Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Six jeunes filles en DMA (diplôme des métiers de la mode et des arts) au lycée Paul Poiret à Paris se confrontent à la réalité de la rue pour habiller les plus démunis. Les étudiantes relèvent le défi de concevoir et réaliser des vêtements à l’usage des sans-abri et de tous ceux qui souffrent du dénuement et de l’exclusion. Elles partent à la rencontre des sans-abri afin de discuter de leurs besoins en vêtements et découvrir leur histoire. Elles cogitent, dessinent, raturent, s’interpellent, jouent de l’aiguille, du ciseau ou de la machine à coudre... L’habit est ici un formidable vecteur de réflexion qui permet à la jeune génération de faire face à la réalité de la marginalisation, de questionner la société et leur avenir. L’aventure filmée nous immerge dans les abîmes sensoriels et corporels de l’exclusion.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
A l’origine, l’immense question de la pauvreté devait être abordée à partir du concept de “revenu universel”. Mais ce sujet ne semblait pas assez attractif et fut donc abandonné. Puis, il devait y avoir une mise en perspective des regards de jeunes sur la société face à ceux de personnes plus âgées. C’est finalement le problème de l’exclusion qui commençait à devenir intéressant. Mais la réalité d’un film documentaire naît souvent de rencontres,
Lire plus
Un tournage glacé
Dans le film, Karim, sdf des bois de Vincennes, fait du feu dans une boîte de conserve car les étudiantes sont littéralement frigorifiées. Il faisait en effet très froid ce jour là. De même que la rencontre avec Maurice se fait dans une église ou de Linda dans un bar à cause de la tempête extérieure.. Finalement 3 rendez-vous sur 4 se feront dans des lieux totalement improvisés, à l’abris.
La barre haute...
Les étudiantes étaient inquiètes sur leur façon d’apparaître dans le film, ce à quoi Jean Louis Mahé a répondu qu’ils allaient faire un beau film, écho aux belles personnes qu’elles étaient. De plus la dignité avec laquelle les sdf se sont exposés et la qualité de l’accueil qu’ils ont réservée aux six jeunes filles ont obligé les réalisateurs à être à la hauteur de cette oeuvre.