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Synopsis
Au XVIIe siècle, le Japon n'est plus en guerre et le pays est dirigé avec fermeté. Hanshirô Tsugumo, un rônin (samouraï errant) sans travail parmi tant d'autres, décide de frapper à la porte du puissant clan des Ii. Reçu par Kageyu Saitô, l'intendant du clan, il lui demande la permission d'accomplir le suicide par harakiri dans la résidence. Tentant de l'en dissuader, Saitô commence alors à lui raconter l'histoire de Motome Chijiwa, un ancien rônin qui souhaitait accomplir, lui aussi, le même rituel.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
Japon : XVIIème siècle. Tsugumo, un samouraï, vient se présenter au château du seigneur Kageyu Saito pour se faire Hara-kiri. Alors qu'il explique vouloir aller au bout de son geste, il souhaite juste que l'on lui donne l'occasion de raconter son histoire...
Quelle maîtrise de la part de Masaki Kobayashi ! Il alterne entre présent et passé à travers des flash-back bien amenés et, dès le début, il éveille notre intérêt qui sera ...
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Julien D
1 044 abonnés
3 461 critiques
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4,0
Publiée le 19 janvier 2012
Cette plongée dans le Japon féodal du 17ème siècle que nous livre Kobayashi nous permet d’en découvrir les codes. Sa narration lente ne n’empêche pas le public de se passionner pour le long monologue de ce rônin narrant ses mésaventures à travers une succession parfaitement alignée de flashbacks. Ecrit par le même scénariste que l’excellent RASHOMON, cette histoire nous fait entrer dans la face cachée de la paix imposée par le ...
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Un visiteur
5,0
Publiée le 23 avril 2013
Un des rares films de samuraï qui remet en cause le bushido (le code d'honneur) et nous montre bien comment ses codes sont bidons, simplement de la distinction, des artifices permettant de maintenir la caste des samuraïs dominante !
gimliamideselfes
2 657 abonnés
3 947 critiques
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3,5
Publiée le 10 octobre 2013
On m'avait vanté les mérites de ce film. Bon j’appréhendais un peu quand même. Les films japonais sans nichons… c'est pas forcément palpitant.
Je dois dire que j'ai aimé beaucoup de choses dans ce film mais que beaucoup de choses m'ont laissées indifférent. On commence avec ce magnifique flash back, ces cadrages de folie, cette tension immédiate, cette violence, c'est vraiment du grand cinéma et assez sensationnel.
Mais du coup je ...
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Tatsuya Nakadai a l'habitude de travailler avec Masaki Kobayashi. Ils ont déjà collaborés sur plusieurs films dont Rivière noire (1957), Kwaidan (1965) et Rebellion (1967). Durant le tournage d'Harakiri, Tatsuya Nakadai a eu très peur lors de toutes les scènes de combat à l'épée. La raison ? Les armes n'étaient pas factices ! C'était avec de véritables sabres de samouraïs que les acteurs s'affrontaient devant la caméra de Masaki Kobayashi. Cette
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Le film à Cannes
Harakiri s'est vu décerner le Prix Spécial du Festival de Cannes 1963 par le Jury présidé par l'écrivain Armand Salacrou. La même année, la Palme d'Or était revenu au film Le Guépard de Luchino Visconti.
