Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
Janvier 2016. L'histoire amoureuse qui m'avait amené dans le village d'Alsace où je vis est terminée depuis six mois. A 45 ans, je me retrouve désormais seul, sans voiture, sans emploi ni réelle perspective d'avenir, en plein cœur d'une nature luxuriante dont la proximité ne suffit pas à apaiser le désarroi profond dans lequel je suis plongé. La France, encore sous le choc des attentats de novembre, est en état d'urgence. Je me sens impuissant, j'étouffe d'une rage contenue. Perdu, je visionne quatre à cinq films par jour. Je décide de restituer ce marasme, non pas en prenant la caméra mais en utilisant des plans issus du flot de films que je regarde.
Regarder ce film
En VOD
FILMO
Disponible en HD
Location dès 2,99 €
Regarder
Voir toutes les offres VOD
Service proposé par
Bande-annonce
1:24
Ne croyez surtout pas que je hurle Bande-annonce VF
Anecdotes de tournage, notes d'intention, informations cinéphiles : chaque semaine, découvrez les coulisses des sorties…
Critiques Presse
L'Humanité
Le Monde
Les Inrockuptibles
Libération
Paris Match
Positif
Télérama
Cahiers du Cinéma
Critikat.com
L'Obs
La Septième Obsession
Les Fiches du Cinéma
Ouest France
Première
Le Figaro
Le Journal du Dimanche
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
On peut s'étonner de la classification en "documentaire". On pourrait le définir comme un poème, un manifeste, un élan créatif intime à large portée. Pas de doute, derrière cette voix calme se cache une vraie pépite... Inclassable et profondément sensible.
jerome S.d.c.
5 abonnés
51 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 23 octobre 2019
Originalité cinématographique, on reste en haleine devant ce monologue dépressif soixante-huitard et dépassé mais magnifiquement illustré par les films des autres. Cela débouche sur un vrai processus d'art cinématographique... Chapeau l'artiste !
Tumtumtree
133 abonnés
475 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 28 septembre 2019
Phénomène rare : ce film, sorti mercredi dernier, donne l'impression d'être instantanément devenu un classique de l'histoire du cinéma. Alors même qu'il porte sur des événements personnels et précisément datés (les printemps-été 2016), on a le sentiment qu'il a toujours été là, que des milliers de cinéphiles ont le DVD chez eux depuis des années, qu'on le ressort en salle entre une rétrospective Ozu et une réédition de Johnny ...
Lire plus
Tarik Over
83 abonnés
6 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 3 octobre 2019
J'avais peur de m'ennuyer devant un film aux allures expérimentales, et pourtant la force du récit nous emporte. Du général au particulier, du global à l'individuel. Comment s'en sortir dans une société au relents de plus en plus nauséabonds. Et puis si vous vous dites que vous êtes déprimés, ce film permet de montrer avec humour qu'il y a quelqu'un qui va encore moins bien que vous. rafraichissant.
Frank Beauvais a cherché avec ce film à restituer un cri, à extérioriser une colère "par la collusion de la chronique de mon désespoir avec des images venues d’un autre temps et d’un autre espace et qui pourtant commentaient mon quotidien, l’incarnaient mieux que mes propres images n’auraient su le faire. Des images et des mots qui disent mon fracas intérieur, mon impuissance, ma déréliction. Ma peur de la violence sociale, policière, économique,
Lire plus
Le travail du mashup
Frank Beauvais s’est déjà essayé à deux reprises au travail sur le mashup avant Ne Croyez surtout pas que je hurle : son court métrage À genoux mêlait des images d’un film érotique et des images psychédéliques et expérimentales. Il a aussi réalisé un clip pour le groupe Cheveu, Un 45 tour de cheveu (ceci n’est pas un disque), où il n’utilise que des images extraites d’œuvres cinématographiques.
Chronique d’une ciné-folie
Les images qui constituent Ne Croyez surtout pas que je hurle viennent exclusivement de films regardés par le cinéaste entre avril et octobre 2016. Il en a ainsi vu plus de 400 !