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Synopsis et détails
Interdit aux moins de 12 ans
John Grant, un jeune instituteur, fait escale dans une petite ville minière de Bundayabba avant de partir en vacances à Sydney. Le soir, il joue son argent et se soûle. Ce qui devait être l'affaire d'une nuit s'étend sur plusieurs jours...
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4,5
Publiée le 13 décembre 2014
Énorme film. Ça commence tout doucement. Un instituteur perdu dans le désert australien décide de regagner Sydney. Mais il n'ira pas bien loin. Il va glisser progressivement vers une déchéance totale au contact de compagnons de route aussi accueillants que fêtards et veules. La volonté de l'enseignant, déjà faible au départ, s'évapore peu à peu, au fur et à mesure des litres de bière qu'il boit, des nouveaux amis qu'il se fait, de ...
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Kurosawa
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1,5
Publiée le 5 novembre 2016
Provocateur et film à scandale, "Wake in Fright" n'est finalement pas déroutant pour un sou. Ce ne sont pas les quelques ivrognes désabusés qui se mettent sur la gueule et les coups de fusil lors d'une interminable chasse aux kangourous qui vont me faire sortir de ma torpeur, légitime au vu de ce que le film propose, c'est-à-dire pas grand chose. On peut toujours, pour sa défense, louer une photographie qui rend bien compte de l'univers ...
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cylon86
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3,0
Publiée le 15 décembre 2014
John Grant est professeur dans une petite ville d'Australie perdue dans l'Outback. Alors qu'il doit partir en vacances à Sydney, il s'arrête dans ville minière. De fil en aiguille, John en vient à boire, jouer son argent, boire à nouveau et rejouer son argent. Pris dans une spirale infernale, il en vient à fréquenter des gens qui l'entraînent chez eux, le font boire et l'emmène à la chasse aux kangourous. Film qui repose énormément ...
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Loïck G.
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155 abonnés
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4,0
Publiée le 7 juillet 2015
« J’en ai marre de cette hospitalité agressive » se défend le héros qui ne voit pas encore vers quoi le conduit ces gens si accueillants dans une ville qui n’était pour lui qu’une étape, avant de prendre son avion pour Sydney. Perdu depuis 1971, ce film revient en dvd et le temps ne l’a pas trop abîmé. Le récit de Ted Kotcheff inspiré de l’œuvre de Kenneth Cook, est toujours d’une nature contemporaine, et d’une ...
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Le négatif du film fut perdu durant des décennies, ce qui suscita une recherche internationale. Jusqu'au jour où, en 2004, le producteur australien Anthony Buckley le retrouva dans un entrepôt de Pittsburgh dans une caisse sur laquelle était inscrit "For Destruction"...
Faire peau neuve
Réveil dans la terreur a subi une restauration et une remasterisation en 2009 à l'occasion de sa sortie en DVD et Blu-Ray.
Des scènes qui font mal
Les scènes de chasse aux kangourous dans Réveil dans la terreur ne sont pas fictives mais bien réelles. L'équipe technique, qui filma des chasseurs professionnels, fut choquée à plusieurs reprises, devant tant de cruauté et de violence. George Willoughby, le producteur, s'est même évanoui devant ce carnage. Après consultation auprès d'organismes pour la protection des animaux en Australie et au Royaume-Uni, la production décid...
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(...) L’histoire est celle de John Grant (l’excellent Gary Bond), un enseignant envoyé au fin fond de l’outback australien pour travailler. Les vacances scolaires arrivent et il a prévu de se rendre à Sidney. Avant de prendre son avion, il s’arrête pour une nuit à Bundayabba, une petite ville où les gens sont étrangement un peu trop accueillants. Il ne se passe pas une seule scène sans que le spectateur soit interpellé par un élément louche. Une escalade dans la folie s’enclenche petit à petit pour atteindre des cimes folles lors d’une chasse aux kangourous cauchemardesque. On prend le pari immédiatement que cette scène en marquera plus d’un. Tel un cauchemar kafkaïen, il est impossible pour John de fuir cette ville. A chaque tentative, il va replonger dedans, si bien que le film forme un ensemble de petites boucles qui s’enchaînent où la seule variante demeure le degré de folie. Ted Kotcheff prend le temps de poser ses scènes, il les fait durer, parfois à outrance alors que narrativement elles n’en demandent pas autant. Comme John, le spectateur se retrouve prisonnier des événements. Difficile cependant de dire que Wake in Fright doive son culte à la mise en scène déployée. On saluera forcément l’utilisation efficace du gros plan sur le visage des personnages ou les grandes envolées frénétiques du montage. Pour autant, la caméra s’avère plutôt discrète et ne propose pas des idées dingues de réalisation. Une timidité qui n’handicape pas le film parce qu’une de ses grandes forces est de dépeindre un univers malsain. La crasse et la transpiration sont perceptibles comment si elles étaient sous notre nez, on craindrait presque que la chaleur transperce l’écran et vienne nous oppresser. Ce ne sont par moment que des détails accordés aux décors, aux costumes ou au jeu d’acteur qui font la différence et participent à créer ce climat global. On peut avancer, sans trop se tromper, que Wake in Fright est un grand film d’ambiance. En ce sens, il rappelle Massacre à la Tronçonneuse, autre grand trip cauchemardesque des années 70 (...)Retrouvez l'intégralité de notre avis à propos de WAKE IN FRIGHT, sur Le Blog du Cinéma
bibi007
j'ai beaucoup aimé. on sent une liberté et à la fois une désillusion dans ce film, très représentatif de cette époque :)
my_name_is_bruce
Le film n'est jamais sorti au cinéma en France.Il est sorti au festival de Cannes puis seulement en vidéo en 1983 sous le titre SAVANE.La date de sortie est éronnée comme la plupart du temps sur ce site.
Jigo
Blu-Ray US, sorti depuis janvier dernier.
com/movies/Wake-in-Fright-Blu-ray/56897/#Review
C'est plutôt un bon film du mésestimé Ted Kotcheff.
JBOX
Ted Kotcheff, le papa de Rambo, signe ici un film australien très intéressant. Outback dépeint l'histoire d'un jeune instituteur qui, en faisant une escale dans un trou paumé au beau milieu du désert australien, se laisse embarquer par des ploucs alcooliques. Du coup, entrainé par la ferveur locale (et par des soucis d'argent aussi, il faut le préciser), il s'adonne lui aussi à leurs activités respectives: boire, se battre et chasser des kangourous.C'est finement écrit, car on comprend bien le basculement psychologique du personnage principal, l'identification se fait alors naturellement.Sans tomber dans l'excès des films de genre, avec peu de choses donc, le cinéaste arrive à instaurer un malaise qui s'impose à l'esprit. Comme par exemple un regard, des silences, ou un ton ferme voire véhément. Mais ceci n'est que le début.A ce propos, les acteurs sont fabuleux, avec en tête Donald Pleasance en médecin déchu et à moitié fou.Outback est à mon sens, une oeuvre injustement méconnue qui mérite amplement d'être découverte.