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Synopsis et détails
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Sarajevo, novembre 92, sept mois après le début du siège. Le reporter de guerre Paul Marchand nous plonge dans les entrailles d’un conflit fratricide, sous le regard impassible de la communauté internationale. Entre son objectivité journalistique, le sentiment d’impuissance et un certain sens du devoir face à l’horreur, il devra prendre parti.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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3,5
Publiée le 27 novembre 2019
« Sympathie pour le diable » est une belle réussite. Le réalisateur québécois Guillaume de Fontenay a eu besoin de 14 ans (chapeau !) pour mener à terme ce biopic du correspondant de guerre Paul Marchand, qu’on pouvait entendre à Radio-Canada et qui a couvert notamment le siège de Sarajevo. Le film, tourné en Bosnie, se concentre d’ailleurs sur cette période particulièrement mouvementée de sa vie.
Le long métrage décrit fort ...
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velocio
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2,5
Publiée le 23 novembre 2019
"Sympathie pour le diable", premier long métrage du canadien Guillaume de Fontenay, nous amène à côtoyer Paul Marchand, un reporter de guerre français que l'on retrouve à Sarajevo, en novembre 1992, 7 mois après le début du siège, le film étant inspiré par son livre homonyme écrit en 1997. D'une certaine façon, le film s'apparente à un documentaire sur les reporters de guerre, sur leur fonctionnement, sur la façon dont ils vivent ...
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traversay1
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3,5
Publiée le 29 novembre 2019
Malgré la différence du contexte géographique et de personnalité de ses héros respectifs, il est tentant de comparer Camille et Sympathie pour le diable, deux films qui tracent le portrait de reporters de guerre. Le film de Guillaume de Fontenay s'appuie sur un personnage fort, complexe, intransigeant et charismatique, Paul Marchand, une sorte de modèle de journaliste qui témoigne et agit sans pour autant nier le fait de sa relative ...
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Jorik V
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2,5
Publiée le 5 décembre 2019
Les décors sont plus vrais que nature, le réalisme est à son comble et l’intensité du métier de reporter de guerre est montrée dans sa véracité la plus intense. Sur tous ces points, « Sympathie pour le Diable » ne peut souffrir d’aucune critique. Ce métier est tantôt montré de la plus belle des manières (adrénaline, métier indispensable pour ouvrir les yeux au monde, passion d’informer, vie à cent à l’heure…) mais ...
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Paul Marchand était un reporter de guerre français né en 1961. En juin 1992, il est l’un des premiers journalistes à arriver à Sarajevo comme freelance pour les journaux, radios et télés francophones d’Europe et du Canada. Il a connu deux des carnages qui ont marqué cette fin de siècle : le Liban et la Bosnie. Par ses actions et ses articles chocs, Paul Marchand a bousculé les conventions. Devenu journaliste un peu par hasard après ses étude...
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La guerre de Bosnie
Avec plus de 2 millions de réfugiés et de déplacés, plus de 100 000 morts, la guerre de Bosnie est considérée comme le conflit le plus sanglant qu’ait connu le continent européen depuis la Seconde Guerre mondiale. Le siège de Sarajevo est le plus long de l’histoire de la guerre moderne. Il a duré du 5 avril 1992 au 29 février 1996. Près de 12 000 personnes furent tuées et plus de 50 000 blessées dans la ville. Pendant le siège, dans cette cuvette...
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Un livre coup-de-poing
Guillaume de Fontenay a connu Paul Marchand au travers du journal de Radio-Canada où il était correspondant de guerre freelance depuis Beyrouth et ensuite en poste à Sarajevo à partir de 92. C'est en 1997 qu'il a lu son livre coup-de-poing "Sympathie pour le diable". Il explique : "Un cri du coeur, une litanie sur la guerre, la mort et son expérience de correspondant de guerre après ce conflit. À l’époque, je faisais du t...
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Commentaires
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Drachiam
T'as pas vu l'extrait à la toute fin du film où on voit le vrai Paul Marchand s'exprimer ? Eh bien Schneider n'a fait que retranscrire sa façon de parler.
Francois L.
Rien a faire . La prise de son directe (sans doublage) flingue une bonne partie des œuvres françaises en les plaçant dès le départ au niveau d'un épisode de série TV. Ce qu'on gagne en hyper réalisme on le perd en travail d’interprétation sonore. L'acteur y glisse sont identité spontanée souvent catastrophique pour le jeu. C'est aussi important qu'une musique de merde sur un film ambitieux. Mais plus que tout cela ,c'est une double peine qu'on inflige a l'oeuvre puisque le doublage intervient mais en priorité pour les cinéma concurrents , ou les interprétions prennent souvent le dessus grâce a la suppression du son d’ambiance réelle créé par le micro de la prise directe. Je n'ai pas été jusqu’au bout a cause de cela car je ne m'assied pas au cinoche pour me farcir de l'ambiance de série France 2.