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Synopsis
Avant 12 jours, les personnes hospitalisées en psychiatrie sans leur consentement sont présentées en audience, d’un côté un juge, de l’autre un patient, entre eux naît un dialogue sur le sens du mot liberté et de la vie.
Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties…
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Au moment où j'écris, 4 critiques seulement car ce sont les toutes premières heures de sortie nationale, avec une note moyenne pas terrible pour Depardon à 3,4. C'est à cause de deux critiques qui font baisser cette moyenne toute provisoire je pense. Sans doute des spectateurs bien au fait déjà du sujet, de la psychiatrie, de l'internement, des garanties qui l'entourent, de l'hypocrisie judiciaire qu'il y a autour de ça et qui n'ont donc ...
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stanley
52 abonnés
745 critiques
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4,0
Publiée le 2 décembre 2017
Meilleur film de Raymond Depardon depuis l'ultime segment de Profils paysans, 12 jours marque par la force de son humanité qui s'insinue progressivement le long de sa vision. Court (1h26), mais dense en témoignages fascinants qui en disent long sur la misère humaine et la variété des troubles psychiatriques, ce film évite les pièges du cliché des hôpitaux psychiatriques en ne montrant au final que quelques figurants lors des audiences et ...
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Imparfaite99
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114 critiques
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5,0
Publiée le 28 novembre 2017
Vu en AVP (débat/conférence)
Enfin un vrai documentaire qui nous présente le patient sous son véritable aspect, en dehors de tout sensationnel.
Enfin un vrai documentaire qui nous change de ce que peuvent nous servir les médias qui ne représentent pas le patient en tant qu’être humain , patient que nous pouvons tous devenir un jour lors d’un accident de la vie. Patients auxquels nous pouvons être confrontés dans notre entourage.
Un ...
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Carlos Stins
65 abonnés
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4,0
Publiée le 1 décembre 2017
Documentaire sur les hôpitaux psychiatriques français, "12 jours" est un long-métrage sensible et pudique qui soulève des questions intéressantes. Raymond Depardon nous prpose une approche assez fine et sans clichés du monde de la psychiatrie, faisant ressortir toute la complexité de cet univers assez méconnu. Au delà de sa fonction pédagogique, le documentaire se sert de chaque nouvelle audience pour mettre en avant une catégorie ...
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Avec 12 jours, Raymond Depardon tente de donner un point de vue universel et nouveau sur le problème complexe de la santé mentale : "Nous sommes sortis grandis de ce film qui donne la parole à ceux qui sont momentanément enfermés dans leur esprit et en ont perdu l’usage. Ces personnes vulnérables témoignent de leur histoire intime mais aussi à leur façon de l’histoire politique, sociale et morale de la France. Même si nos films peuvent laisser pe
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Pourquoi ce délai de 12 jours ?
12 jours revient sur une nouvelle loi mise en application depuis le 27 septembre 2013 : les patients hospitalisés sans consentement dans les hôpitaux psychiatriques doivent être présentés à un juge des libertés et de la détention avant 12 jours puis tous les six mois si nécessaire. Autrefois, seul le psychiatre décidait de l'hospitalisation d'un individu.
Inédit
C'est exceptionnellement que le tournage de 12 jours a été autorisé : Raymond Depardon et son équipe sont les premiers à filmer la mise en application de cette loi des 12 jours. Grâce à l’arrivée du juge des libertés dans l’institution psychiatrique, la parole autrefois réservée aux seuls psychiatres devient publique.
Vous pensez que Depardon est un voyeur... Il faudrait alors argumenter un peu dans ce sens
Richard Pinard
Vous avez raison, c'est mieux de cacher ces gens-là et ne pas en parler du tout. N'importe quoi ! Il faut arrêter de voir du voyeurisme partout. Si vous voulez comprendre ce qu'ils vivent, comprendre ce qu'est un état psychotique, il faut rencontrer ces personnes, les voir et les entendre. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'humanité dans les images de ce documentaire ; on ressent leurs souffrances. Je n'y ai pas trouvé de sensationnel.
titicaca120
quelle souffrance tout de même dans cet occident quel'on dit meilleur surtout que je sortais du documentaire Makala.ça fait froid dans le dos.
Bernard C.
Du grand Depardon .Comme toujours il nous montre le monde tel qu'il est , sans fioritures.A voir absolument
Mario B.
Un film sur les électeurs de Mélenchon.
myosotis33
Aucun voyeurisme, ni sensationnel pour une fois! Au contraire, c’est l’humain, avant tout, qui est mis en avant. Un humain avec des droits et des libertés et surtout beaucoup de bienveillance autour de ces patients qui, dans un état de souffrance extrême, peuvent avoir besoin que quelqu’un prenne la décision que l’on s’occupe de lui À mettre sous tous les regards que l’on soit du côté du droit, du médical ou n’importe quel autre quidam
espacebienveillant
Formidable film courageux et émouvant, très belle photo! très belle bande son, musique délicate un film qui ouvre le sujet complexe des sans consentements. À voir et revoir. Bravo!
Eric C.
Beaucoup d'aigreur dans votre commentaire. Etrangement, on retrouve ce type de commentaire dans vos critiques sur d'autres films...et sans jamais d'argumentation.N'hésitez pas à commenter aussi des films qui vous ont plu, si il en existe !
Eric C.
Passionnant. Comme d'habitude avec Mr Depardon, la caméra est posée, discrète, oubliée et permet de faire ressortir le fond plus que la forme. Voyeurisme ? La maladie psychique fait peur, donc questionne. Il n'y a de voyeurisme que dans des yeux-spectateurs malveillants, les autres y trouveront des questions et leurs propres réponses. Mr Depardon est un maître du documentaire et non un maître à penser. A nous de finir le boulot...et c'est tant mieux !
jacototo
Ce film n'est que la concrétisation du voyeurisme étrange sur la maladie psychique, ça n'est que ça.