Shinobu Hashimoto
Harakiri a été l'occasion pour Masaki Kobayashi de travailler avec Shinobu Hashimoto. Le mythique scénariste de nombreux films d'Akira Kurosawa comme Rashomon (1950), Vivre (1952), Les Sept samouraïs (1954), Vivre dans la peur (1955), Le Château de l'araignée (1957), La Forteresse cachée (1958), Les Salauds dorment en paix (1960) ou encore Dodeskaden (1970). Pour Harakiri, Shinobu Hashimoto utilise une nouvelle fois sa grande capacité à développe
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Je ne fais sans doute pas me faire que des amis en allant à contre-courant de la majorité des critiques, qu'elles soient de la presse ou des spectateurs, ce film a le statut de chef d'oeuvre. Sans vouloir dénaturer un film avec un telle renommée, j'estime que s'il a bouleversé tant de gens c'est qu'il a des qualités indéniables et il en a, en effet.Le film est doté d'une belle photographie, avec des prises de vues d'ensemble assez lointaine et des gros plans sur les acteurs afin d'intensifier l'aspect suffoquant liée à la trame dramatique du scénario. Les acteurs principaux sont très bons (Tatsuya Nakadai : Le ronin, et Kageyu Saito : L'intendant ) bien que caricaturaux mais c'est fidèles aux réalisations théâtrales asiatiques du genre. Bien que je ne connaisse pas spécialement cette partie de l'histoire du Japon, mais qui vaut le coup de s'y intéresser, le film mets en évidence les conditions de vies difficile de l'époque, et notamment des Rodins, enclins à la misère malgré une période de trêve. Si cet aspect la est intéressant, que le scénario se tient, le film m'est très rapidement paru comme d'un ennui mortel. [spoiler] Jusqu'au Harakiri de Chijiwa, j'arrivais encore à être tenu en haleine, malgré la lenteur du film, pensant que c'était la, une mise en route en douceur subtilement souhaitait. [spoiler]Mais non ... le film traînera en longueur jusqu'à la fin avec des scènes redondantes. Disons le clairement, je n'ai pas aimé ce film, aussi culte soit-il.En guise de bouquet final, un combat Kill Billien dans le giron du château du Clan Li. Pour certains c'est du grand art pour moi c'est à la limite du risible désormais. Le film a près de 60 ans, et les scènes de combats de l'époque sont moins professionnels que ce que l'ont fait désormais, et attention, je ne parle pas la d'effets spéciaux, mais bien de l'argent qui sert à utiliser des doublures, des plan de cadrage plus dynamiques, également à permettre aux acteurs de réaliser des heures et des heures de combats chorégraphiés avec les plus grands cascadeur et épéistes du monde . Alors oui, on me dirait de remettre les choses dans le contexte, que pour l'époque c'est pas mal, et que de toute façon, cette scène n'est que subsidiaire voire futile par rapport à l'oeuvre dans sa globalité.En effet, mais c'est quand même censé être (avec le Harakiri de Chijiwa), la scène phare du film et j'y n'y ait pas cru un instant. Couplé au fait que le film en lui même ne m'a pas absorbé, je lui attribue cette note qui peut paraître sévère mais qui rentre en adéquation avec mes critères de vote, le plaisir du spectateur que je suis, avant tout le reste
Kariboom
C'est loin d'être un mauvais film c'est sûr mais je ne l'ai pas aimé. Pas parce que c'est vieux ou je sais pas quoi pas du tout, c'est parce que ce film m'a plombé pendant 1 semaine. C'est un film horrible, qui tourne et retourne les boyaux. Mais ça reste un excellent film.
JimBo Lebowski
Énorme chef d'oeuvre !
Syoul
un putain de chef-d'oeuvre !! MAGISTRAL du début à la fin
DrCut
Masaki Kobayashi, réalisa "Harakiri" (Seppuku) en 1962, d'après l'oeuvre de l'écrivain Yasuhiko Takigushi. Le film est un monument de cinéma chambara, mais également un chef-d'œuvre absolu et incontestable du 7ème art. "Harakiri" n'est pas seulement un film de samouraïs extraordinaire, extrêmement crédible sur le plan visuel, dont certaines scènes sont particulièrement difficiles à supporter, en dégagent un visage de la féodalité très rude. C'est aussi une tragédie profonde et éprouvante où la forme et le fond se rencontrent en une parfaite alchimie. Kobayashi s'engage dans un suspense et une histoire dont on ne peut pas rester insensible. Le maître adopte une mise en scène complexe et assez radicale, alternant plans austères et tendus et flash-back. Cette structure narrative permet au réalisateur de faire participer directement le spectateur. Le film est une peinture réaliste de la misère avec ses terribles conséquences. Le réalisateur nous demande de porter un regard différent sur l'illusion de la certitude. Tatsuya Nakadai interprète le premier rôle d'un rônin vengeur absolument charismatique. Comme à son habitude, l'acteur expose un jeu théâtral où le personnage n'existe plus. En incarnant ce rôle de Tsugumo, il finit par démontrer le véritable miroir de Bushido (Code d'honneur des samouraïs). Ce chef-d'oeuvre est un cri puissant fondé sur un réalisme fascinant et inoubliable!