Fermeture des cinémas oblige, après "Mulan", le traditionnel film d’animation de fin d’année du studio aux grandes oreilles, "Soul", n’est visible que sur Disney+. On n’en boude pas pour autant notre plaisir.
Filmé en écran large, "Basta Capital" vaut plus par son sujet, ses situations et ses dialogues que sa mise en scène de cinéma. Elle se justifie par le nombre de rôles à l’écran, difficile à rassembler au théâtre, mais moins par sa mise en images, plus destinée au petit écran. Aussi, les planches offriraient une tribune très appropriée au propos, plus qu’un film, mais avec le désavantage d’une visibilité plus limitée.
Film portrait, "Garçon chiffon" concentre toute sa mise en scène sur les acteurs et en premier lieu sur le rôle de Jonathan, dont on pardonnera la surdétermination.
Avec cinq films au chapitre, tous différents, Maïwenn créé une complicité avec son public. Une confiance qui émane de son rapport aux acteurs et à leurs rôles.
Les personnages sont des plus attachants, héros d’une aventure passionnante aux nombreux rebondissements. Enfants et parents y trouveront largement leur compte : une grande réussite.
Il étudie les effets de l'alcool, leur évolution et leurs conséquences, en les différenciant selon les individus : c'est là toute l'originalité du film.
Un très beau sujet qui ne démérite pas par une mise en scène minimaliste dont il émane tout le réalisme et la portée sensible. Que ce film mène à une prise de conscience, c'est tout le bien qu’on lui souhaite.
Sa dramaturgie finement menée est servie par trois superbes actrices, Monika Naydenova en tête. Une magnifique Cassandre, dont les ténèbres vont se dissiper pour s'élever vers la lumière.
Regard sur l’histoire et drame humain, "Josep" illustre combien l’animation se prête au traitement de sujets graves. Le film méritait sa sélection à Cannes, autant par son sujet, son traitement que sa forme. Magnifique.