Première affaire n'est pas un film policier, même s'il en a la couleur et la saveur. L'affaire criminelle qui y est campée n'est que le support d'un récit initiatique dans lequel une jeune femme découvre la noirceur du monde, l'essence de son métier, si difficile, l'amour et la liberté, aussi, et les désillusions qui vont avec.
La fable politique est parfois difficile à cerner : on comprend que, dans un monde qui lui paraît absurde, le cinéaste cherche une échappée dans l'imaginaire.
Dialogues téléphonés, situations grotesques, plans serrés : on a bien du mal à rire avec ce téléfilm qui, comme son nom l'indique, n'est pas fait pour la salle de cinéma.
Problème avec Quelques jours pas plus : on a l'impression que Mathilde/Camille Cottin n'est pas très convaincue par son personnage, tout comme Arthur/Benjamin Biolay qui trouve le temps un peu long avec son réfugié et voudrait bien la séduire.