Buzz l’Éclair est un beau film sur l’apprentissage : il y s’agit moins de former des ubermensch nietzschéens (des surhommes) que d’être soi-même un mensch, au sens yiddish : un type bien, honnête et magnanime.
En huit heures et cinq chapitres, C.W. Winter et Anders Edström explore les cycles naturels de la vie paysanne au Japon. Une expérience immersive inoubliable.
En huit heures et cinq chapitres, C.W. Winter et Anders Edström explore les cycles naturels de la vie paysanne au Japon. Une expérience immersive inoubliable.
En huit heures et cinq chapitres, C.W. Winter et Anders Edström explore les cycles naturels de la vie paysanne au Japon. Une expérience immersive inoubliable.
Le film grouille de vacheries bien senties, d’histoires croustillantes mais aussi très cruelles. On appréciera surtout à sa juste valeur la prestation de Bardem.
Sans rythme et trop lisse, Spiderhead se repose sur la plastique des très beaux paysages de la Gold Coast australienne et sur une BO ouvragée (le film s’ouvre sur Logical Song de Supertramp).
La force terrestre se renforce à chaque plan. D’un bidonville à une prison, d’une usine à un chantier, les lieux déploient leurs grandes figures immobiles, des épouvantails mémoriels plantés dans la nuit, soumis à la seule logique de la rêverie : l’émergence poétique de l’enracinement.
La mise en scène est flottante, simple illustration d’un récit par ailleurs émouvant. Mais le film ne se montre pas du tout à la hauteur de l’œuvre très politique de Lemebel. Dommage.
En filmant, au milieu des grenades et lacrymo, son idylle avec un Gilet jaune, Laurie Lasalle signe un documentaire amoureux et révolté qui embrase tout sur son passage.
Très lâche, le récit de Demain, je traverse, flottant au diapason de ses personnages, ne parvient hélas jamais à s’imprimer sur la rétine du spectateur, glissant sans cesse à sa surface.
Hélas, à force de vouloir traiter trop frontalement la solitude de son héroïne, la trajectoire du film devient trop unidirectionnelle et ressemble à un lent crescendo d’un même dispositif de scène répété jusqu’au terme du récit.
Mon amour est ce grand voyage hypnotique de justesse dans la description des maux et des beautés, ce geste de cinéaste, humble et miraculeux, qui traverse la planète pour interroger la mémoire des autres et mieux regarder la mort en face.
Dans Incroyable mais vrai, il y a certes un MacGuffin paranormal, mais ce que l’on remarque le plus – et c’est sans doute la première fois dans la filmographie de Dupieux –, c’est cette normalité.
Malgré l’indéniable talent de Garland pour mettre en place un climat d’angoisse et pour figurer des images effarantes, et malgré sa volonté manifeste de mettre en scène la masculinité toxique, la littéralité de l’entreprise, couplée au gloubi-boulga spirituel de son exécution, déçoit.
Trop de directions, trop de personnages, trop de styles hétérogènes, et aucun parti pris clair : le film est assez disgracieux dans sa volonté de tout récapituler et tout comprendre.