Par le format carré de l'image enfermant l'héroïne dans ses mensonges et des effets de montage brouillant la réalité, Mon parfait inconnu utilise des moyens purement cinématographiques pour explorer une relation amoureuse basée sur la manipulation. Intrigant.
Le grain est beau, la musique chaleureuse, mais sa langueur peut toutefois irriter car de l'écriture et de la mise en scène on voit toutes les coutures et la fabrication.
Images terrifiantes, tension intenable : ce cinéma-là, qui refuse les moments d'effroi faciles, est inoubliable et sidère bien après le générique de fin.
Beaucoup de pistes dramaturgiques lancées, mais peu d'intrigues exploitées. De fait, en tant que film seul, ce chapitre ne tient pas complètement la route. Reste néanmoins des images sublimes.
Pari gagné pour cette adaptation du roman d'Alexandre Dumas, moderne sans trahir l'œuvre originale. Une fresque romanesque, servie par des acteurs formidables.
Avec de belles qualités formelles, ce premier essai en prises de vues réelles du réalisateur J'ai perdu mon corps surprend par ses ruptures de ton, avant de s'engager dans une voie plus banalisée qui nous laisse sur notre faim.
Exquis, ce film adapté d'une bande dessinée multiplie les jolies idées de mise en scène et fait la part belle à des seconds rôles aussi tendres qu'hilarants.
Attachant, Victor Belmondo mène ce qui aurait pu être une jolie comédie romantique. Mais le scénario manque d'imagination et les scènes finissent par toutes traîner en longueur. Dommage.
En filmant l'évolution d'un groupe qui sombre peu à peu dans la violence, Jeff Nichols livre la formidable chronique d'un pays alors en pleins bouleversements culturels et sociaux.
Le film revisite la figure du vampire sans effets spéciaux grandiloquents, de façon sobre et intelligente. On s'attache à cette famille, grâce à l'interprétation impeccable des acteurs.