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    La Vie et rien d'autre
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    Freaks101
    Freaks101

    126 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2013
    A travers une belle mise en scène feutré et une photographie aux teintes hivernales, Tavernier fait passer quelques fâcheuses vérités sur la première guerre mondiale. Situant son action après la guerre, il pointe du doigt le commerce cynique des monuments historiques, l’utilisation méprisante des troupes coloniales, le racisme ordinaire au sein de l’armée (surtout pas de « nègre » pour le soldat inconnu) les liens commerciaux plus qu’ambigu que certain industriel entretenaient avec l’ennemi.
    D’ailleurs cette quête du soldat inconnu vire à la farce burlesque par moment.
    Pourtant tout cela passe avec élégance et tact, à travers l’interprétation irréprochable des acteurs, et une histoire sentimentale touchante. « La vie et rien d’autre » relève presque du tour de force.
    videoman29
    videoman29

    203 abonnés 1 809 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2018
    En apprenant par hasard que 350000 soldats ayant combattu pendant la 1ère guerre mondiale ont été simplement « portés disparus », Bertrand Tavernier tente immédiatement d'en apprendre plus sur ce chiffre effarant. Ce passionné d'histoire se penche donc sur la question et en profite pour nous parler du soldat inconnu, des multiples monuments aux morts alors en construction dans toute la France, des petits secrets que tentaient de cacher les politiques de l'époque et... l'immense tache qui incombe aux services de l’État pour identifier les milliers de « poilus » enterrés sommairement sur les champs de bataille. Ce travail de mémoire, ingrat mais pourtant si important est confié à un Officier d'expérience, doté d'un fort mauvais caractère mais aussi d'un incomparable sens de la justice et du devoir. Cet homme d'exception est incarné avec une grande justesse par Philippe Noiret qui délivre une prestation à la hauteur de son immense talent. Il en résulte une œuvre incontournable, agrémentée d'une très jolie histoire d'Amour et de quelques improbables moments de comédie burlesque. Un siècle plus tard, au moment où nous nous remémorons cet abominable massacre, il me semble primordiale de visionner ce magnifique hommage qui raisonne toujours comme une sorte de mise en garde. A voir absolument, pour ne surtout jamais oublier que la guerre est une horreur sans nom !
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    52 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 avril 2011
    Du vrai cinéma !!!! Noiret est gigantesque, le film est d'une intelligence et d'une finesse incroyable, chaque plan est précis et intéressant. Quel film !!
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 263 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2011
    Grand film sur la guerre mais après l’armistice. Sur l’horreur, sur la douleur, sur son absurdité. Mais aussi sur la récupération, peut-être obligatoire, qui est faite sur les morts glorieux, les monuments aux morts, etc. Le face à face entre Philippe Noiret et Sabine Azéma est magnifique, dans ses contrastes, ses évolutions, la finesse et la richesse de leur jeu (Noiret a obtenu ici le César du Meilleur acteur en 1990). La musique est superbe (autre César en 1990) et le plus inoubliable, à mes yeux, reste les décors gris-bleus de ruines dans lesquelles la population recherche à vivre. Encore un grand film de Bertrand Tavernier dont la réalisation est toujours exemplaire.
    Bruno TEF
    Bruno TEF

    3 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 février 2014
    Davantage un film sur la guerre qu'un film de guerre, la vie et rien d'autre relate l'histoire de deux femmes de conditions sociales très différentes qui recherchent leur compagnon (en fait le même homme) disparu durant les combats de la Grande Guerre et qui vont croiser un officier, Philippe Noiret, qui s'occupe précisément d'identifier les soldats, vivants ou morts, victimes de la guerre.
    Les acteurs principaux s'en tirent plutôt bien, Noiret est excellent comme à son habitude, campe un officier bourru très convaincant, on peut toutefois déplorer un rythme très lent, peut être trop lent.
    L'époque à laquelle le film se déroule, la période qui suit la fin de la première guerre mondiale, est peu connue et je pense rarement (voire pas du tout) abordée au cinéma. Le film a une valeur presque documentaire et nous informe sur cette période, l'état du pays et de la société au lendemain de la fin de la guerre.
    Bertrand Tavernier et Philippe Noiret nous livrent quelques réflexions particulièrement dérangeantes sur la guerre en général, ses horreurs, son absurdité, sa cruauté et les ravages qu'elle peut causer sur les vies bien après la fin de celle-ci. La phrase de Paul Valéry : la guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent bien mais ne se massacrent pas, est tout à fait de circonstance.
    Toutefois, il manque quelque chose à ce film, peut être cette histoire d'amour qui tourne en rond, peut être l'histoire invraisemblable de ces deux femmes, peut être cette fin qui laisse une impression d'inachevé, pour en faire un très bon film.
    Un film néanmoins, original et qui aborde des sujets et une période mal connus, à voir au moins une fois pour sa culture cinématographique.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mars 2021
    La vie et rien d'autre est un film absolument sublime... Déjà rien que l'idée de placer son action après la première guerre mondiale, avec un héros qui doit retrouver les disparus est une idée formidable. Le film a certes quasiment le même message que Capitaine Conan, film que tournera Tavernier quelques années plus tard, à savoir que les gens et surtout les hauts gradés, n'ont rien compris à ce qu'était la guerre, les deux films ne sont pas des redites, mais sont réellement complémentaires.

