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    Toutes les critiques de Les Inrockuptibles
    Classified People
    Surtout, ce que le film réussit de plus terriblement juste, c’est de parvenir à dire le fléau de l’apartheid en l’envisageant comme un chaos qui métabolise les affects des générations futures.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    4,2
    Les Feuilles mortes
    Ses films n’ont l’air de rien, faciles, légers, simples, mais ce sont en réalité des mécaniques de précision, avec une grande maîtrise de l’espace ! L’ignorer serait une grande erreur.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    4,1
    Acide
    Si le film est une réussite, c’est d’abord du fait de cette menace diffuse, climatique, incolore, qui transforme instantanément l’ensemble du monde extérieur en champ de mort, et crée la terreur dans un nuage, dans la profondeur ou dans un souffle de vent.
    Les Inrockuptibles
    3,0
    Presse
    3,2
    L'Arbre aux papillons d'or
    Le road movie, à la recherche de souvenirs persistants, s’enfonce délicatement dans l’onirisme. Les frontières entre réalité et rêverie deviennent de plus en plus poreuses, et c’est à la fois doux et stupéfiant. La mise en scène épouse les battements de vie de la montagne sacrée elle-même.
    Les Inrockuptibles
    5,0
    Presse
    4,0
    Le Grand chariot
    Toute l’intensité du film se tient dans ce dispositif : ne plus être là mais continuer à regarder, que la fiction, toujours, se frictionne avec le document familial – "Le Grand Chariot" pourrait être son "Love Streams" (John Cassavetes).
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    3,3
    Le Livre des solutions
    Une sorte de panique existentielle du bricoleur de génie pourrait faire l’intérêt autoréflexif de ce récit parfois touchant (notamment dans les moments de cruauté tyrannique du personnage) si ne s’y substituait pas une certaine complaisance.
    Les Inrockuptibles
    2,0
    Presse
    3,8
    Un métier sérieux
    Une forme de domestication de la société par le trope, presque par le mignon, qui prétend s’intéresser à ses problèmes, mais évoque surtout un certain type de publicités pour œuvres sociales reconverties dans le capitalisme : assurément humain, banque et populaire à la fois.
    Les Inrockuptibles
    1,0
    Presse
    3,5
    L'Été dernier
    C’est toute la beauté retorse de ce film que de nous faire aimer un personnage que tout désigne comme détestable.
    Les Inrockuptibles
    5,0
    Presse
    3,6
    Sentinelle
    Écrite sur-mesure pour un Jonathan Cohen souverain, une comédie d’action impeccable qui n’ignore pas son potentiel de petit objet culte.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    3,6
    Le Gang des bois du temple
    Une course de chevaux célébrée en groupe dans un PMU, un déjeuner en terrasse d’un food truck ou encore deux blocs musicaux en forme de transe sidérante… on avait rarement vu des tableaux du quotidien d’une cité habités par une si puissante vitalité. Par une admirable épure et un élégant sens de l’ellipse, la mise en scène trouve un parfait équilibre entre une distanciation stylistique et les formidables éclats de vie qui viennent embraser les séquences.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    3,7
    Le Château Solitaire dans le Miroir
    La beauté du film tient dans cette veine naturaliste qui, petit à petit, explose ses coutures pour laisser jaillir une avalanche de révélations.
    Les Inrockuptibles
    5,0
    Presse
    3,5
    The Wasteland
    Qu’il filme une usine au bord de l’arrêt ou une casse automobile, Ahmad Bahrami semble fasciné par le déchet, vu non pas dans sa nature a priori inerte, mais comme un espace-temps à part entière, un état léthargique où corps, carcasses et murs s’acheminent aussi tranquillement que tragiquement vers la fin.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    3,6
    Le Ciel rouge
    Entre sur-signifiances symboliques sur le réchauffement climatique et la combustion des sentiments en forme d’une grossière réactualisation des amants de Pompéi, le film s’épuise à force de vouloir ouvrir coup sur coup un nouveau tiroir discursif.
    Les Inrockuptibles
    2,0
    Presse
    3,7
    Le Champ des Possibles
    "Le Champ des possibles" charge sa mise en scène et sa composition sur un principe d’oppositions (le masculin/le féminin, le Nord/le Sud ; la marge/le centre) pour tenter de faire émerger tous les à-côtés de ces autorités de structures. Mais Aly Muritiba semble davantage croire au résultat de sa démonstration scénaristique qu’à l’incarnation de ses personnages, verrouillés, captifs de typologies dont ils peinent à s’extraire.
    Les Inrockuptibles
    2,0
    Presse
    3,2
    La Beauté du geste
    Par le toucher granuleux de sa photographie 16mm captant les pulsations d’un Tokyo mis à l’arrêt, "La Beauté du geste" renonce à une grande partie de ce qui est familier au genre pour se recentrer à la place sur une tendre étude de personnages dont la relation entre Keiko (Yukino Kishii) et son mentor (Tomokazu Miura) forme le cœur battant du film.
    Les Inrockuptibles
    3,0
    Presse
    3,5
    Banel & Adama
    Pour son premier long métrage Ramata-Toulaye Sy met en scène la fusion entre ces deux amoureux·euses, fusion naïve et tendre des premières et vives passions dont il est impossible de concevoir la fin, comme il est impossible d’effacer ce “et”. On sait, on sent pourtant, dès le début, que l’issue sera fatale, qu’il y aura bien une séparation, une brisure, imposée par celles et ceux du village qui voudraient rendre Banel – jeune femme qui se rêve libre – esclave de sa condition féminine et de future épouse, titre qu’elle refuse.
    Les Inrockuptibles
    3,0
    Presse
    3,0
    Alam
    "Alam" est un film souvent drôle, mais pas seulement : comme dans certaines comédies italiennes (Le Fanfaron de Dino Risi, Les Camarades de Mario Monicelli, etc.), les larmes ne sont jamais loin du rire et le drame est toujours proche de la farce, car les adultes ne comprennent pas toujours les délires des adolescents et le réel insupportable. Un beau film, tragicomique.
    Les Inrockuptibles
    3,0
    Presse
    3,3
    La Louve
    C’est le drame de la louve : de ne trouver que dans son désir, l’appel du gouffre. Suppliciée d’avoir aimé les hommes ? La Louve est une recherche de l’impur sous un grand ciel bleu. Rien à cacher à l’ombre des oliviers. Après les images documentaires, quelque chose change dans la mise en scène. Un lent mouvement de caméra vient alors clore le film, comme un dernier rayon de soleil posé sur les champs et le sang.
    Les Inrockuptibles
    3,0
    Presse
    3,3
    Super-bourrés
    "Super Bourrés" est plein d’une sensibilité particulière à l’adolescence et tout particulièrement l’adolescence rurale, celle du Sud-Ouest, avec ces manières de négocier comme on peut avec la camaraderie virile du rugby et de la tise, ces non-dits qui couvent et que le film s’attache à fissurer – c’est certes un cliché, mais ce n’est néanmoins pas un vain mot.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    3,2
    àma Gloria
    Nous sommes vite subjugué·es par la pudeur, la retenue, la douceur de la mise en scène, qui ne tombe jamais ni dans l’excès de sentiments ni dans le misérabilisme, et par ses deux interprètes : Ilça Moreno et surtout la jeune Louise Mauroy-Panzani, bouleversante et déjà si mûre pour son âge.
    Les Inrockuptibles
    4,0
    Presse
    4,0
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