2004, Wolfgang Peterson signait ce qui restera, à mon humble avis, le plus grand péplum de l'ère moderne, pour certains ce sera "Ben-Hur" mais honnêtement, pas photo sur la marchandise. Un péplum légendaire d'une durée de 2h45 nous replongeant dans cette fable amoureuse entre un prince et une belle venant d'ailleurs, épouse d'un autre qu'elle ne désirait plus, la suite, nous là connaissons tous. Ici, Netflix s'offre une relecture, une nouvelle version de cette épopée avec la clé,
un casting n'ayant évidement ou pas, rien à voir, aucune haute personnalité du grand ou petit écran ne prêtant ses traits aux Troyens et Grecques, sur le visuel, large différence avec des costumes certes très respecter et esthétique, mais néanmoins moins grandiose pour certains que dans le film éponyme. Sur les décors par contre, tout est présent avec une belle reconstitution de rues de la cité, du campement militaire Grecque jusqu'aux multiples salles du palais. Mon unique reproche sera envers les murailles de la ville étant insuffisamment grandiose compte tenu de la ville devant être représentée. Ainsi que les vues aériennes de la cité n'étant simplement pas présente. Pour un programme Netflix, les moyens devraient être présent. Sur le jeu global, inutile de nié la qualité verbale et la direction du casting, nul ne sait réellement comment parlait les gens à cette époque, mais encore une fois et de nos jours, il vaut mieux un script mêlant intelligemment le courant, le familier et le vulgaire pour ne pas perdre la compréhension du récit. Des actrices et acteurs majoritairement inconnus qui furent à la bonne hauteur de leur personnage, bien que certains choix pour certains rôles clés furent assez surprenant (Achille et son cousin jouer par des noirs et montrer en tant que gays, dans le film, rien de tous cela n'est le cas. Ménélas et Agamemnon en quasi "gringalets" alors qu'ils sont massifs et donc imposants dans le film)
Hélène, fameuse Hélène, semble bien être le personnage par excellence qu'il ne faut rater sous aucun prétexte, une beauté respecter au jeu complet ou son interprète fut pleinement choisie en la personne de Bella Dayne, nous offrant même une tout autre version puisque cette dernière finie par être la "traitre" de Troy. Enfin, la présence légèrement ridicule des Dieux, extrêmement mal représenter et trop figurants à mon goût, auraient dû bénéficier d'une meilleure exploitation et d'un bien meilleur travail d'exploitation. Conclure par le cheval, d'une multitude abominable de couleurs, d'une architecture presque bâclée pour ne servir finalement, à presque rien, je ne pourrais me retenir de dire en grande morale philosophique, que le chef d'œuvre de Peterson restera pour encore quelques années durant, la meilleure adaptation de ce que fut l'une des plus grandes guerres de la mythologie Grecque, juste avant l'indétrônable et interminable Odyssée.