Avis Penny Dreadful S3

Ce premier épisode de la saison 3, attendu avec impatience, m'a comblé haut la main.
Côté scénario, rien à dire, il y a un tas de rebondissement, cette saison 3 démarre très fort avec en plus, cerise sur le gâteau, une ambiance western à la Tarantino. Elle dominera, je pense, toute cette nouvelle saison. La saison 3 introduit deux nouveaux personnages de la littérature British, bien connus du grand public.
Cet épisode est doté de quelques scènes chocs, et d'un cliffhanger à couper le souffle.
La photographie, les décors et costumes sont toujours aussi magnifiques.
Penny Dreadful immerge le spectateur dans un univers unique, so British, où se mélangent pêle-mele, épouvante horreur, poésie, scènes calmes, et gunfights parfaitements filmés.
Le casting est toujours aussi excellent, où chacun des acteurs/actrices est au top, et crève l'écran.
Enfin la musique classique/baroque est celle d'un bon vieux film de costumes, elle colle parfaitement à l'univers de la scérie.
Au final, cette saison 3 démarre rapidement et met le paquet.
J'espère seulement que Penny Dreadful aura une fin comme Breaking Bad ou Sons of Anarchy, et que ce petit bijou, largement sous estimé, ne finira pas en queue de poisson, comme X-Files ou TWD.

Série remarquable et étonnamment romantique et mélancolique, "Penny Dreadful" trouve sa conclusion dans cette troisième saison. Une fin que l'on n'aura pas vu venir mais qui reste entièrement satisfaisante, et finalement logique, tant elle regroupe tous les thèmes chers à la série (culpabilité, damnation, rédemption, mélancolie) et offre aux personnages la fin qu'ils méritaient. Certes, on pourra toujours reprocher à la série de laisser ouverte de nombreuses intrigues (le personnage de Jekyll est introduit alors qu'il n'est pas encore devenu Mister Hyde, le parcours de plusieurs personnage est à la fois résolu et incertain) mais tout de même, quelle belle conclusion ! Série romantique par excellence avec ses personnages qui souffrent et qui vivent avec leur douleur, "Penny Dreadful" offre dans cette troisième saison de sacrés moments. Les personnages principaux se retrouvent séparés, Vanessa face à ses démons (dans un quatrième épisode en huis-clos aussi émouvant qu'excellent) et Ethan sur les traces de son passé en Amérique (donnant à la série de belles allures de western). Avec l'arrivée d'une flopée de nouveaux personnages (le retour de Patti Lupone en docteur Seward, Christian Camargo en grand méchant, Wes Studi en Apache mystérieux, Brian Cox en guest de luxe), la série s'étoffe mais trouve surtout sa réussite sur ses personnages habituels : Vanessa, plus que jamais en proie au doute ; Ethan, pas loin de l'abysse des ténèbres ; Sir Malcolm, prêt à tout pour sauver ceux qu'ils lui restent et puis surtout la Créature de Frankenstein, personnage le plus tragique et le plus beau d'une série qui n'est pas en reste sur le gore quand il le faut mais qui garde surtout comme fil rouge la vive douleur des cicatrices du passé. Magnifique sur bien des points (sa réalisation est franchement impeccable), la série distille sa douce mélancolie au sein de neuf derniers épisodes et ose de belles choses jusque dans son final. Portée par un casting hautement charismatique (Eva Green, Josh Hartnett dans son plus beau rôle, Timothy Dalton), "Penny Dreadful" se clôt en beauté et se fraye un chemin dans nos cœurs qui sauront apprécier le douloureux romantisme émanant de cette série surprenante qui n'a jamais manqué de panache et de beauté.

"La série Penny Dreadful revient donc en 2016 pour une 3ème et dernière saison. En effet, suite à l’épisode 9, la chaîne Showtime a annoncé que, conformément aux souhaits du créateur de la série, Josh Logan, qui voyait cette série comme une trilogie, la série ne reviendrait pas pour une 4ème saison. Cette critique sera donc pour moi l’opportunité de revenir rapidement sur l’intégralité de la série dans la conclusion. Mais avant ça, parlons de cette dernière saison.

