1939, le SS Saint Louis quitte Hambourg pour Cuba avec à bord 937 réfugiés juifs. Arrivés à Cuba, ceux-ci se voient interdit d’entrer sur le territoire. Contraint de faire demi-tour, les officiers américains reçoivent une lettre signée de la main de plus de 200 juifs.
Libéré des camps sibériens dans lesquels il a passé vingt ans, un prêtre russe, manipulé par le Parti, gravit les échelons de la hierarchie catholique jusqu'à la papauté...
11 septembre 1966|
1h 52min
|Fantastique,
Science Fiction
DeFrançois Truffaut
AvecOskar Werner,
Julie Christie,
Cyril Cusack
Dans un pays et à une époque non déterminés, les livres sont banis et brûlés. Au contact de Clarisse, une institutrice, Guy Montag, un pompier modèle et grand incendiaire d'oeuvres, commence, malgré la répression qui s'abat sur lui, à changer d'avis.
24 janvier 1962|
1h 45min
|Comédie dramatique,
Romance
DeFrançois Truffaut
AvecJeanne Moreau,
Oskar Werner,
Henri Serre
Paris, dans les années 1900 : Jules, allemand et Jim, français, deux amis artistes, sont épris de la même femme, Catherine. C'est Jules qui épouse Catherine. La guerre les sépare. Ils se retrouvent en 1918. Catherine n'aime plus Jules et tombe amoureuse de Jim.
23 décembre 1955|
1h 50min
|Biopic,
Drame,
Romance
Date de reprise1 janvier 2020
DeMax Ophüls
AvecMartine Carol,
Peter Ustinov,
Anton Walbrook
A la Nouvelle-Orléans, au milieu du XIXème siècle, un cirque gigantesque donne en représentation la vie scandaleuse de Lola Montès, alias comtesse de Landsfeld.
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Intéressant film tourné peu de temps après la fin de la guerre (Le Traître date de 1951) où l'on peur voir une Allemagne encore en ruines, on suit le désoeuvrement d'un jeune soldat Allemand conscient de la défaite de son pays et décidant de le trahir pour son bien. Le Traître devient réellement prenant lorsque Karl retourne en Allemagne ou l'histoire devient plus intense et l'on s'attache à notre Boche. Le Traître souffre certainement d'une mise en scène classique et de quelques longueurs ainsi que d'un rythme pas toujours très soutenu mais l'ensemble demeure passionnant à voir.3.5 étoiles
Plume231
Le Traître (1951) d'Anatole Litvak
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Synopsis : Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, Karl Maurer, un jeune Allemand prisonnier des Américains, se porte volontaire pour entrer dans les services secrets américains. En transmettant les informations qu'il recueillera, «Happy» - car tel est désormais son nom de code - espère hâter la fin du nazisme et aider au rétablissement de cette paix qu'il appelle de tous ses voeux. Une première mission met bientôt sa détermination à rude épreuve. Le jeune homme est parachuté en Bavière...
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Critique : Je commence vraiment à l'estimer de plus en plus le père Litvak. Il est certain que si on commence par son "Anastasia" on ne peut pas avoir bonne opinion de lui. Mais si on regarde "La Nuit des généraux" et surtout "Raccrochez, c'est une erreur! ou le choc "La Fosse aux serpents" (peut-être le film le plus juste psychanaliquement!!!), on peut facilement voir en lui un très bon artisan assez intelligent et avec un certain sens du spectacle. Ce n'est pas ce "Traître" qui va faire baisser mon estime. On a une intrigue noire mais passionnante (et en plus tirée d'une histoire vraie!!!), une reconstitution impeccable des événements qui présente une image contrastée des allemands en fin de guerre avec ses fanatiques purs et durs, ses militaires qui savent que tout est fichu mais font leur devoir jusqu'au bout, des personnages désespérés et qui n'ont plus rien à perdre (courte mais marquante apparition d'Hildegard Knef!!!), des situations angoissantes (genre celle à la Michel Strogoff où dans parmi des millions d'habitants et un bordel pas possible tu tombes juste sur la personne qui connaît ta véritable identité et peut te trahir sans le vouloir!!!), des soupçons compris grâce à un plan bien ajusté (avec André Téchiné, il aurait fallu douze minutes de dialogues!!!), le tout sans temps mort et sous l'interprétation parfaite d'Oskar Werner. Seule petite ombre au tableau : le fait que la réalisation se détache du point de vue de personnage de Werner lors de la scène avec le jeune garçon dans les ruines. Mais on ne va pas faire la fine bouche, c'est du très bon travail. On remarquera en plus la petite bouille vraiment adorable de Dominique Blanchar dans les scènes du début. Ouais franchement, il y a pas à dire vraiment du très bon boulot...
Note : 16/20 (****)
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