Avis Penny Dreadful S1

Une belle réalisation, de belles images, un jeu d'acteur pas mauvais.
Mais rien, ça décolle pas, on vois juste les scènes s’enchaîner mais aucune histoire, on a là un patchwork d'histoires fantastiques liées de manière beaucoup trop légère.
L'aspect horreur va se résumer à quelques léger "jump scare" et une scène gore par épisode, au final aucun personnage attire spécialement l'attention. On attends, mais ça n'arrive jamais.
Ils ont tenté de glisser de l'érotisme et de l’ambiguïté sexuelle partout, mais dans ce genre là il y a beaucoup mieux.
Un vrai soap fantastique, comme je les déteste.

Josh Logan nous délivre une première saison tout à fait étonnante et vraiment excellente. La série « Penny Dreadful » présente un décor londonien, des costumes et une bande musicale magnifiques. L’intrigue prend vraiment aux tripes et les personnages sont attachants. L’histoire est parsemée de mystères, dont plusieurs thèmes tels que la religion seront remis en cause. De beaux effets spéciaux, des créatures plutôt réalistes et enfin un casting de qualité ! Eva Green est démoniaque ! Hâte de commencer la deuxième !

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Il faut le reconnaître : j'étais un spectateur (presque) déjà conquis d'avance. Production Showtime regroupant plusieurs grands personnages de la littérature fantastique de l'époque victorienne portée par un casting aussi éclectique que séduisant : une déception aurait été terrible... Il n'en a rien été. Premier constat : c'est beau. Mais vraiment très, très, très beau, décors, costumes et surtout photographie nous offrant un festival de couleurs et de lumières auquel il est difficile de résister. De plus, si l'intrigue principale traîne parfois très légèrement, elle est largement compensée par le soin et l'amour de John Logan pour ses personnages, aussi bien ceux venant de la littérature (Victor Frankenstein et sa créature, Dorian Gray) que les créations originales, trouvant chacun un équilibre entre mystère et caractère souvent très affirmé, les relations tissées les uns avec les autres offrant ainsi pas mal de possibilités et rendant toujours intéressants les doutes et interrogations de chacun devant l'adversité. À ce titre, sans jamais virer « prise de tête », la série reste toujours un minimum complexe, pas forcément très riche en action mais avec suffisamment d'enjeux pour que cela passe sans le moindre souci. Il faut dire que si tous les comédiens sont à la hauteur (quel plaisir de revoir Josh Hartnett et Timothy Dalton dans des rôles dignes de ce nom, sans oublier la participation du toujours excellent David Warner), comment éclipser Eva Green, absolument fascinante de bout en bout, aussi bien par sa beauté étrange que par sa présence quasi-hypnotique : difficile, que dis-je, impossible de résister. Alors l'excès n'est parfois pas loin, le grotesque non plus. Mais qu'importe : devant autant de qualités irradiant cette production aux moyens importants mais se donnant surtout les moyens d'être une série importante, cette première saison est un régal : cinéphiles, littéraires, amateurs de fantastique et de gothique, précipitez-vous, et n'ayons qu'un seul souhait : que la deuxième saison soit à la hauteur des promesses faites ici...

Cela faisait bien longtemps que j'avais envie de découvrir Penny Dreadful. J'ai enfin pu rattraper mon retard et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu. J'adore cette série. Elle réunit tous les ingrédients que j'aime : une ambiance oppressante et malsaine, un univers glauque à souhait, une musique envoutante et un panel de personnages riche et varié (tiré en parti de la littérature fantastique anglaise, ce qui est génial et apporte un vrai plus à la série). De plus, les acteurs sont tous excellents (mention spéciale à Eva Green, Rory Kinnear, Reeve Carney et Harry Treadaway) et le soin apporté aux décors et aux costumes est impressionnant. Les scénarii sont très bien écrits et on prend un réel plaisir à suivre les aventures cauchemardesque de nos personnages dans les bas-fonds de Londres. Cette première saison de Penny Dreadful m'a vraiment captivé et je vous conseille fortement d'y jeter un coup d'œil. Vivement la saison 2.

