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Synopsis
Dans une maison de tolérance du quartier des plaisirs de Tokyo, cinq femmes se vendent aux passants alors qu’une loi limitant la prostitution est sur le point d’être votée. Chacune rêve d'échapper à sa condition et de connaître une vie meilleure.
Le dernier film de Kenji Mizoguchi se centre sur une maison de geishas et raconte la vie de prostituées, que ce soit leur vie quotidienne et collective ou leur vie individuelle. Malgré une capacité à très vite donner vie à ses personnages et à leur donner une singularité, Mizoguchi peine dans un premier temps à faire s'imbriquer la vie au sein de cette maison et la vie privée, la faute à un montage lourd qui peine à complexifier les ...
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il_Ricordo
91 abonnés
407 critiques
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4,0
Publiée le 2 novembre 2012
Ce n'est ni un tableau complaisant, ni une condamnation de la prostitution que dresse Mizoguchi dans son tout dernier film. Mais, fidèle à ses films précédents, il s'attache à décrire des personnages en proie à une situation dramatique, le plus souvent croupissants dans une pauvreté dévastatrice, qui les conduit ici à la prostitution, voire à la folie et au suicide. Mizoguchi tourne autour de quelques prostituées et observe l'impact ...
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Un visiteur
3,5
Publiée le 3 mars 2011
Le dernier Mizoguchi n'est à mon avis pas son meilleur et ne propose rien de nouveau par rapport à ses précédents films. Restent néanmoins, et ce n'est pas rien, de magnifiques plans et cadrages d'une intelligence qu'on a rarement revue au cinéma.
Plume231
3 156 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 18 juillet 2011
"La Rue de la honte" est certainement le film qui parle avec le plus de réalisme, sans misérabilisme aucun mais aussi sans concession, de la prostitution pour ce film à la mise en scène pourtant incontestablement belle et élégante. La dernière scène où on voit une très jeune fille obligée de se prostituer fait froid dans le dos. Ce sujet permet de montrer en tous les cas, qu'avec George Cukor et Pedro Almodovar, Kenji Mizoguchi était ...
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La Rue de la honte est le dernier film réalisé par Kenji Mizoguchi, qui disparaît, des suites d'une leucémie, le 24 août 1956, soit trois mois après la sortie du film au Japon.
Wakao, star du cinéma japonais
La rue de la honte offre un de ses premiers grands rôles à Ayako Wakao, star du cinéma japonais des années 50 et 60, adulée pour son talent et sa beauté. Cette comédienne, qui suivit une formation à l'école d'acteurs des Studios Daiei, deviendra l'égérie du réalisateur Yasuzo Masumura, avec qui elle tournera pas moins de vingt films, entres autres La Femme de Seisaku. Avant de lui confier le rôle de Yasumi, la jeune prostituée de La Rue de la ho
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Un film sur la prostitution
La Rue de la honte, qui a pour héroïnes les pensionnaires d'une maison, fait écho à un débat qui agite la société japonaise dans les années 50 : l'abolition de la prostitution. Le cinéaste avait abordé ce thème vingt ans plus tôt dans Les Soeurs de Gion, dans lequel apparaissait déjà Eitaro Shindo, mais également dans Une femme dont on parle.
Un film! à la mémoire de sa mère.Cruel monde que les bas font japonais à voir et revoir.Méditations en forme de panflet à la gloire de la femme. L'élégance du style atteind la grâce, un magnifique film d'amour.