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Synopsis
Interdit aux moins de 12 ans
Rome, novembre 1975. Le dernier jour de la vie de Pier Paolo Pasolini. Sur le point d’achever son chef-d’oeuvre, il poursuit sa critique impitoyable de la classe dirigeante au péril de sa vie. Ses déclarations sont scandaleuses, ses films persécutés par les censeurs. Pasolini va passer ses dernières heures avec sa mère adorée, puis avec ses amis proches avant de partir, au volant de son Alfa Romeo, à la quête d’une aventure dans la cité éternelle...
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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140 abonnés
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2,0
Publiée le 10 janvier 2015
Film crypté pour cinéphiles, qui y trouveront sûrement plein de choses formidablement intelligentes, ce "Pasolini" frappe surtout par l'ennui qu'il génère. Totalement opaque, cet entrelacement de scènes de vie quotidienne banale et de séquences proto-érotico-onirique, dans lequel les italiens parlent anglais la plupart du temps, parait interminable et vain. Le meilleur moment c'est l'ouverture, les quelques extraits de "Salo" qu'un Willem ...
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Julien D
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943 abonnés
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2,5
Publiée le 3 janvier 2015
Très décrédibilisé après le flop de son Welcome to New-York, Abel Ferrara avait, avec son portrait de Pasolini, de quoi se réconcilier avec le public cinéphile. Loin du schéma classique du biopic, son film reprend un concept déjà vu dans, notamment, Last days, celui de nous faire suivre les dernières heures de son personnage. Dans la peau du cinéaste-poète polémique, le choix de Willem Dafoe était une une évidence tant l’acteur ...
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gimliamideselfes
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2 373 abonnés
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3,0
Publiée le 10 janvier 2015
J'ai tellement de choses à dire sur Pasolini l'homme que ça va être compliqué. Bon déjà il faut savoir que Pasolini est dans la liste de mes réalisateurs préférés (qui tourne selon mon humeur) dans laquelle on retrouve également Marker, Godard et Welles... et il faut aussi noter que Pasolini a réalisé deux de mes trois films préférés : l'évangile selon saint Mathieu et Théorème. Disons que là Ferrara s'attaque à un très gros ...
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Sally Ecran et toile
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51 abonnés
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4,0
Publiée le 16 septembre 2014
Vu en avant première lors de festival de Deauville, Pasolini ne peut que marquer les esprits!
Le film s’ouvre sur des images du film de Pasolini « Salò ou les 120 jours de Sodome ». S’ensuit une magnifique reconstitution de la dernière interview dirigée par Philippe Bouvard la veille de la mort de l’artiste italien. Les premières minutes du film donnent le ton, nous ne sommes déjà presque plus dans une fiction !
Très vite, on ...
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Le tournage de Pasolini débuta le 28 janvier 2014 à Rome. Abel Ferrara et son équipe planifièrent de rester dans la capitale italienne pendant 5 semaines pour mettre en boîte le biopic consacré au réalisateur italien.
Hommage
L'acteur Ninetto Davoli qui a joué dans de nombreux films du cinéaste Pier Paolo Pasolini figure au générique du film d'Abel Ferrara. L'ironie est que Riccardo Scamarcio, un acteur plus jeune, incarne Davoli pour les besoins du film.
Acteur fétiche
C'est la quatrième collaboration du cinéaste Abel Ferrara avec le comédien Willem Dafoe. L'acteur avait précédemment joué dans 4h44 Dernier jour sur terre, Go Go Tales ou encore New Rose Hotel du réalisateur.
Parce que le film qui n'est pas facile nécessite une connaissance solide de l'oeuvre de Pasolini pour se laisser apprivoiser.
Henri Mesquida
Un hommage, un poème visuel , une histoire touchante, bouleversante ., Même si Ferrara choisi de montrer son histoire en mélangeant plusieurs niveaux de réalité et de temporalité, d'univers même, l'oeuvre est utile pour se souvenir et comprendre un cinéaste essentiel. Un film qui gagne certainement a être vu deux fois ou plus; Et cette dernière demi heure absolument remarquable et terrible.
scarface1972
prudes enfants mdr :)
De smet M.