Visuellement cette première saison est un régal... Décors, lumière, mise en scène : l'écrin est vraiment somptueux, jusqu'à une merveilleuse bande originale. Le casting est également parfait, et les dialogues sont d'une classe folle. C'est le scénario qui se révèle donc être un cran en dessous : l'intrigue manque de lignes directrices et de profondeur, comme si elle n'était qu'un simple prétexte à l'atmosphère prégnante de la série.

Une série plutôt ambitieuse, dans un genre assez casse-gueule et qui ne souffre pas vraiment d'une forte concurrence, car le genre épouvante-horreur en série c'est inhabituel pour moi. Mais dès le premier épisode on sait ou on met les pieds, on (ou en tout cas personnellement) a toutefois quelques difficultés à bien suivre ou comprendre la trame de l'histoire dans les deux premiers épisodes, voir jusqu'au troisième. Mais comme les difficultés que j'ai eu avec le début de Games of Thrones avec ces innombrables personnages, on s'y fait vite et on commence à s'imprégner de l'ambiance vampire, possession et aux coins sombre londonien. Pour développer un autre point inhabituel, c'est le casting prestigieux, car cette année pas beaucoup de séries peuvent se targuer d'avoir des têtes d'affiches déjà connues comme Eva Green ou Timothy Dalton, à part True Detective, et qui par leur talent place leur série respective au sommet ! En parlant d'Eva Green, c'est un vrai ouragan cette femme, elle est l'attraction principale de Penny Dreadful, son jeu diabolique est parfait, le démon du talent est en elle, c'est d'ailleurs Eva Green qui m'a attiré vers cette série. Les autres acteurs se défendent superbement. Les scénaristes revisitent les légendes urbaines avec classe et horreur, le vampire, le loup garou, la sorcellerie, la créature humanisée d'un docteur Frankenstein avec ses addictions, des mythes à la sauce londonienne donc ! Le leitmotiv de la série tourne autour de la recherche de la fille de Sir Malcolm (Timothy Dalton), dont se dernier rassemblera une équipe hétéroclite sur les traces d'une étrange créature ! J'ai aimé l'ambiance sombre et poisseuse d'un Londres fascinant, les effets spéciaux sont bien faits, et les créatures plutôt réalistes !
En bref il ne faut pas s'arrêter aux deux/trois premiers épisodes, l'équipe technique est de qualité et la distribution du film est excellente, avec une Eva Green habitée par son personnage ! Ne boudez pas votre plaisir devant une série qui sort du lot, surtout dans un tel genre on appréciera encore plus !

c'est moyen. Cela me fait penser a true Blood.le décor est super. Heureusement qu'il y a des acteurs connus et bon.je vais tenté la saison 2

Une série avec du potentiel mais qui est ennuyeuse au possible. La trame principale est bien mais complètement étouffée et reléguée au second plan par des personnages qui ont tous un passé qu'on a finalement pas envie de découvrir: On pourrait en avoir envie si le sujet principal était focus. Bref ça se regarde mais ce n'est absolument pas envoûtant voire apathique.

Série esthétique, jolis décors, dans les première épisodes on s'attend à une bonne surprise et au final rien.... plus les épisodes passent plus on lute pour regarder les épisodes suivants. D'un ennuie mortel, des tas de scènes lentes et totalement inutiles, d'autres archi-prévisibles, des personnages dont on ne sait absolument pas pourquoi ils sont là, une histoire de vampire a la limite du ridicule, bref une très grosse déception...
Premières saison ratée qui ne me donne pas envie de voir la suite.
2 pour les décors, sinon c'était 0

Le synopsis est banal et d'une pauvreté affligeante. Quant à la pléiade de personnages appartenant à la littérature fantastique, qu'en penser ? Plus il y en a, plus la série a des chances d'attirer des téléspectateurs ? Le créateur de la série est-il dit que cela permettrait d'équilibrer avec la pauvreté du scénario ? Seuls la prise de vue esthétique et le jeu exceptionnel d'Eva Green donne un intérêt à cette série.

Belle image, bon rendu de l'ambiance de Londres de cette époque. Mais je suis déroutée par le mélange des histoires de Frankenstein, Dorian Grey ...On dirait la visite d'un parc d’attraction version horror! De plus le début est un peu ardu à comprendre. On a du mal à voir où ils veulent en venir! c'est une série agréable à regarder mais la salade mélangée reste indigeste!

