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    Paul Lukas
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    • Plume231
      Lord Jim (1965) de Richard Brooks [img]http://pics.filmaffinity.com/L...[/img] Synopsis : Jim est officier de marine sur un vieux rafiot transportant des pèlerins à La Mecque. Il se considère comme un homme d'honneur. Affolé par une terrible tempête, l'équipage abandonne le «Patna», et fuit à bord de la seule chaloupe du bord. Le bateau, toutefois, ne coule pas et un cargo le remorque à bon port. La lâcheté de l'équipage éclate au grand jour. Traduit en jugement, Jim est rayé des cadres de la marine. Effondré, il subsiste grâce à de petits travaux, hanté par ses remords. Il ne vit plus que pour se racheter. L'occasion s'en présente lorsque Stein, le directeur de la Far East Co, lui demande d'acheminer des armes destinées aux populations révoltées du Patusan, une riche province d'Indonésie qui tente de rejeter la tyrannie d'une sombre brute, «le Général»... [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img] Critique : D'un roman qui m'avait franchement ennuyé et que je n'avais même pas eu le courage de lire jusqu'au bout, Richard Brooks a réussi à faire un film de plus de deux heures et demie qui ne paraît nullement long. Il a aussi réussi à créer un cadre authentique et à réunir un casting de seconds rôles véritablement prestigieux autour de l'excellent Peter O'Toole (James Mason, Curd Jürgens, Eli Wallach, Paul Lukas, Jack Hawkins rien que cela, et Daliah Lavi, moins connue mais tout aussi convaincante !!!) dans des personnages qui se plaisent à cultiver l'ambiguïté. Mais il manque cette fichue étincelle qui peut transformer une oeuvre ayant les bases d'un bon film en grand film et à le rendre marquant. Richard Brooks était un brillant réalisateur et scénariste, et ce film est loin de prouver le contraire mais peut-être qu'un cinéaste encore plus à son affaire avec cette catégorie d'oeuvres, comme David Lean ou John Huston, aurait réussi à partir de ce qui est pour moi un livre ennuyeux un véritable grand film. Note : 14/20 (***) [img]http://2.bp.blogspot.com/-W6-Q...[/img]
    • Plume231
      Berlin Express (1948) de Jacques Tourneur [img]http://www.filez.st/screenshot...[/img] Synopsis : Après une tentative d'assassinat à bord de l'express Paris-Berlin, une mystérieuse organisation nazie kidnappe le docteur Bernhardt, un homme d'Etat qui tente de réunifier les deux Allemagne d'après-guerre. Ses assistants, qui l'accompagnaient dans sa mission, se lancent à sa recherche dans un Francfort détruit par les bombardements alliés. Lucienne, la secrétaire de Bernhardt, et Robert Lindley, un savant américain, finissent par découvrir la cachette des ravisseurs... [img]http://storage.canalblog.com/9...[/img] Critique : Une oeuvre assez captivante du père Tourneur qui bénéficie d'une qualité de taille, il a été tourné entièrement en extérieurs. Après un prologue amusant à Paris-Tour Eiffel-Sacré-Coeur et Cie, on attérit pendant une très grande partie de l'intrigue dans un véritable Franfoct en ruines avant de finir dans un véritable Berlin tout aussi en ruines. Si vous ne connaissez pas trop la géopolitique de l'immédiat après-guerre c'est pas grave il y a une voix-off qui va tout vous expliquer. Alors le point faible du film, c'est le fait qu'il soit un peu lourd avec cette idée naïve d'unification entre les peuples. La Guerre Froide venait à peine de commencer et il était difficile de prévoir que cela allait durer plus de quarante ans mais bon... Enfin, l'intrigue est très efficacement mené et c'est déjà beaucoup. On se plaît à voir les alliés buter du groupuscule nazi dans une atmosphère sombre qui évoque celle future du "Troisième Homme" avec des morceaux d'anthologie comme Robert Ryan tombant dans une cuve de bière (le rêve de mon cousin alcoolique!!!) ou la séquence des reflets dans les vitres du train qui dégage une angoisse et un suspense digne du meilleur Hitchcock. Merle Oberon dans le rôle d'une secrétaire frenchie dévouée et pleine de fraîcheur est dans son meilleur avec peut-être celui dans le Lubistch "Illusions perdues", Robert Ryan s'amuse en nutritionniste amerloque un peu dragueur et Paul Lukas, excellent encore une fois, joue le rôle du diplomate allemand humaniste. Sans réveler de spoiler, Jacques Tourneur termine sur l'image d'un unijambiste qui traverse péniblement mais certainement les ruines de Berlin. Un final intelligent, à l'image du film en dépit de son humanisme un peu naïf, qui symbolise à lui seul l'état d'esprit d'une Europe à une certaine époque pas si lointaine. Note : 15/20 (****) [img]http://image.toutlecine.com/ph...[/img]
    • Plume231
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