Partager sur WhatsAppPartager sur FacebookPartager sur Twitter
Synopsis
L'histoire du pansori, sorte d'opéra populaire a un seul acteur, à travers la vie de Dongho, joueur de tambour, et de Songwha, chanteuse, rendue aveugle par son père adoptif pour arriver à un art parfait.
un film magnifique qui dans une certaine dimension rappelle la tout aussi superbe "impératrice kwei-fei" de Mizoguchi
zelefan
12 abonnés
92 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Très beau film d'Im Kwon-taek décrivant avec justesse le sori, un art étonnant, magnifique, difficile de maîtrise et ô combien douloureux, dont l'indéniable beauté, la puissance et les travers feraient passer le modernisme actuel et ses musiques souvent éléctronisées pour de l'inauthenticité. Les acteurs sont bouvlersants et... authentiques. À découvrir pour le sori, illustré par des scènes poignantes et intenses.
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 juin 2013
Intéressant et bien réalisé, ce joli drame aurait gagné à éviter l'abus de scènes de sori qui finissent par lasser un peu.
Un visiteur
4,5
Publiée le 9 février 2016
Im Kwon Tek poursuit sa représentation des traditions coréennes. Cette fois il s'agit du Pansori sorte de chant autrefois récité sur la place du marché et accompagné par un tambour.
Fidèle à ses habitudes de narration, le réalisateur coréen recourt à de nombreux flashback qui ne sont pas toujours lisibles pour un européen, cependant ici on suit sans difficulté les pérégrinations d'une famille recomposée dont le père était un ...
Lire plus
Dong-ho, c’est le genre de type trop normal pour participer à une tragédie grecque. Du coup il s’est barré en plein milieu de la pièce et on le retrouve à trainer d’auberges en auberges pour entendre la fin de l’histoire. C’est pas un picoleur le Dong-ho, il cherche juste sa sœur, une chanteuse de p’ansori. Il nous raconte le début de l’histoire et ces interlocuteurs la finissent ; on est très peu dans le présent quand on explore le passé. Un troisième larron manque pour l’instant à l’appel, il s’agit de leur père adoptif, Yu-bong. Lui c’est un peu le papa de la famille Jackson, en version coréenne et traditionnelle. Nous sommes dans les années qui suivent la seconde guerre mondiale. La suite à cette adresse :
PS : le commentaire précédent est une erreur et concerne un autre film : burying old alive de kim ki young
Kim-Bong-Park
Le film a des allures mythologiques. Le schéma du récit aurait très bien pu servir de prétexte à Freud pour justifier un surplus tarifaire aux bourgeoises défraîchies de la haute société viennoise. Goryeo Jang se déroule dans un petit village de campagne et suit la vie de Guryong et sa mère. Alors qu’il était enfant, sa mère a épousé un micro-nabab local, déjà plusieurs fois marié, et père d’une petite équipe de football – en fait ils sont dix – frappées par la misère et la saleté. Cette fratrie voit d’un mauvais œil l’arrivée du petit dernier. Alors qu’il profite d’un traitement de faveur, ces derniers font en sorte qu’il se fasse mordre à la jambe par un serpent ; à partir de ce moment là, il devient « l’handicapé ». La suite à cette adresse