On avait rangé depuis longtemps les thrillers carcéraux dans la malle des scénarios désuets, cantonnés aux années 90, brièvement dépoussiérés par Un prophète de Jacques Audiard, mais Sons donne un sérieux coup de neuf à l'exercice : un lifting réussi grâce à la féminisation du genre, qui en régénère les codes.
Une belle mise en scène sensorielle et la révélation d'un acteur — Mathias Legoût Hammond — font aisément oublier les quelques détours obscurs du scénario.
Une comédie pince-sans-rire maniant à merveille l'autodérision, sur une bourgeoise intellectuelle qui n'a pas attendu le covid pour vivre sous cloche. Grinçant.
S'inspirant d'une bande dessinée à succès, la réalisatrice Blandine Lenoir dresse le portrait loufoque et émouvant d'une trentenaire en crise existentielle réfugiée chez les siens.
Si ces thèmes nous sont familiers, la belle vigueur de la mise en scène – avec ses plans bucoliques semblant chacun renfermer une énigme –, et sa captation du désir féminin font de Carmen Jaquier une digne héritière du cinéma de Jane Campion.
Sans casser la baraque, ce "road trip" à la Thelma et Louise, prônant l’affranchissement des femmes marocaines, a du nerf et révèle un joli duo d’actrices.
Du feel-good high school movies au drame, la réalisation de Michaël Dichter, avec aussi Emmanuelle Bercot et Raphaël Quenard, serre la gorge et le cœur. C'est si dur et si beau à la fois.
Un «feel good movie» adapté aux dimensions du film social, emmené par une clique d'actrices peu connues, drôles et touchantes - et Corinne Masiero en formidable emmerdeuse de service.
Derrière la volonté farouche de réhabiliter le père de la chanteuse, ce portrait vaut surtout pour le mimétisme sidérant de l'actrice principale, Marisa Abela.