La critique de Pasolini : http://pours-culture.blogspot....Après l'échec de Welcome to N-Y, Ferrara se sauve. Et pourtant, en y réfléchissant et en associant ces deux derniers films, quelque chose de génial transparait.Analyse sur Pours CinéphilieAmicalement à vous.
De smet M.
Ça c'est l'affaire des instances spécialisées qui ne font que ça. Et puis une petite pipe ne fera pas faire des cauchemars à vos prudes enfants visiblement très pointus en cinéma.
ServalReturns
Que des gamins de 12 ans soient passionnés par le cinéma, je n'en doute pas un seul instant (je l'ai été). Mais à cet âge on ne regarde pas du Ferrara... C'est absurde...Enfin, trouve-moi un enfant de 12 ans qui soit passionné par le cinéma de Ferrara, et je mange ma carte UGC Illimitée !
Anti K.
Abel Ferrara!
Fan-De-Minions!!
Ça dépend, vous savez cela existe des gamins de 12 ans vraiment passionnés par le cinéma d'Abel Ferrara, voire par le cinéma tout court...
Alc1de
Critique du site Cinematogrill : http://cinematogrill.e-monsite...Abel Ferrara auteur d’un biopic sur Pasolini, Bad Lieutenantvs Théorème, l’enragé pulp en grand écart permanent entre Hollywood et le cinémaindépendant contre l’intellectuel italien engagé, critique lucide de sa sociétépar excellence ; de loin la rencontre a tout d’un match de catch pour cinéphile.Il n’en est rien.Déjà on sent le profond respect qu’a Abel pour Pier Paolo, cette estime visiblementabsente pour DSK dans le médiatique Welcome To New York; ensuite Ferrara a compris que résumer la pensée d’un créateur aussi complexe et prolixe en un film tenait de l’utopie. Il va avec plus de sobriété et de finesse tenter de capter dans unfilm court (1h24) ce qu’était Pasolini l’homme durant la dernière journée de savie, de sa présentation à Stockholm de son nouveau film, le perturbant « Salo ou les 120 journées de Sodome » à son assassinat le 1er novembre 1975 par le giton qui l’accompagnait (une pute mâle mineure pour être scabreusement clair).Ce serait toutefois faux de dire que le film se limite audéclin de Pasolini, bien au contraire Willem Defoe, ici coscénariste de l’aveude Ferrara, réussit le tour de force d’incarner l’homme au pinacle de sa penséeintellectuelle : réalisateur, essayiste, journaliste mais qui se voyaitavant tout comme écrivain. Pasolini est d’abord présenté en puits de science,philosophe punk et iconoclaste pour l’instant d’après révéler sa sexualité quasisadomasochiste. Ainsi la première scène est une minutieuse retranscription d’uneinterview faite après la présentation de Salo au public (interview qui à l’époquea été menée par Bouvard, joué ici par un pauvre barbu et son look d’étudiantpaumé) où Pasolini explique sa fierté et le plaisir qu’il a à choquer le publicet être critiqué pour le voir dès la scène suivante à genoux dans un terrain vague dans uneadoration quasi religieuse devant le sexe turgescent d’un tapin pendant que d’autreséphèbes attendent leurs tours. Une scène qui par l’anonymat des protagonistes, lejeu sur l’éclairage (pour l’empêcher de sombrer dans le boulard pur et dur) etle choix du plan-séquence est d’un glauque assez prononcé, autant pourcontraster avec le Pasolini cérébral de la scène précédente que pour annoncer safin tout en prolongeant l’idée du coté masochiste du maître évoqué dans l’interview(un peu à la manière du Nymphomaniac de Lars Von Trier, aussi avec Dafoe).La manière dont Pasolini projette le monde qui l’entouredans ses œuvres, c’est peut-être bien là le thème central du film. Un exemple :dans son avion le ramenant à