Je n'ai pas réussi à terminer la saison 1. Le style est très mauvais.

"Penny Dreadful" tire son nom d'un genre littéraire populaire au Royaume-Uni au XIXème siècle, genre racontant essentiellement des histoires macabres et fantastiques. Autant dire que cette série, écrite et créée par John Logan (scénariste de "Skyfall" et d'"Aviator") porte bien son nom. On y croise un cas de possession, des vampires, le professeur Van Helsing, le docteur Frankenstein, sa créature et Dorian Gray. Tout ce que la littérature fantastique britannique du XIXème siècle a fait de mieux, on le trouve dans "Penny Dreadful". La série, bien écrite, est alors forcément envoûtante. L'ambiance est particulièrement soignée que ce soit dans les costumes, la photographie ou encore la musique. Tout est réuni ici pour nous fasciner et le rythme lent de cette saison le prouve. Même s'il ne se passe pas grand-chose lors de certains épisodes, le talent de John Logan est de savoir distiller une certaine lenteur qui n'en reste pas moins fascinante. Ce n'est pas vraiment dans l'intrigue en elle-même qu'il surprend mais dans la caractérisation de ses personnages (ainsi la Créature de Frankenstein révèle des tourments très compréhensibles) et pour cela il est aidé d'un sacré casting. Outre d'excellents seconds rôles (Billie Piper, Rory Kinnear, David Warner), la série repose avant tout sur quatre acteurs : Eva Green, troublante en femme mystérieuse dont les moments de possession sont saisissants, Josh Hartnett, acteur que l'on a plaisir à retrouver dans un rôle mature et charismatique, Timothy Dalton, excellent en homme prêt à tout pour sauver sa fille et Harry Treadaway dont l'interprétation du docteur Frankenstein est relativement torturée. Cette première et encourageante saison composée de huit épisodes fascine, trouble et donne forcément envie de se replonger avec délectation dans cet univers aussi sombre que chic pour une deuxième saison.

Très bonne série. L'intrigue est bonne, le jeu des acteurs excellent.

Croyez-vous en l’existence d’un monde parallèle, fait de monstres et de créatures maléfiques ? Scénariste pour Scott (Gladiator), Scorsese (Hugo Cabret), Aronofsky (Noé) ou Eastwood (Eastern Boys), John Logan vous invite dans un Londres victorien hanté par le Mal. Frankenstein, Dorian Gray ou Van Helsing vont se rencontrer au milieu des loups garous et autres vampires pour lutter contre des forces obscures, que l’Enfer même n’accepterait pas.

Par quoi commencer ? Le casting, parfaitement homogène et brillamment renommé ? Cette ambiance, glaçant votre sang lorsque la pleine lune éclaire ces rues londoniennes menaçantes ? Ou le récit, alternant lyrisme et épouvante dans une fluidité sans pareil ? Mélangeant de nombreux noms de la littérature anglaise, Logan construit une narration formidablement maîtrisée en donnant une nouvelle définition au genre horrifique. En reprenant des modèles fantastiques déjà bien connus, cet homme parvient à détourner ces codes en créant des personnages à part entière.

Le scénario, représentant une insondable mise en abîme, sied parfaitement à l’ultra-sensuelle Eva Green. Développant une aura mystique dans le moindre de ses dialogues, elle captive le spectateur autant qu’elle le tourmente. Face à elle, le charismatique Timothy Dalton prouve que la maturité a du bon tandis que Josh Hartnett incarne un paradoxe touchant, celui de la fragile virilité. Les moins connus (Reeve Carney, Harry Treadaway) apportent également leur pierre à un édifice narratif déjà très solide.

Jubilatoire et excitant, Penny Dreadful réinvente des mythes en les contextualisant dans une atmosphère aux accents inquiétants. Doté d’un charme empoisonné, ce climat tendu n’est que le reflet d’âmes en peine et de personnages égarés. « Culpabilité » est le leitmotiv de cette série, représentant le fil conducteur de ces huit épisodes qui ne vous laisseront aucun répit. Tous ces protagonistes ont signé un pacte avec le Diable. Jouant désormais avec leurs vies sur un théâtre cauchemardesque, le repenti semble être le seul chemin à suivre. À moins que la saison deux ne nous prouve le contraire…