Avis Harry Bosch S1

Simple et efficace le policier de Hollywood qui enquête sur des meurtres en particulier un serial killer avec une vie privée chaotique, rien d original sur le fond, mais la forme y est avec un bon jeu d acteurs et une intrigue suffisamment bien amenée pour un suspense qui nous fait suivre cette première saison en très peu de temps

J'ai découvert cette série par hasard et je trouve les critiques bien sévères.
Les sentiments et sensations éprouvées en lisant un livre sont propres à chacun, ainsi que notre manière d'appréhender et de se représenter les personnages.
Pour ma part, je trouve ce Bosch crédible et très bien incarné.
Effectivement, on retrouve des têtes connues venant de plusieurs autres séries. Et alors?
C'est le principe quand on est acteur, il me semble.
Une série à l'ambiance jazzy, un brin surannée, et plusieurs intrigues qui s'entremêlent.
Saison 1 validée.

L'homme, le flic, son quotidien dans un L.A. sans artifices, une enquête autour d'un mystérieux squelette d'enfant qui prend une ampleur insoupçonnée,... On suit tout ça dans la bien nommée "Bosch", série totalement calquée autour de son personnage principal. Elle lui emprunte sa nonchalance jusqu'à l'imprimer dans sa rythmique pour mieux donner la sensation de feuilleter un bon polar à l'écran.
C'est bien simple, regarder "Bosch" procure quasiment la même sensation que d'être assis dans un fauteuil très confortable, un verre d'un excellent whisky à la main et avec un air de jazz en train de résonner dans une pièce enfumée.

"Bosch" prend son temps et dessine une galerie de personnages fouillés en conjuguant petit à petit des intrigues policières, sentimentales ou encore politiques. Sans jamais s'éparpiller, la série démultiplie les points de vue en cours de route et, bien sûr, nous offre celui, passionnant, d'un tueur lancé dans un duel à distance avec notre inspecteur d'où s'échappe des instants de violence percutante qui profitent de l'apparente lenteur de la série pour exploser dans la réalité cruelle et froide d'un L.A. ensoleillé.
Titus Welliver EST Bosch (oublié "l'homme en noir" de "Lost"), désormais on ne pourra plus ouvrir un bouquin de Connelly mettant en scène les aventures du célèbre flic sans que son visage se dessine dans nos têtes.
D'ailleurs, la saison 1 a la bonne idée de mixer trois livres d'un coup, ce qui est plutôt malin lorsqu'on mesure la globalité de l'intrigue.

Bref, j'ai beaucoup aimé. Maintenant, je jette ma clope dans mon verre, je coupe la musique, j'aère la pièce et je referme le livre...heu, j'éteins la télévision, quoi. Du moins jusqu'au tome deux... heu, je veux dire la saison 2. Décidément.

Qui semble a priori mieux placé que l'auteur lui-même pour adapter son œuvre littéraire au cinéma / en série TV ? Personne, me répondrez-vous, sauf que tous les fidèles lecteurs de la fameuse saga "Harry Bosch" de Michael Connelly devront - logiquement - en convenir : le choix de Titus Welliver pour interpréter le rôle du fameux inspecteur furieux et méthodique condamnait d'office la série à l'échec, tant la mollesse désabusée de l'acteur rend peu crédibles les débordements réguliers de Bosch, et du coup empêche que le téléspectateur "connecte" avec un personnage qui devient largement incompréhensible. Second gros problème, l'idée foireuse de Connelly de nourrir le scénario de cette première saison par diverses histoires extraites de plusieurs de ses livres. Le résultat est une accumulation grotesque d'événements - particulièrement en ce qui concerne les "exactions" de Bosch, et ses problèmes avec la loi, la justice et sa hiérarchie - qui achève de décrédibiliser la série. Ajoutons encore l'occasion manquée de filmer de manière réaliste Los Angeles, l'interprétation désastreuse de Lance Reddick qui passe complètement à côté du personnage passionnant qu'est Irving, et nous voilà devant ce qu'on est bien obligé de considérer comme un semi-échec, malgré - admettons-le - le petit plaisir qu'on pourra prendre çà et là devant ce spectacle tiède et pantouflard.

Une série "policière" composée d'une poignée d'acteur reconnus et pourtant des dialogues à n'en plus finir, un étalement de déboires personnels, bref, aucune envie à suivre cette série...

Bosch est une série policière comme j'aime. On se retrouve plongé dans une intrigue qui dure toute la saison, et qui est bien menée du début à la fin. L'univers, à la fois sombre et accessible, rend cette série attractive. On ne peut qu'apprécier le charisme du personnage d'Harry Bosch qui est magnifiquement interprété par Titus Welliver. En reprenant les déboires d’un des détectives les plus connus du polar contemporain, le célèbre Harry Bosch, la plateforme Amazon nous livre une série qui se différencie par une esthétique véritablement cinématographique, tel un roman noir porté à l’écran avec subtilité, d’où rejaillit une tension permanente.

certes la série n'est pas d'une originalité folle, et le casting est un peu fade (hormis le charismatique titus welliver) mais c'est quand même du bon polar! c'est pas du copier/coller avec les bouquins mais c'est aussi bien. petit plus, george pelecanos à l'écriture (un autre auteur de polar qui vaut le détour)

Bosch est une série policière comme j'adore, on se retrouve plonger dans une intrigue qui dure toute la saison et qui est hyper bien menée du début à la fin. L'univers à la fois sombre mais aussi hyper accessible rend cette série unique. On ne peut qu'apprécier le charisme du personnage d'Harry Bosch qui est magnifiquement interprété par Titus Welliver ... La série est apparemment tiré d'une série de polar que j'ai envie du coup de dévorer !