Rome, Pasolini dessine ce qui ressemble vaguementà un hublot tandis qu’une hôtesse lui sert un café, il intégrera ainsi la scèneavec l’hôtesse à son roman « Pétrole » quand il y travaillera lelendemain matin tandis que le croquis est un story-board du film qu’il prépare :Porno-Teo-Kolossal, réécriture moderne de l’épopée des rois mages qu’il présentera plus tard à Ninetto Davoli, son acteurfétiche et ancien amant*. L’occasion pour Ferrara de tourner des scènes de cefilm que Pasolini n’a pu réaliser tout en donnant au véritable Ninetto Davolinon pas le rôle qu’il aurait dû jouer (qui est en toute logique joué par l’acteurjouant Ninetto Davoli… et dire que je pensais Inception compliqué à expliquer)mais celui d’Epifanio, un vieil ingénu souhaitant assister à la nouvelleNativité, victime d’épiphanie à chaquefois qu’il va pisser et se retrouvant à traverser Sodome (pour une raison qui m’échappetotalement c’est quasiment le scénario de « L’An 1 : des débutsdifficiles » d’Harold Ramis). Bien que Ferrara souffre fatalement lacomparaison en se risquant à nous montrer ce que Pasolini aurait pu tourner,cette mise en abyme n’en est pas moins splendide en plus d’avoir le mérite desortir de l’oubli ces œuvres inachevés. Ce jeu de correspondance entre laréalité et ce que Pasolini a en tête habite tout le film et fait tout le sel dela mise en scène résolument réaliste, voire naturaliste en collant au plus prèsà la vie sociale et familiale de Paolo.Ainsi sont intégrées de discrètes références, jamais citées, à la filmographiedu maître, la scène de l’exposé de Pétrole rappelle les récitations desmaquerelles de Salo, Laura Betti et Davoli sont probablement les deux acteursles plus marquants de son œuvre, le sexe est appréhendé de manière assez frontale(sans jeu de mot) et libéré façon la trilogie de la vie, une scène d’interview oùPasolini présente sa philosophie de vie dans un langage quasi sibyllin n’estpas sans rappeler le discours d’Orson Welles à un journaliste dans la Ricotta,moyen métrage qui raconte le tournage d’un film sur la passion du Christ et quivalut à Pasolini 4 mois de prison avec sursis pour « outrage à la religiond’État ». Un procès parmi les dizaines qui ont émaillé sa carrière. Pas mal decritiques ont reproché au film de Ferrara de ne pas traiter plus en profondeurle côté politiquement engagé du personnage, épurant son assassinat de toutesles hypothèses qui l’entourent (droite chrétienne, extrême gauche, industriels,le mystère entourant sa mort n’a rien à envier à celui de Marilyn Monroe ou deJFK), mais entendre Willem Dafoe reprendre les pensées de Pasolini sur la nécessitéqu’un créateur a de choquer pour réveiller les consciences contre les nouveauxavatars du fascisme et l’obscurantisme un quart d’heure après être rentré dansune salle de cinéma quasi déserte où sur toute la largeur de l’écran noir m’attendaitprojeté « Je suis Charlie », moi, ça m’a pris aux tripes.Pasolini est un film intelligent, un digne éloge au maîtrepar un Dafoe qui rappelle (s’il le fallait) qu’il est un très grand acteur etpar Ferrara qui rappelle (à raison ce coup-ci) qu’il est capable de bien belleschoses une caméra en main.Ferrara a donc bouffé du lion et bu de la tisane pour nousoffrir un film fort mais tout en retenue et en symbole qui rend un bien belhommage au maître italien.
scarface1972
je l'espère bien mais j'ai trouvé que l'avertissement d'interdit au moins de 12 ans n'était pas suffisante simplement
ServalReturns
Non mais aucun gamin de 12 ans ne va aller voir ce film, tu sais.