    On peut y voir les dégâts de la guerre, comment ça transforme les hommes et surtout dans le cas de Conan, ceux qui l'ont gagnée (et qui ne se sont pas contentés de la faire). Parce que là on a beau être deux ans après la fin de la guerre on sent sa présence partout, entre les veuves à la recherche de la dépouille de leur mari, les militaires, les hôpitaux de guerre, les commémorations... Tout a été transformé par la guerre... jusqu'au physique des instituteurs, qui reviennent mutilés.

    Et là, encore une fois, je me répète, mais quelle intelligence dans l'écriture ! Tavernier se permet de ne pas être « efficace », il se permet de digresser, de nous montrer plein de seconds rôles, de leur accorder un peu de temps, quelques répliques, quand bien même ils ne sont pas utiles à l'intrigue... Quel autre cinéaste aurait, avec autant d'humanité, filmé des aubergistes, des chauffeurs, des paysans, des familles endeuillées et des militaires, les aurait accompagné, les aurait filmé afin de montrer que le film est plus qu'un simple microcosme avec trois personnages qui cherchent des disparus ?

    On est clairement là dans l'exact inverse d'un 1917 (pour prendre le dernier film sur la première guerre mondiale qui est sorti). Chez Mendes tout était millimétré, tout devait transpirer le cinéma, l'action, être impressionnant, fallait en jeter plein la gueule au spectateur... Ce qui fait que je n'ai pas cru un seul instant au film, bien trop artificiel et faux... Alors que chez Tavernier ça transpire la vie par tous les pores !

    Le moindre second rôle est bien écrit et existe. Il y a une volonté de faire vivre cette époque au spectateur grâce aux détails, aux personnages... On sent que Tavernier s'est bien documenté, qu'il avait envie que cette histoire ne fasse pas toc. Et ça c'est grandiose !

    Comme quoi, avec trois excellents acteurs (Noiret en tête), bien accompagnés par des seconds rôles de qualité, un soin particulier accordé aux détails et on a un film bien plus accrocheur et immersif que n'importe quelle montagne russe hollywoodienne. L'humanité qui se dégage du film, de par son écriture, fait tout. On sent que ça foisonne, que ça grouille, que ça vit.

    Et parce que ça vit on s'attache aux personnages, ce qui rend la fin, cette lettre finale, absolument déchirante... C'est peut-être le seul moment du film qui fait un peu cinéma, mais qu'est ce que c'est beau et bien tourné !
    Terriblement touchant.
    Alain D.
    Alain D.

