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Synopsis
Ce film est un portrait de Paris vu par Souleymane, 18 ans, réfugié du Darfour. Arrivé en France après un périple traumatisant de cinq longues années, la " ville lumière " dont il avait rêvé, loin de répondre à ses attentes, lui inflige de nouvelles épreuves. À la dureté des situations, répond sa poésie douce- amère. En suivant Souleymane, le film retrace le parcours des migrants dans Paris : les campements de rue, les interminables files d’attente devant les administrations, les descentes de police et la mobilisation des habitants du quartier pour venir en aide aux réfugiés. La caméra témoigne d’une métamorphose d’une ville et nous montre l’émergence de nouvelles frontières intérieures : des kilomètres de grillages pour rendre inaccessibles les allées sous le pont du métro aérien, des pierres pour empêcher les migrants de s’allonger, des rondes de vigiles pour les déloger.
Ils viennent d'Erythrée, d'Ethiopie, du Soudan... et échouent sur les trottoirs parisiens. "Paris Stalingrad" capte leur…
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Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Réalisatrice de documentaires aux origines marocaines et tunisiennes, Hind Meddeb a grandi en France. Particulièrement intéressée par toutes les formes de résistance à l’ordre établi, elle ne pouvait pas passer à côté du printemps arabe. Entre 2011 et 2013, elle lui a consacré 2 films, en filmant du côté de ceux qui se révoltent : "Electro Chaabi" et "Tunisia Clash", deux films qui observent les évènements à travers les yeux de ...
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BenD
1 abonné
20 critiques
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4,0
Publiée le 20 juin 2021
Suivi efficace du sort des réfugiés de barbes à Stalingrad en passant par la porte de la chapelle.
La technique est pas si mal pour le format et la narration mérite d'être écoutée.
Le choix de laisser les interactions avec les milieu tox/crack est plutôt bien vue, même si autour de Stalingrad, du jardin d'Eole ou de la porte de la Chapelle, c'est assez dur a rater de nos jours ( pas forcément les mêmes personnes, soit dit en passant, ...
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valentyn
5 critiques
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3,5
Publiée le 7 juin 2021
Un bon docu qui nous montre efficacement la vie des nouveaux arrivants en France, mais qui parfois glisse vers une certaine romanisation de la situation qui fait mauvais genre.
ElaineNParis
1 critique
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5,0
Publiée le 3 juin 2021
Ce documentaire prend une histoire laide et la filmée magnifiquement. Stalingrad fait bien sûr référence aux premiers camps de réfugiés qui ont surgi près de la Gare du Nord lorsque la vague de réfugiés de 2016 en provenance de Syrie, du Soudan, de l’Afghanistan, etc. a atteint Paris. Une histoire laide qui est magnifiquement filmée: très émouvante. Impressionnant!
Au début de l’été 2016, Hind Meddeb s'est régulièrement rendue, en compagnie du co-réalisateur Thim Naccache, sur les campements de réfugiés autour du métro Stalingrad et du jardin d’Eole à Paris. La cinéaste se rappelle : "J’engage la conversation avec ceux que je rencontre. Ma maîtrise de l’arabe facilite les échanges. Avant de pouvoir filmer sur le campement, Thim et moi avons passé des journées entières sur place à discuter avec les gens
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Prendre le temps de la rencontre
Paris Stalingrad est à l’image de ce que Hind Meddeb et Thim Naccache ont essayé de faire sur le campement de Stalingrad : prendre le temps de la rencontre, puis en garder une trace et finalement alerter de la situation. Elle explique : "Ce tournage s’inscrit dans la continuité d’une approche que je poursuis depuis plusieurs années dans mes documentaires et par laquelle je veux prendre le temps de la rencontre. Je suis avec ceux que je
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Rencontre avec Souleymane
Hind Meddeb et Thim Naccache ont rencontré Souleymane un soir de pluie à la fin du mois d’août 2016 sur le campement de Stalingrad. Ce dernier leur a demandé de l’aider à faire les photos d’identité exigées par la Préfecture, pour ouvrir son dossier de demande d’asile. La cinéaste se souvient : "C’est d’abord la langue qui nous rapproche. Nous communiquons sans avoir besoin d’un interprète. Dans nos discussions, quand il est en colère c
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