LBDC
UN FILM BÂTARD, entre réalité et fantasmes :(...) Comment définir Pasolini ? La réponse privilégiée se situerait du côté de l’hommage. Plus encore, ce serait une œuvre faite par Ferrara pour Ferrara . L’admiration de l’auteur pour son sujet saute tellement aux yeux que ce film est logique. Il ne pouvait pas non plus être incarné par un autre acteur que Willem Dafoe. Oui, Ferrara devait le faire, il devait s’attaquer à Pasolini. Il se ressuscite, le dirige, l’imite et le fait mourir. Le choix de ne couvrir qu’un jour tombe sous le sens, la mort devait conclure ce film. Abel Ferrara le rend aux cieux, il a fait ce qu’il avait à faire. Et si le propos est confus, l’intention initiales compliquée à cerner, rassurez vous c’est normal. Parce que ce film ne nous est pas destiné, c’est un plaisir personnel. On se sent profondément exclu, en essayant tant bien que mal à se rattacher de temps en temps à des propositions formelles.GRAYUN HOMMAGE PARTIEL ET RATÉ :(...) Abel Ferrara ne donne pas la profondeur nécessaire à l’ampleur qu’aurait méritée Pier Paolo Pasolini. On touche du bout du doigt sa raideur, ses rigidités mais aussi son aura (...) Mais là où le film convainc (un peu), c’est dans cette posture en retrait du réalisateur, que j’imagine en tension permanente, à perpétuellement réfléchir et prendre du recul sur les choses. Jamais à l’arrêt, il a creusé inlassablement le sillon d’une certaine vérité, celle de l’homme véritable et honorable. On le sent très bien dans le film.Mais Abel Ferrara n’ose pas l’exubérance, la passion, le bigger than life. Pasolini est esthétiquement très beau, avec tous ses clairs-obscurs, mais aride et renfermé. Pas de quoi faire un hommage de qualité avec autant de retenue. Je ne connaîtrais pas Pasolini, ce film ne me donnerait pas envie de le découvrir. Et c’est bien dommage. L’exposition récente à la Cinémathèque Française m’avait fait chavirer et donné envie de creuser toujours plus la connaissance de cet immense penseur et cinéaste. C’est exactement ce qu’on serait en droit d’attendre de ce film. Un peu raté.L'intégralité de nos deux avis à propos de PASOLINI, sur Le Blog du Cinéma
scarface1972
Yes et toi ? Dis moi tu es vraiment matinal :) Je préfère la poésie d'une animation comme les enfants loups Ame et Yuki dans ce cas^^ , là c'est magnifique et poétique oui 5/5, tu pleures tellement c'est beau (enfin moi çà m'a touchée) mais Pasolini non çà m'a même un peu dégoûtée ou choquée par moment et çà aurait mérité un avertissement plus "élevé". Oui je ne pense pas que çà aura un succès énorme pourtant j'aime bien Willem tant pis. Bon dimanche à toi. Deux cinés today et après back to the job
dagrey1
Hello Alexandra! Bien dormi? Pour moi non plus il n'y avait pas de poésie mais je pense que son univers onirique et la virée de ses 2 acolytes dans un monde à la sexualité débridée se voulait poétique pour son auteur. Vu les critiques, Ferrara n'a pas réussi à faire passer le message auprès des spectateurs.
scarface1972
je n'ai pas compris grand chose c'était déroutant par moment et surtout un public de 12 ans qui voit çà....franchement j'ai un doute. Y avait pas de poésie pour moi c'était bizarre et cru des fois;
dagrey1
Tout à fait de ton avis, j'ajouterais que le film manque de direction, le propos est confus. Je n'ai pas trop été touché par la poésie que c'était censé suggérer.
dagrey1
J'ai trouvé le propos décousu et un peu difficile à suivre, il y avait bien d'autres moyens de réaliser un film plus réaliste sur ce sujet.
scarface1972
2/5 - je trouve que certaines scènes sont un peu "justes" pour un public de 12 ans...je n'ai pas trouvé çà top, un peu choquant par moment, et difficile de suivre. La fin m'a plu ainsi que la dernière chanson dommage....