigne telle une souris qui aurait volé du gruyère. Les expressions des époux culminent à ce moment-là, dans le style échevelé de leurs soirées... Ce qui frappe chez Alice Winocour est le sens du détail.
albasiaa
Tout à fait d'accord avec Veganforanimalrights et j'ajouterai qu'entendre tout le temps la respiration d'Augustine énerve!
angelabassompierre
ça fait presque oh my god en moins drôle. l'hystérie de l'époque de Charcot, parodie, ça allait.
M&D
Soko est incroyable...
Christo89
De même que Cronenberg faisait à ses débuts des films fantastiques qui cartonnaient en vidéoclub chez les teenagers et qui étaient en fait des oeuvres ultra personnelles et géniales, winocour fait semblant de faire un film historique sur Charcot et les débuts de la psychanalyse et livre un grand film d'auteur.
Un des meilleurs films français de 2012 selon moi. On en ressort impressionné par des scènes et des images extrêmement fortes dont on sait déjà qu'elle resteront longtemps.
A montrer à tout ceux qui pensent qu'on vit dans une époque de création molle (en tout cas en France et dans le jeune cinéma).
Christo89
Magnifique film, très réussi.
De même que Cronenberg faisait à ses débuts des films fantastiques qui cartonnaient en vidéoclub chez les teenagers et qui étaient en fait des oeuvres ultra personnelles et géniales, winocour fait semblant de faire un film historique sur Charcot et les débuts de la psychanalyse et livre un grand film d'auteur qui restera.
Un des meilleurs films français de 2012 selon moi. On en ressort impressionné par des scènes et des images extrêmement fortes dont on sait déjà qu'elle resteront longtemps.
A montrer à tout ceux qui pensent qu'on vit dans une époque de création molle (en tout cas en France et dans le jeune cinéma).
Jean-Luc Debord
Sans oublier la tenace confusion entre les intentions des personnages et celles de l'auteur. Mais on n'en est pas à une contradiction prés...
Jean-Luc Debord
Quand on lit certains commentaires et certaines "critiques", on s'interroge...Animaux "maltraités" (doit-on rappeler aux spectateurs d'où vient la viande qu'ils mangent ?). Cigarette. Sexe. Névrose. Très malsain tout ça. Très cinématographique, surtout, comme critique. Et d'où vient ce mépris envers les petits films subventionnés par le CNC ?
Veganforanimalrights
Le Film Français dans toute sa splendeur : voyeur, malsain, sexiste - sous prétexte évidemment du contraire -, spéciste, mal joué, mal filmé. Et d'abord meurtrier : dame Winocour n'hésite pas à ébouillanter des crabes et décapiter des poules pour les "besoins" dramatiques de son chef-d'oeuvre. Bravo décidément. Et bien sûr, les critiques (français), dès qu'il s'agit de films français, sont à genoux, criant au génie. Vendus !
Sarah K.
En plus, Lindon clope cigarette sur cigarette !!! Y a que le cinéma français pour laisser voir et montrer à l'écran sans aucun complexe l'addiction de ses acteurs. On se croirait dans les années 70's avec un écran enfumé du début jusqu'à la fin du film... A l'image de ce film et de son histoire qui s'évanouissent en fumée.
Mr M.
j'ai dormi pendant le film!! lol soporifique malgré que j'aime Freud!!