Avis Better Call Saul S4

Cette saison 4 s'emballe complètement ! On sent dès dilemmes moraux qui sont de plus en plus forts pour Mike, l'histoire de mafia commence vraiment à s'accélèrer avec l'apparition d'un nouveau Salamanca tout aussi réussi que Hector et Tuco. Et on sent un Jimmy qui est vraiment au pied du mur, prêt à tout pour arriver à ses fins, il a au final une construction de personnage assez similaire à Walter White. Si j'avais tendance à reprocher une série bien réalisée mais qui tournait un peu en rond, on sent sur cette fin de saison qu'on a passé deux vitesses pour passer deux saisons finales qui je l'espère seront excellentes et concluront brillamment cet arc Breaking Bad. J'ai hâte de voir ça !

En ce début de saison 4, Jimmy est en deuil. Et le spectateur aussi car cette saison prend son temps avant de décoller. Le manque de rythme ajouté au manque d’intérêt est frustrant. Heureusement, Bob Odenkirk continue de briller dans son rôle. Les derniers épisodes sauvent cette 4ème saison grâce à des moments cruciaux, qui feront encore une fois plaisir à ceux qui ont appréciés Breaking Bad, et au final dévastateur qui sera un tournant pour Jimmy McGill.

spoiler: Si le deuil, comme le chômage de Jimmy, est
un processus long et "ennuyeux", alors, le début de cette nouvelle saison est par contagion un brin long et surtout moins drôle que les épisodes précédents. Cela ne retire en rien la qualité de ce qui a fait la renommée des précédents opus, et qui est intrinsèquement bien encore présente ici, mais la comédie qui ravivait nos zygomatiques et que nous avait habituée la série, met un moment à se remettre en place, comme définitivement dépressive. Ouf, elle réapparaît pour notre plus grand plaisir dès l'épisode 6.... et ça fait du bien ! Donc, un mini bémol pour cette saison 4, même si le final laisse augurer du très bon pour la suite. Et comme toujours, les fans de Breaking Bad seront encore servis par une multitude de gourmandises mises à dispositions pour la genèse de la série éponyme.

Une saison pure et parfaite. Tous les épisodes sont réalisés dans une précision dont la majorité des autres séries n'arrivent à atteindre. On assiste notamment au passage explicite de Jimmy McGill au réel "Saul Goodman" que l'on connait tous de Breaking Bad. Cette saison surpasse les précédentes et on reste curieux quant à la suite de la série.

Avec cette quatrième saison, nous rentrons de plein pied dans l’univers tragique de Breaking Bad succédant au cocasse de Better Call Saul. Sans spoiler quoi que ce soit, le trafic des mobiles est une lumineuse allégorie de la transition du monde de Jimmy à celui de Saul.
Une place plus importante est accordée aux personnages dits « secondaires » avec Gus, Nacho, Kim sans que cela se fasse au détriment de Jimmy/Saul en parfait looser manipulateur.
Le rythme est bien plus lent sur l’ensemble des épisodes comparé aux autres saisons, même avec l’inévitable montée en tension de la narration, ce qui pourra en décevoir certains : mais dans la droite lignée des trois autres saisons, la réalisation est toujours aussi inspirée, colle à la profondeur et à la torpeur des personnages, avec des scènes entièrement muettes, soulignées par les couleurs vives du Nouveau-Mexique.
En termes d’articulation des scènes au cours de ces dix épisodes, c’est brillantissime : les diverses situations détachées les unes des autres s’agrègent au fil des évènements tragi-comiques qui débouchent fatalement sur la longue tirade totalement renversante de Jimmy, où la stupéfaction l’emporte sur l’empathie qu’on avait pour cet anti-héros.
Avec une intrigue à plusieurs degrés tout en étant intelligible, esthétiquement accomplie, une bande-son au top, de grands numéros d’acteurs, que dire de plus de cette pépite ?
A Vince Gilligan : merci, merci, merci pour cette qualité d’écriture, on ne peut qu’en être ébahis.
« It’s all good, man ! ».

Better Call Saul poursuit son chemin sans faute dans cette quatrième saison qui se dévore sans temps mort.

3,5/5 Bien. C’est une bonne saison. On perd un peu le côté comique de la série mais on se rapproche un peu plus de l’esprit Breaking Bad. Ça paraît être une saison de transition qui va relancer le personnage principal : Saul Goodman !

Encore une saison très intéressante qui part sur les chapeaux de roue, en connaissant un petit coup de mou vers le septième épisode, pour repartir de plus belle et nous faire piaffer d’impatience en attendant la prochaine saison. Ici, et malgré l’amour inconditionnel de Kim, meurtri par le désamour d’un frère aigri, Jimmy McGill va devenir Saul Goodman. Pendant ce temps, un événement va conditionner le futur comportement de Mike, Nacho est sous le joug de Gus mais semble attendre son heure alors que Lalo Salamanca vient d’entrer en scène. Que d’intrigues passionnantes !

Une saison parfaite, magnifique pleine de rebondissements.
C'est un chef d'œuvre à déguster sans modération.

La complicité entre Jimmy et Kim Wexler est époustouflante

Superbe ! L'esprit profond de l’Amérique révélée au travers d'un personnage tourmenté mais attachant. La cohérence du scenario s'intègre parfaitement à l'intégralité de la série et à Breaking Bad. Et quelle fin de saison! Je suis fan! Merci aux scénaristes.

au bout de cette 4eme saison, on reste vraiment sur sa faim. le rythme est lent, très lent, ultra lent! aucun événement marquant. aucun twist, aucune surprise. Une saison de 10 épisodes qui aurait pu être résumé en 1 seul. Pour la saison 5, j'abandonne..

Toujours ce même problème de rythme propre à Better Call Saul... Des épisodes où il n'y passe pas grand chose à part l'évolution du cadre qui lui, se rapproche de Breaking Bad. C'est d'ailleurs ça qui retient l'attention, s'il n'y avait pas eu de Breaking Bad avant, la série ne se regarderait pas plus de 3 épisodes tellement c'est long.
On se doit de saluer tout de même le jeu d'acteur de Bob Odenkirk (Jimmy McGill / Saul Goodman) qui interprète de façon admirable cet avocat tourmenté en quête de réussite par tous les moyens imaginables.

Le clap de fin de la saison 4 est inexistant à vrai dire, je me suis rendu compte le mardi suivant que la saison était finie puisqu'il y avait plus de nouvel épisode. Après tout, dès lors que l'on a commencé à regarder BCS et pris compte du style qui change radicalement de Breaking Bad, on n'est pas surpris du déroulement de la série, ni même de rythme, c'est juste agréable de retracer le parcours de ce personnage, replonger dans l'univers d'Albuquerque 10 ans après le début de BB et revoir les personnages et les liens qui lient ces deux univers.

Le point positif de la saison 4 est spoiler: les deux histoires qui se superposent entre Saul et Mike, heureusement que ce dernier est là pour faire avancer un peu l'histoire sous le contrôle de Gus Fring. La mise en place du labo, l'équipe allemande d'ingénieurs etc sont une parallèle indispensable à cette saison.
Mais il est temps se lancer une bonne fois pour toute, une introduction ne dure pas plusieurs saisons.

En conclusion, je n'attends pas avec impatience la saison 5, mais je sais pertinemment que je la regarderai dès lors qu'elle sortira, avec toujours ces mêmes attentes qui ne seront jamais totalement satisfaites...