Naissance
10 août 1932
(Londres - Grande-Bretagne)
Décès
14 avril 2023
à l'age de 90 ans
(Londres - Grande-Bretagne)
58
ans de carrière
34
films et séries tournés
1
prix
Biographie
Né à Londres en août 1932, Murray Melvin était très peu porté sur l'école, dont il était sorti à l'âge de 14 ans pour travailler comme employé d'une firme d'agences de voyages. Sa rencontre avec le monde de l'art dramatique commença au début des années 1950, lorsqu'il travailla comme assistant à tout faire au sein du Joan Littlewood's Theatre Workshop, un atelier de théâtre tenu par Joan Littlewood, metteuse en scène de théâtre anglaise réputée, formée à l'Académie royale d'art dramatique.En 1957, grimpant les échelons, il était devenu assistant metteur en scène et fit cette année-là ses débuts sur les planches, dans une adaptation de la pièce Macbeth. Au tout début des années 1960, il fit quelques petites apparitions dans des séries TV, le temps d'un épisode, comme Chapeau melon et bottes de cuir.C'est en 1962 qu'il se révéla au grand public sur ...
Lire plus
Prix d'interprétation masculine à Cannes en 1962 pour le film "Un Goût de miel", vu dans "Barry Lyndon" de Kubrick ou "The…
lundi 17 avril 2023
Commentaires
Pour écrire un commentaire, identifiez-vous
Plume231
Un Goût de miel (1961) de Tony Richardson
[img]http://images.fan-de-cinema.co...[/img]
Synopsis : Jo, adolescente, vit seule avec sa mère Helen, qui se soucie plus se trouver un nouvel amant que de s’occuper de sa fille. Un jour, Jo vit une idylle avec un marin noir qui repartira en mer. Enceinte, abandonnée par sa mère qui s’est mariée, elle fait la rencontre de Geoffrey, un jeune homosexuel.
[img]http://modculture.typepad.com/...[/img]
Critique : On est en plein dans le "Free Cinema", sorte de "Nouvelle Vague" anglaise dont le réalisateur Tony Richardson était un des plus célèbres représentants, avec cette oeuvre réaliste, pessimiste, qui se refuse à tout effet mélodramatique mais qui n'en est pas pour autant déprimante. Au contraire, si le fond est sombre la forme ne se refuse pas quelques petits éclairs de légèreté, et puis surtout le charme aussi étrange que pétillant de Rita Tushingham arrive à faire beaucoup mieux passer la pilule. Son interprétation sensible mais totalement dénué de mièvrerie mérite à elle seule qu'on s'y arrête ; et puis il est difficile de ne pas évoquer le nombre assez important de tabous pour l'époque abordés (l'homosexualité, les mères célibataires, les relations interraciales,... !!!). Deux bonnes raisons qui font que le miel mérite d'être goûté même s'il a un arrière-goût amer.
[img]http://i33.photobucket.com/alb...[/img]
[img]http://www.bfi.org.uk/distribu...[/img]