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Synopsis
Misères et splendeurs d'un vagabond sélectionné pour une émission de télévision où il fait merveille. Devant un tel succès, "Lonesome" Rhodes est vite courtisé par toutes les chaines de télévision et devient un animateur vedette jusqu'au jour où il doit preparer l'élection du sénateur Fuller. Marcia, à l'origine de son ascension fulgurante, effrayée par son cynisme, rétablit le son au moment ou Lonesome, se croyant hors d'antenne, dit tout ce qu'il pense de tout le monde.
Intéressant et très bien construit, A face in the crowd traite principalement du pouvoir des médias, l'arme au double tranchant, au travers du destin peu commun d'un vagabond excentrique devenu idole nationale. Comme souvent pour les films les plus réputés de l'époque, l'on découvre avec plaisir des dialogues redoutables, des situations franchement audacieuses, un rythme élevé, une interprétation de grande classe (un Andy Griffith ...
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chrischambers86
10 712 abonnés
11 918 critiques
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3,5
Publiée le 17 octobre 2012
Un certain nombre de films psychologiques, aux sujets très variès, sont à signaler dans la production hollywoodienne des annèes 50 tel que le brûlant "A Face in the Crowd" d'Elia Kazan, dans lequel un guitariste repris de justice devient cèlèbre grâce à une directrice de radio! Cette cèlèbritè et l'emprise qu'il exerce sur les foules lui permettraient même de rèussir une carrière politique, si la directrice, soudain consciente du ...
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Plume231
3 153 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 9 mars 2010
Voici certainement une des dénonciations les plus virulentes sur la manipulation des médias à travers le portrait d'un self-made-man qui va devenir pour le pire un "leader d'opinion" jusqu'à une chute inéluctable à la lisière de la folie. Un film où Elia Kazan n'hésite pas à appuyer son propos avec une efficacité redoutable et ne fait pas la moindre concession dans son oeuvre. Dans son premier rôle au cinéma, l'acteur Andy Griffith ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 13 mars 2007
Idée géniale et scénario très moderne pour l'époque: un taulard passe dans une radio locale et fait un tabac. Il devient un animateur vedette, convaincu d'un réel pouvoir sur le peuple (moutons disciplinés)...sa chute n'en sera que plus dure. Beaucoup aimé, l'acteur est formidable, très, très bien.
Commentaire de Kazan sur ce film:
"On a dit que le film était dirigé contre Nixon, contre Eisenhower et contre le big business. Eh bien ...
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Un homme dans la foule marque en outre la dernière apparition de Marshall Neilan (rôle du sénateur Fuller), comédien mais également producteur, scénariste et réalisateur - on lui doit entre autres Papa longues jambes (1919) et Peggy et sa vertu (1928) - et qui n'avait plus travaillé pour le cinéma depuis vingt ans. Il devait mourir un an après, en octobre 1958.
Deux débutants
Pour interpréter "Lonesome" Rhodes, le cinéaste choisit une célébrité de la télévision, Andy Griffith, chanteur bien connu des téléspectateurs américains grâce à ses participations régulières au "Ed Sullivan Show" et au "Steve Allen Show" - afin de donner plus de vérité au personnage. A ses côtés, une autre actrice faisait ici ses débuts sur grand écran : Lee Remick. Celle-ci retrouvera Elia Kazan trois ans plus tard pour Le Fleuve sauvage.
A l'école Actor's Studio
Le film fut tourné selon les méthodes de l'"Actors Studio" (l'école que Kazan créa en 1947 avec Cheryl Crawford et Robert Lewis) : stages dans diverses agences de publicité pour la préparation du film, tournage en extérieur et décors réels (à Piggot), figuration assurée par les habitants-même du lieu.
Très bonne fiction sur le pouvoir des médias et notamment de la TV, qui trouve forcément une résonance actuelle. A noter que ce film a bien vieilli (bien réalisé, belles images).