Portrait d’une époque et d’une société en pleine transition, "A Gentleman in Moscow" a un charme désuet et séduisant. Entre prisme intime et grande histoire politique, le récit navigue au fil des ans, multipliant les ellipses temporelles. Et même si le scénario semble parfois se perdre un peu, la performance d’Ewan McGregor suffit à la réussite de la série.
Impossible de rester insensible devant le déchirement d’une mère qui perd la garde de sa progéniture et ces enfants victimes de préjugés sur leurs origines.
Différence de classe sociale, ambitions, relations secrètes, humiliations publiques : chaque rebondissement est assez prévisible et pourtant l’ensemble est particulièrement efficace.
Agrémenté de séquences bien violentes, (la série est conseillée aux plus de 16 ans), "Parasyte : The Grey" constitue un feuilleton fantastique animé, plein de péripéties et agrémenté de quelques séquences gore pas piquées des hannetons.
Le couple Jonathan Nolan-Lisa Joy, déjà à l’œuvre sur "Westworld", continue de mettre la barre très haut avec "Fallout", gardant le concept de base du jeu vidéo à l’origine du scénario, y intégrant sa vision critique de la société occidentale ou ses interrogations sur l’homme, la machine, l’intelligence, et surtout une dynamique du récit qui veille à toujours se distinguer de la concurrence.
Avant de s’enliser dans un scénario plus fainéant dans la deuxième moitié de la série - en cherchant maladroitement à expliquer les crimes par un contexte familial douloureux, la fiction met en scène plusieurs éléments rarement portés à l’écran et pourtant fondamentaux quand il s’agit de représenter les violences conjugales.
Pour passer d’un livre d’un peu moins de 400 pages à une série en neuf épisodes d’une cinquantaine de minutes chacun, Crouch délaye un peu son intrigue. Une orientation permettant au personnage de Daniela, interprétée par Jennifer Connelly, de bénéficier d’une présence plus solide que dans le livre, voire de voler la vedette à son collègue masculin, Joel Edgerton.
Sans jamais tomber dans la facilité, cette série maligne et bien écrite multiplie les rebondissements et ne se perd jamais en route jusqu’au twist final.
À elle seule, la scène d’ouverture de cette première série iranienne diffusée à l’internationale, couronnée du Grand Prix du festival Séries Mania en 2023, vaut le détour.
Déjà renouvelée pour une saison 2, « Tracker » gagnerait à avoir davantage d’audace dans ses futurs épisodes, pour dépasser le statut de simple divertissement qui se consomme comme du pop-corn.
Du comique de situation aux jeux de mots, de l’absurde à la provocation, « Terminal » met en scène la bande de bras cassés la plus hilarante de l’histoire de l’aviation civile.