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Synopsis
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
Général à la retraite, Enrique Monteverde doit répondre devant un tribunal d'exactions commises trente ans plus tôt. Si sa femme Carmen le soutient, sa fille Natalia est ébranlée par les accusations. A l'issue du procès, Monteverde est condamné, mais le jugement est annulé dans la foulée. La famille se retranche chez elle, tandis que des manifestants se réunissent pacifiquement devant sa demeure et que les domestiques démissionnent les uns après les autres. Lorsqu'Alma est embauchée comme gouvernante, de terribles rêves assaillent Enrique, qui croit entendre sans arrêt une femme pleurer. Fantastique et politique se croisent dans ce film qui évoque un coup d'Etat sanglant survenu au Guatemala en 1982.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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533 abonnés
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3,5
Publiée le 22 janvier 2020
Un film étrange...Une atmosphère subtile pendant 90 minutes, comme si le spectateur était habité par des esprits, ceux des mayas morts et qu'une musique lancinante et délicate restitue au fil du scénario;;;un film d'atmosphère où les personnages sont confinés par une foule en colère dans un grand domaine avec piscine, un grand père général, l'assassin aux cheveux blancs, mais aussi sa femme, sa fille et sa petite fille, et une petite ...
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traversay1
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2 037 abonnés
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4,0
Publiée le 24 janvier 2020
Avec Ixcanul, Jayro Bustamante a placé le Guatemala sur la carte du cinéma mondial. Après Tremblements, légèrement en retrait, le dernier volet de sa trilogie sur les maux de son pays, La llorona, confirme son talent de mise en scène via une élégance constante de l'image et une narration hypnotique. Le film décrit le huis-clos dans la maison d'un général accusé de génocide sur la population maya, condamné puis absous mais soumis à ...
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AZZZO
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156 abonnés
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4,5
Publiée le 24 janvier 2020
Jayro Bustamante est un génie. Pour parler du génocide des Mayas guatémaltèques après le coup d'Etat d'Efrain Rios Montt il y a presque 40 ans, il choisit de filmer le vieux dictateur enfermé dans sa maison avec ses proches. L'objet du film est la culpabilité, celle du génocidaire bien-sûr mais aussi celle de son entourage qui prend difficilement conscience des faits reprochés, y compris la vieille domestique maya. Les lents mouvements ...
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Jmartine
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106 abonnés
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4,0
Publiée le 24 janvier 2020
C’est un film magnifique et stupéfiant que vous offre le réalisateur guatémaltèque Jayro Bustamante…un film qui allie politique et fantastique, politique en ce sens qu’il met un coup de projecteur sur un pays assez méconnu d’Amérique Centrale , un pays où la guerre civile a duré 36 ans, où 250 000 personnes ont été tuées, 40 000 disparues en majorité des civils notamment sous le régime d’Efrain Rios Mott où chaque mois ...
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Après Ixcanul et Tremblements, La Llorona boucle une trilogie pour le réalisateur Jayro Bustamante. "J’ai voulu dénoncer les trois mots les plus discriminants qui soient, au Guatemala. Le premier mot, c’est « Indiens ». Au Guatemala, il désigne les indigènes maya, dont parle « Ixcanul ». le second mot c’est « Homosexuels », le sujet de « Tremblements ». Le troisième mot c’est celui « Communiste ». C’est ainsi qu’on vous désigne au
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C'est quoi la Llorona ?
Selon la légende, la Llorona est une femme abandonnée par un homme, qui devient folle, tue ses enfants en les noyant dans une rivière, et est désormais condamnée à pleurer pour le reste de sa vie. C’est une sorte de Médée. "Dans le film, on a ôté cette dimension très machiste, et on fait de la Llorona une justicière", confie Jayro Bustamante.
Un cinéma politique
Selon Jayro Bustamante, il y a une acceptation, une banalisation de la violence aujourd’hui. "Au Guatemala, on nie tout ce qui s’est passé. En Europe après la deuxième guerre mondiale, on a parlé, pour tenter de soigner. Même en Afrique du Sud, il y a eu des explications, une tentative de réconciliation. Au Guatemala, on préfère penser que les militaires ont sauvé le pays. Des années de procès ont été jetées à la poubelle en une semaine par
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Une vraie claque, un pari osé de traiter un fait historique aussi terrible sous l'axe du film fantastique, flirtant avec le cinéma d'horreur. Une atmosphère captivante, angoissante, et des actrices et acteurs habités.Ma critique : http://www.silence-action.c...