Biographie Victoire Du Bois

Née en 1989, d'une mère française pédiatre et d'un père américain professeur d'anglais, Victoire Du Bois grandit à Corbeil-Essonnes et à Nantes. Passionnée de comédie, elle choisit l'option théâtre au lycée. Elle intègre ensuite l'École du Jeu et le Conservatoire national supérieur d'art dramatique, à Paris. Parallèlement, elle passe des castings pour le cinéma.

Victoire commence par apparaître furtivement dans des films aussi différents que La Mer à l'aube, Malavita, La Chambre interdite, Mal de pierres et Call Me by Your Name. N'oubliant pas la scène, elle prend part à de nombreuses pièces, comme Louison d'Alfred de Musset, Le Tartuffe ou l'Imposteur de Molière ou Ivanov de Tchekhov.

En 2019, la carrière de Victoire Du Bois prend un tournant important avec la série horrifique Netflix à succès Marianne. Elle y campe l’héroïne Emma, une jeune romancière acerbe qui découvre que les personnages monstrueux qu’elle a créés sont réellement en train de prendre vie... Et notamment Marianne, une vieille dame qui compte bien lui faire vivre un supplice.

Cette même année, elle prête sa voix à Gabrielle, dont le héros Naoufel tombe amoureux, dans l'original film d'animation J'ai perdu mon corps, qui reçoit les éloges de la presse française.

Ses rôles au cinéma gagnent en importance. Victoire fait ainsi partie du casting impressionnant de Novembre de Cédric Jimenez, sur l'enquête qui a suivi les attentats du 13 novembre 2015. Mais surtout, elle incarne une jeune femme qui s'en prend, avec deux autres extrémistes, à Denis Ménochet qui tente d'aider une réfugiée, dans le thriller neigeux Les Survivants.

Toujours début 2023, Victoire Du Bois joue la mère aimante mais toxique du personnage principal de Petites, qui se centre sur une adolescente enceinte. La réalisatrice Julie Lerat-Gersant explique à son sujet : "On a choisi Victoire du Bois (Clo) car elle a une grande fragilité, elle est toujours à fleur de peau. C’est une actrice qui est sur un fil en permanence et pourtant elle est très précise."

Laurent Schenck