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Synopsis
1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irene, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…
A travers une belle mise en scène feutré et une photographie aux teintes hivernales, Tavernier fait passer quelques fâcheuses vérités sur la première guerre mondiale. Situant son action après la guerre, il pointe du doigt le commerce cynique des monuments historiques, l’utilisation méprisante des troupes coloniales, le racisme ordinaire au sein de l’armée (surtout pas de « nègre » pour le soldat inconnu) les liens commerciaux plus ...
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videoman29
179 abonnés
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4,5
Publiée le 9 août 2018
En apprenant par hasard que 350000 soldats ayant combattu pendant la 1ère guerre mondiale ont été simplement « portés disparus », Bertrand Tavernier tente immédiatement d'en apprendre plus sur ce chiffre effarant. Ce passionné d'histoire se penche donc sur la question et en profite pour nous parler du soldat inconnu, des multiples monuments aux morts alors en construction dans toute la France, des petits secrets que tentaient de cacher ...
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vinetodelveccio
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802 critiques
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5,0
Publiée le 7 avril 2011
Du vrai cinéma !!!! Noiret est gigantesque, le film est d'une intelligence et d'une finesse incroyable, chaque plan est précis et intéressant. Quel film !!
mazou31
70 abonnés
1 221 critiques
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4,5
Publiée le 16 avril 2011
Grand film sur la guerre mais après l’armistice. Sur l’horreur, sur la douleur, sur son absurdité. Mais aussi sur la récupération, peut-être obligatoire, qui est faite sur les morts glorieux, les monuments aux morts, etc. Le face à face entre Philippe Noiret et Sabine Azéma est magnifique, dans ses contrastes, ses évolutions, la finesse et la richesse de leur jeu (Noiret a obtenu ici le César du Meilleur acteur en 1990). La musique ...
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Passionné d'histoire, Bertrand Tavernier est effaré en découvrant qu'on estime à environ 350 000 le nombre de disparus et d'oubliés au lendemain de la guerre 14-18. Il pense à tous les problèmes que cela a pu engendrer, aux recherches, et aux multiples questions sans réponses. C'est ainsi que lui vient l'idée du scénario original de La vie est rien d'autre. Le cinéaste reviendra sur la Grande Guerre dans Capitaine Conan en 1996. Par ailleurs, i
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"La Vie" est dure...
Malgré l'intérêt d'un sujet qui n'a encore jamais été traité au cinéma, les financiers et les diffuseurs refusent de s'y investir. Seul René Cleitman, producteur de films pour la société Hachette, s'emballe pour le scénario ("C'était admirable, je ne pouvais plus m'en détacher"), mais il n'arrive cependant pas à boucler le budget. Bertrand Tavernier doit se battre comme pour un premier film. Même les chaînes de télévision font grise mine : ils n
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... mais "La Vie" a de la valeur
Avec plus d'1,5 millions d'entrées, La Vie et rien d'autre est le deuxième plus gros succès public de Bertrand Tavernier après Coup de torchon, qui avait rassemblé plus de 2 millions de spectateurs en 1981.
Bertrand Tavernier excelle dans l’art du non-dit et ce film en est la parfaite illustration.Pudeur, retenue, rencontre platonique, confrontation évitée et pour finir amour non déclaré, le tout dans un décor où les éclopés se disputent la vedette avec les blessés et les morts.Peut-être une belle poésie mais un film sinistre, ennuyeux et fade.
Andre D.
Difficile de ne pas se laisser emmener dans ce bijou d'une subtilité faite de violence de douleur refoulée , aussi froide que les os des morts .. Noiret donne sa pleine mesure . Du grand cinoche , du tragique et du romantisme qui pointe comme une petite fleur dans la boue des tranchées encore fouillées . La grande classe pour une peinture inoubliable.
Olif
Scénario et acteurs parfaits 4.5/5
THIB 1205
aparement il est trèèèèèèèèèèèèès chiant
Henri Mesquida
Une belle histoire et un Noiret superbe. Mais le style Tavernier est ici trop froid.