    492 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2018
    Encore une belle réalisation de Bertrand Tavernier ; son scénario, coécrit avec Jean Cosmos, nous conte une histoire troublante se déroulant dans les années 20. Ils nous offrent une belle reconstitution d'une époque noire ou les français cherchent leur mort ou leur disparu.
    L'humour et le ciel bleu des jolis décors n'ont pas de place dans ce film noir au rythme très lent. Il révèle tout de même une intrigue humaine sous-jacente intéressante. A l'affiche, le superbe et regretté Philippe Noiret porte le film.
    Bertrand Tavernier écorche au passage l'Armée et les politiques qui cherchent avec véhémence l'anonyme qui sera tiré au sort comme "Soldat Inconnu"
    Le pitch : Le commandant Dellaplane, du service de l'identification de l'armée, exhume les corps. Il est à la recherche de 300 000 disparus.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 085 abonnés 4 213 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Le cinéma de Tavernier est toujours assez académique en général, mais c’est un réalisateur très appliqué qui signe des films ambitieux et esthétiquement solide.
    Ici La Vie et rien d’autre, par bien des aspects est un Tavernier caractéristique. Les images sont superbes. Ambiance grise d’excellent alois, photographie froide, brumeuse à la luminosité hivernale, décors mornes et tristes totalement en accord avec le sujet, l’époque et le lieu, et mise en scène recherchée, pleine de cadrages et d’angles de vue judicieux, Tavernier signe un film très réussi en la matière, et qui, malgré une application qui nuit presque à la force coup de poing du métrage, c’est tout de même très appréciable. La musique reste en revanche franchement académique, plutôt dans le ton du film certes, mais rien de surprenant du tout, c’est juste de la musique d’ambiance, dommage.
    Le casting semble souvent être considéré comme le point faible du film, je ne le crois pas. Philippe Noiret est très bon et méritait son prix me semble-t-il. Il colle bien à ce rôle dont il s’empare avec sérieux, apportant aussi cette forme de fatigue, d’usure que l’acteur savait si bien donner à ses personnages lorsque c’était nécessaire. Très bon, il fait face à un casting plutôt très convaincant lui aussi, avec une Sabine Azéma peut-être un peu ténue dans sa prestation, jouant avec un certain retrait, mais cela n’est pas pour autant mauvais. Pascale Vignal ne démérite pas non plus, même si elle est moins connue que certains seconds rôles de prestige ! Belle interprétation et bons personnages aussi, car le film les creusent, et surtout les places dans un contexte inédit !
    En effet, Tavernier s’attaque à une histoire principalement attractive par sa dimension inédite. Les années suivant la fin de la 1ère Guerre mondiale sont très rarement traitées au cinéma, et cela n’en rend que plus intéressant sur le plan historique ce métrage qui séduit par son authenticité. Peut-être un peu lent, La Vie et rien d’autre reste un mélange judicieux et réussi entre la Grande histoire et la petite histoire. Et en plus Tavernier ne prend pas complètement ses distances en donnant aussi sa vision des choses, des gens, de la guerre, des soldats et des officiers, ce qui, amené par petites touches, fait de La Vie et rien d’autre un film consistant et nourri.
    Je ne peux pas dire que ce film est un chef-d’œuvre, il y a des lacunes et le style Tavernier ne se prête pas trop à des chefs-d’œuvre véritables, le réalisateur s’avérant souvent tellement appliqué et méticuleux que ses métrages manquent un peu de puissance et de force brute. Ici c’est dans une certaine mesure le cas, mais d’un autre côté il est rare que Tavernier loupe franchement un film ! 4
    this is my movies
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    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2016
    B. Tavernier traite de l'un des conflits les plus meurtrier de tous les temps mais il ne le fait pas en traitant du conflit en lui-même (ça, il le fera avec "Capitaine Conan), il s'intéresse à l'après, au retour à la vie, malgré tout. Malgré les disparus, malgré des paysages saccagés, malgré la douleur. Son scénario est splendide, proposant une étude de caractères très profonde et parcouru de dialogues somptueux, à la fois savoureux, graves et d'une fluidité rare. Encore faut-il pour ça avoir des acteurs capables de porter un tel texte et le duo Noiret-Azema est plus qu'à la hauteur. Les 2nds rôles sont aussi bien campés et Tavernier, en cinéaste militant qu'il est, s'insurge contre certains oublis ou bassesses de ses concitoyens. Une indignation à la fois juste et pertinente, présentée avec sincérité et une grande connaissance du sujet. D'un point de vue, c'est comme souvent du très haut niveau et le film, assez long, file vers sa fin à un bon rythme, parvenant parfois à faire rire mais aussi de faire réfléchir sur certains détails de l'Histoire. Un film beau, touchant, magnifique et nécessaire. Du grand cinéma, tout simplement. D'autres critiques sur
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 avril 2009
    Enquête sur l'origine du fameux "soldat inconnu", une lâcheté pour gommer les autres, innombrables "morts pour la patrie" à la guerre de Quatorze, sortez ou je tire... Oeil de lynx de Tavernier, à travers le portrait d'un officier honnête mais écoeuré de ce que sa fonction exige. Tout le contraire de funèbre, ce film a donné le vertige aux producteurs (ils trouvaient que c'était remuer la m...). Quoi qu'il en soit, depuis le ministère de l'identité nationale sarkozyste, il reprend du galon... Ce n'est pas guerrier (aucun combat interminable comme dans "Conan le Barbare" par exemple) et on est aidé par la petite intrigue injectant du romantisme, jamais trop non plus car tempéré par la relative fidélité des militaires : houleuse intrigue donc, infinité de détails historiques autour de l'administration des disparus, le tunnel aux abords de Verdun, cette usine épargnée par l'ennemi, etc. Une reconstitution cinématographique saluée par des éminences comme reflétant au plus juste l'endroit ainsi que les événements de 1920. Certes un peu troufion au début, "La digue du...", mais ça s'humanise, on en bave et on festoie dans le cadre des recherches autour de la table à reliques, les personnages sont à vif... Scénario plein de profondeur grâce à une pointure de la télé repérée par Bertrand Tavernier, le méticuleux Jean Cosmos. Jargon du coin repris, pur bonheur, ainsi que cet orchestre de dixieland avec Zanini... Duchaussoy en grinçant supérieur, le regretté Noiret déchiré entre devoir et penchants, Azéma hors de ses fréquents rôles de minaude, ici en suffragette de milieu privilégié, fondante sous la voilette malgré ses raideurs, bien mise en valeur par une caméra de peintre. Outre la matière qu'il dispense sur un pan de notre Histoire, ce film devient en 2009 "un excellent Tavernier" !
    septembergirl
    septembergirl