Je ne suis pas un fan inconditionnel de Harry Bosch mais j'aime bien de temps en temps lire une de ses aventures écrites par le "grand" M. Connelly qui a aussi mis de lui-même dans la série. On peut donc espérer que la série est à son image. J'avais aussi vu il y a peu un documentaire où O. Marchal allait rencontrer sur ses terres, c'est à dire à Los Angeles, M. Connelly et cela m'avait donné envie de me replonger dans l'univers de Connelly.
La série est pas mal, fidèle je pense aux livres de l'auteur. On suit une, voire 2 enquêtes qui sont menées de front par l'inspecteur qui ne suit jamais les règles ou les ordres. Il est aussi tourmenté, ne vivant que pour son travail, et c'est vraiment sur ce personnage fort que la série repose.

Vu hier soir les 3 premiers épisodes de la série 1. Quelle déception ! Certes, la patte de Connelly est là mais aucunement mise en valeur par une production bâclée :
- le casting - 3 seconds rôles d'Urgences en un seul épisode + un Jerry Edgar pas crédible.
- la mise en scène plus qu'approximative.
- la bande-son très loin de l'ambiance jazzy qui accompagne les bouquins.
On peut peut-être mettre tout ça sur le compte de la transposition dans les années 2010.
On peut aussi croire qu'il manque une vraie idée de la production.

Bosch ... une énième série policière qui met à l'oeuvre un flic atypique ! C'est tout de suite ce qui nous vient à l'esprit lorsqu'on entend parler de cette série et c'est en partie vrai. On y retrouve quelques points scénaristiques typiques des séries policières et parfois peu originaux ( spoiler: le flic dur à cuir qui emmerde le système et les règles, l'idylle amoureuse inappropriée avec sa collègue flic, le coup du père de famille absent et accro au travail...
mais globalement, cette série arrive à intéresser par ses quelques partis pris. Bosch est une série qui PREND SON TEMPS (un peu à la manière de The Walking Dead), et c'est aussi bien un défaut qu'une qualité : en effet le scénario en pâtit et demeure ainsi bien trop plat à maintes reprises mais pendant ce temps, on apprend à connaître un peu plus Harry Bosch, à découvrir sa famille, son entrourage, à comprendre le caractère des criminels... ce qui nous permet de beaucoup plus s'attacher au protagoniste et de ressentir une réelle empathie ou du dégoût total pour certains personnages. Le personnage éponyme, Harry Bosch, est d'ailleurs très réussi, rongé par une histoire intéressante et dont on aime son côté rebelle, accentué par une bonne prestation d'un Titus Welliver aux yeux pochés et au regard pénétrant ; quelqu'un de très crédible dans ce rôle. Toutes ces bonnes bases sont ensuite bien exploités puisque les réalisateurs arrivent à créer une ambiance très intéressante, perturbante, qui est le point fort de ce film : des acteurs, aux décors en passant par le générique doublé d'une bande-son grincante et un peu has-been ou encore par une intrigue bien ficelé et plutôt sombre, tout contribue à instaurer cette ambiance très américaine. Pour résumer, Bosch s'avère être avec cette première saison une série policière réussie, menée par un Titus Welliver charismatique et on attend vivement la saison 2 !

Après un début où on a du mal à retrouver le souffle des romans de Connelly, on s'installe dans la série et on s'attache au casting en essayant de retrouver les similitudes avec les différents romans ( 3 ou 4 servent d'inspiration à la saison 1 et cela donne un cocktail séduisant au final ).

Hâte de voir la saison 2. Très bonne série tant sur l'histoire, l'action et surtout les personnages. Du coup j'ai découvert les livres de Michael Connelly.

J'ai adoré cette première saison !
Cette série réussit à retranscrire parfaitement l'univers de Michael Connelly, il faut dire que l'auteur est co-scénariste et producteur délégué, ceci explique celà.
Tous les personnages autour de Harry Bosch sont là: le coéquipier, le chef Irving, l'ex-femme, sa fille... et les lieux si caractéristiques des romans de Connelly: la maison sur la colline et sa vue à couper le souffle sur la cité des anges, le jazz, certains quartiers (Echo Park), les bars et restaurants...
Mais la véritable performance revient surtout à l'interprétation exceptionnelle de Titus Welliver: il EST Harry Bosch !
Du côté de l'intrigue, rien à redire, digne d'un des romans de l'auteur.
J'ai dévoré la série en un week end et j'en redemande encore ! Vivement la seconde saison.