Amusant de constater les similitudes qui lient Living End et Totally Fucked Up. Pas seulement au niveau de la thématique, évidemment, mais des acteurs, des décors, jusqu’à cette fameuse affiche d’Andy Warhol, la même qui apparaît dans les deux films.
Hormis cette anecdote, que retient-on de ce film, basé sur les traits du documentaire ? Et bien, un sacré témoignage d’une jeunesse américaine descendant tout droit de la Génération ...
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Shawn777
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3,5
Publiée le 28 août 2021
Ce film, réalisé par Gregg Araki, premier de la trilogie de l'apocalypse adolescente, et sorti en 1993, n'est pas mal du tout ! De cette trilogie, je n'ai vu que le dernier, à savoir "Nowhere" mais je suis en revanche un grand fan du travail du réalisateur. Néanmoins, celui-ci m'a toujours un peu laissé de marbre à l'idée de le découvrir car, dans les images que j'ai pu en voir, on sentait trop le côté "amateur" (qui est un effet ...
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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 juin 2014
Un film de début de carrière, mais déjà très juste et maîtrisé. Araki a le don de nous mettre dans cette atmosphère glauque, mais néanmoins pas malsaine, pour nous faire suivre le quotidien de ces jeunes homosexuels paumés. Habilement réalisé avec des passages "documentaires" et théâtraux, Araki trouve encore le ton juste pour ne pas nous ennuyer malgré la caricature et la banalité que cette histoire transmet, et non pas dénonce, ...
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Raphaël P.
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4,0
Publiée le 29 octobre 2014
Premier volet de la teen apocalypse trilogy. Un premier volet qui subit une terrible inspiration de la nouvelle vague et de Godard en particulier. Et ca marche plutot bien. Le film est décale, gay, trash, dote d'une super BO, qu'est ce que vous voulez de plus ?
Un film totalement incroyable de par son scénario (le basculement final est d'une beauté froidement mélancolique à vous en laisser pantois pendant des heures) mais aussi de par sa mise en scène, Araki mélange les formats (vidéo, 16 mm... fiction, entretiens faussement documentaires...). Malgré que, comme à son habitude, Araki développe ses personnages et ses situations jusqu'à un extrême quasi-caricatural, mais il s'en dégage une certaine subtilité et une certaine finesse qui font que ce fil trouve une certaine justesse.