    563 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2015
    Un film dramatique de Bertrand Tavernier qui aborde un thème intéressant, au sortir de la Première Guerre Mondiale. Cependant, malgré la force de jeu et le charisme de son acteur principal Philippe Noiret, la réalisation s’avère extrêmement lente, fade, froide et pessimiste, laissant progressivement l’ennui nous submerger. A oublier !
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2011
    1920 dans la région de Verdun se croisent des femmes à la recherche d’un homme toujours pas revenu du front, des militaires identifiant les morts et cherchant la famille des grands blessés. Deux femmes très différentes rencontrent le commandant Dellaplane ; ce dernier a pour mission de comptabiliser et d’identifier les inconnus. Ses supérieurs insistent aussi pour qu’il leur livre un soldat inconnu (pour l’Arc de Triomphe) ce qu’il se refuse de faire pensant qu’il trouvera le nom de tous.
    Tavernier, maître de la réalisation, s’attèle à un sujet méconnu : l’après grande guerre ; et le sujet est passionnant, original et instructif. La reconstitution est très réussie. Cette période est terrible, malgré la victoire : l’absurdité d’une guerre avec 350000 soldats non retrouvés, le patriotisme déplacé, le non respect des morts, l’espoir des familles,…Et puis Tavernier avec ses mouvements de caméra et ses longs plans magnifiques magnifie le sujet. Noiret est magnifique et mérite amplement son César.
    Par contre, trop de lenteur et une histoire pas toujours passionnante et l’ennui nous guette par quelques moments.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 août 2013
    Un film bien poétique. Hurlant de réalisme, dénonçant les horreurs de la guerre, "La vie et rien d'autre est un bon film, voir très bon sur le point technique. Je m'explique : c'est très bien tourné, très réaliste et joliment interprété par Philippe Noiret, plus impressionnant que dans "Les Ripoux". Néanmoins, il manque quelque chose : la puissance émotionnelle (oui je sais, c'est un peu gnagna dis comme ça). Eh oui, c'est souvent la force des sentiments qui attire ou du moins accroche les téléspectateurs. Là, je vois quasi que dalle ! Ce film est criant de vérité, triste, mais il n'arrive pas à attraper la sensibilité du public (du moins pas la mienne). Il y a des sentiments, c'est sûr, mais ils ne sont pas assez forts et mis en avant. Est-ce que cette raison justifie mon 3/5 ? Absolument car de mon point de vue, ce sont surtout les émotions qui font le charme d'un film. Bref, une oeuvre cinématographique très belle niveau technique, trame et tout le patatra, mais qui manque de profondeur.
    Plume231
    Plume231

    3 472 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 juillet 2012
    Le sujet est fort et, à ma connaissance, n'a jamais été traîté ni avant ni après ce film donc double avantage avec lequel Bertrand Tavernier partait... Mais il n'en profite pas pleinement car le film n'est pas toujours hélàs à la hauteur de la force de son sujet, en cause de nombreuses longueurs surtout vers le milieu, quelques seconds rôles au jeu peu naturel et beaucoup de dialogues trop didactiques même si certains possèdent une très grande part de vérité. Reste quelques séquences fortes comme la reconstitution de la cérémonie où le Soldat Inconnu est choisi ou encore la fin ouverte. Dans les rôles principaux, Philippe Noiret et Sabine Azéma s'en sortent avec tous les honneurs.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 décembre 2011
    Mouais, ce n'est pas du très grand Bertrand Tavernier...Après l'âge d'or du cinéaste ( tous ses films co-écrits avec Jean Aurenche: L'Horloger de Saint Paul, Le Juge et L'Assassin et bien sur Coup de Torchon...), La Vie et rien d'Autre s'affirme comme étant un film mineur dans sa filmographie. Philippe Noiret n'est pas trop mauvais, mais son jeu est emphatique, et même parfois téléphoné. Sabine Azéma joue plus d'une façon théâtrale que cinématographique, elle n'est pas vraiment crédible: ainsi, le film souffre de son interprétation un peu trop démonstrative. L'idée originale de Jean Cosmos est plutôt intéressante, mais le scénario n'est quant à lui pas vraiment captivant: deux femmes ( dont l'une est institutrice ) repartent à la recherche de leur mari aux lendemains de la Seconde Guerre Mondiale. L'atmosphère du film de Tavernier rappelle les romans de Zola ( on pense à Germinal ), et l'intrigue fait songer au roman de Sébastien Japrisot: Un long Dimanche de Fiancailles...Un petit Tavernier sans grande envergure. Dommage.
    Les meilleurs films de tous les temps
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