L’histoire de cette saison 3, à l’image des 2 premières, est très intéressante. Elle continue de développer efficacement les personnages ainsi que l’univers dans lequel se déroule la série. Ces développements amènent des questionnements intéressants sur les mentalités des protagonistes principaux, leurs morales et leurs limites. Tout cela amène beaucoup de suspens et des rebondissements souvent inattendus.

Comme je le disais au début, cette saison signe la fin de la série, donc, évidemment, elle conclut tous les arcs narratifs. Je regrette que certaines histoires se terminent un peu trop rapidement, un peu trop facilement à mon goût. Il y a une légère impression de précipitation par moments, ce qui amène inévitablement à plusieurs facilités scénaristiques. En revanche, d’autres histoires se terminent de façons très intelligentes, avec audace."

La suite ici :

Troisième et dernière saison de la série Penny Dreadful, cette salve de 9 épisodes conclut parfaitement cette série de qualité. J'ai bien aimé le côté western de cette troisième saison et malgré qu'elle soit moins sombre que les précédentes, elle offre quand même de jolis moments comme l'épisode 4 qui repose essentiellement sur Eva Green et Rory Kinnear. D'ailleurs, je trouve que pour ce dernier, il est le personnage le plus émouvant de la série. De plus, un nouveau personnage, que j'ai trouvé très intéressant, est introduit dans cette dernière saison mais n’apparaît, hélas, que dans les 4 derniers épisodes ce qui est dommage car c'est un personnage qui avait du potentiel. Enfin, je trouve que chaque personnage a une fin qui lui convient et même si on aurait pu continuer encore sur plusieurs saisons, je trouve ça bien que John Logan, le créateur de la série, n'est pas tiré sur la corde. Mieux vaut 3 saisons bien faites que 3 de plus mal faites. En conclusion, je dirais que Penny Dreadful est une série de grande qualité, qui a su imposer son style unique et qui mérite d'être plus reconnue. Je vous encourage donc vivement à découvrir Penny Dreadful si ce n'est pas déjà fait.

Cette saison 3 de Penny Dreadful offre une conclusion magnifique à cette série. La saison continue sur la même lancée que les deux premières offrant un spectacle plein de poésie, de ténèbres, d'angoisse et de belles histoires. La saison saura vous émouvoir, mais aussi vous faire frisonner à plusieurs reprises. Par certains aspects, elle s'offre un vent de fraîcheur et offrira toutes les réponses aux questions qui restaient en suspens. Un final de toute beauté pour une des meilleures séries que j'ai vu.

Ils sont venus, ils sont tous là : pour cette ultime saison de « Penny Dreadful », quasiment tous les personnages emblématiques de la littérature fantastique anglaise du XIXème sont présents (« L'Homme Invisible » excepté, ou alors simplement ne le voit-on pas ! (Rires bruyants)), donnant au spectacle l'impression d'une grande réunion de vieilles connaissances, pour le plus grand plaisir de votre serviteur. D'ailleurs, j'avoue qu'après une deuxième saison fort décevante, ce dernier volet se remet à flots avec une certaine aisance, renouant à pas mal d'égards avec ses brillants débuts, tout en creusant de nouvelles pistes, souvent intéressantes, notamment l'intégration du western avec cette partie américaine plutôt réussie. Dommage que le manque de densité se ressente à plusieurs reprises, certains épisodes apparaissant surtout décoratifs (et quels décors, en passant!), de vrais temps faibles étant à noter durant ces huit heures qui auraient pu être moindres. La recherche de « phrases qui tuent » se ressent un peu trop, et si certaines font leur effet, c'est parfois « too much ». Mais il y a de l'ampleur, une puissance visuelle saisissante et une dramaturgie forte, dans les différents récits (notamment celui de Dorian Gray et Lily), John Logan accentuant l'image profondément tragique de Vanessa Ives, héroïne maudite dont la trajectoire nous aura réellement touchés, surtout lorsqu'elle est interprétée par une Eva Green aussi splendide qu'intense. Quant à la conclusion, c'est vrai qu'elle a de quoi déconcerter : d'un côté elle boucle pour de bon la série par spoiler: la mort de la belle Vanessa
, de l'autre, certains récits ne semblaient pas être arrivés à terme : l'un dans l'autreee, cela me paraît plutôt cohérent, restant jusqu'au bout dans sa logique gothique et ténébreuse. Bref, sans finir en apothéose, forçant un peu trop la dimension légendaire de ses personnages, cette troisième saison reste une sacrée orfèvrerie et un présent de choix pour les amateurs de fantastique littéraire et cinématographique : so long, Vanessa.

Cette troisième et ultime saison ferme une boîte de Pandore où le mystère, le sang, le Mal et l'Amour se sont mêlés... L'histoire s'achève malheureusement, le récit prend fin mais ne donne pas toutes les clés, certaines portes resteront closes... Une très bonne série à réserver à un public averti...

Une troisième et dernière saison avec ses hauts et ses bas, notamment quelques temps faibles. Mais l'ensemble se regarde toujours néanmoins avec plaisir. Comme d'habitude, la saison monte crescendo, jusqu'à un final en apothéose, qui clôt la série en beauté. Et qui lui donne une vraie fin malgré l'annulation. Quelques personnages un peu secondaires perdent malheureusement en épaisseur, et à trop vouloir s'intéresser de manière égale à tous les protagonistes, cette saison se perd un peu. Et le téléspectateur en même temps. Mais quelques moments, notamment aux États-Unis, redonnent un coup de fouet à l'ensemble. Sans oublier le méchant, personnage phare et passionnant qui clôt le cycle en beauté.

La saison 3 de Penny Dreadul continue dans son fourre-tout de légendes mythologiques et de personnages de roman comme les vampires et les loups-garous. La série fait penser par moment dans la conception à Game of thrones, puisque nous avons droit à des courts métrages qui forment un épisode de la série. Il faut attendre l'épisode 8 pour que tous les personnages soient enfin réunis dans le même lieu. Les longs monologues des personnages qui racontent leur vie sont plus ou moins réussis comme avec le personnage emblématique de la série, Vanessa Ives (je n'ai jamais compris pourquoi Reeve Carney qui joue le personnage secondaire de Dorian Gray, apparaît en tête de distribution dans le générique ?). Vanessa Ives interprétée par Eva Green, se répète donc un peu trop en racontant surabondamment sa vie à sa psychiatre, mais aussi à son garde-malade (ce qui est vraiment exagéré). Ainsi l'épisode 4 : Un brin d'herbe, est interminable. Surtout que ce grand déballage du moi et du sur-moi continue avec les personnages d'Ethan Chandler incarné par Josh Hartnett et avec Brona Croft interprétée par Billie Piper. On se dit que tous ces personnages ont de sérieux problèmes psychologiques. Les scènes d'action donnent du rythme à la série (qui en manque cruellement) pourtant les scènes avec les loups-garous et de western apparaissent finalement plutôt ridicules et même mal filmées comme pour une série b d'un film italien. Le créateur de la série, John Logan, semble être allé jusqu'au bout de son scénario attrape-tout qui ressassait sans cesse les mêmes thèmes. Il était temps que la série se termine.

pas mal, un peu déçu car il y a beaucoup de choses que l'on ne sait pas sur des personnages principaux. Une fin de saison qu'on devine facilement .

Pour moi la meilleur saison de la série qui apporte plus de profondeur à certains personnages trop survolé précédemment.

Une saison 3 qui commence s'annonce haut en couleur et qui est en bonne voie pour surpasser sa petite soeur, comme cette dernière avait su dépasser la première saison. Plus ambitieuse, plus vaste et parfaitement maîtrisée, la série nous emmène vers de nouveaux horizons, autant sur le plan physique que psychologique.

On retrouve nos personnages clés dans des situations différentes, parfois extrêmes et d'autres personnages importants sont introduits, présageant d'enjeux majeurs et fondateurs pour la suite des événements.

Cette série fait pour moi partie de ces oeuvres assez méconnues qui regorgent pourtant de nombreuses qualités : performances magistrales (mon Dieu Eva Green...), univers, ton, musique, profondeur des personnages, atmosphère... Elle n'est certainement pas faite pour tout le monde mais elle mérite qu'on y jette un coup d'oeuil et qui sait, vous serez peut être vous aussi captivé par un univers fantastique qui se révélera passionnant, un demi-monde, un monde liminal entres vos certitudes et vos peurs, une terre d'ombres, rarement vue, mais profondément ressentie...